Ces articles parlent des USA et du Canada. Et pourtant, on croirait lire le programme et les résultats chez nous. Mêmes causes, mêmes effets... désastreux.. le nihilisme cherche partout à détruire la vie humaine et les sociétés où il se déploie. Mai 1968 et Rousseausisme vomissent leur venin à tous les coins du monde "civilisé".
On n'en serait probablement jamais arrivé là si un certain groupe ne s'était emparé d'une certaine Eglise il y a mille ans, et n'avait imposé sa loi au monde, manu militari, tout en prétendant être dirigé par le "remplaçant de Dieu sur terre". Ce sont des faits historiques, indéniables, et aux conséquences monstrueuses pour le monde occidental. Une majorité d'athées d'Occident sont en fait athées de la divinité que ce groupe présente comme étant Dieu, parce que rejettant ce groupe aux mains couvertes de sang. Et bien moi aussi, j'en suis athée, de ce faux dieu. Christ seul Sauveur!
NOTE IMPORTANTE : Je me permet de rappeler que les articles de ce "blogue" engagent leurs auteurs, pas le traducteur. Et je traduis des articles d'opinions très diverses dans tous les domaines possibles pour donner un plus large panel au lectorat, afin de se faire lui-même une opinion, un peu plus fondée, je pense, qu'avec les faibles données du problème abordé que les media classiques veulent bien donner.
Bienvenue dans le "Meilleur des Mondes"...
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Préservez-nous des anti-Dieu
http://torsun.canoe.ca/
22 juillet 2006
En Virginie Occidentale, les activistes locaux tentent depuis des années de faire retirer une image de Jésus qui pendait au mur de l'école locale. Divers groupes prétendument de libertés civiles affirment que de telles images sont une violation des droits humains basiques.
Un peu partout aux Etats-Unis d'Amérique, des groupes hétérogènes d'opposants à la religion organisée se sont battus depuis des décennies pour faire interdire la prière dans les écoles, pour forcer les enseignants à retirer des copies des Dix Commandements de leurs classes et pour éliminer toute mention de Dieu dans les salles et lieux de rencontres publics.
Au Canada, dans une petite ville d'Ontario, un groupe organisé a utilisé des cordes, une chaîne et un gros véhicule pour arracher une croix d'un mémorial des anciens combattants situé à l'extérieur d'une salle de la légion locale. C'était la seconde fois que cela arrivait à cet endroit.
Il y a des efforts constants pour bannir la prière des assemblées politiques et sous direction Libérale [aux USA = gauche en Europe occidentale], bien sûr, la simple idée de foi dans la vie publique fut anathème.
L'ironie de l'opposition canadienne est qu'elle tend à venir de gens qui sont à gauche, politiquement parlant, qui sont invariablement opposés à tout ce qui peut sembler américain.
Pourtant, l'idée même de la séparation de l'Eglise et de l'Etat n'a jamais fait partie de l'approche canadienne de la politique, et est fondamentalement américaine. Cependant, même au sud de la frontière, l'idée a été soit mal comprise, ou volontairement mal interprétée.
Cela n'a jamais été destiné à protéger l'Etat de l'Eglise mais bien le contraire. L'Etat-Eglise, l'Anglicanisme, a persécuté les croyants évangéliques et catholiques-romains en Grande-Bretagne, et dès lors les fondateurs des Etats-Unis, majoritairement Chrétiens, ont voulu garantir que de telles erreurs ne puissent être répétées.
Ils virent l'Etat comme fondamentalement Chrétien, avec une Constitution basée

Il faut remarquer certains points principaux en tout ceci. Tout d'abord, les gens qui travaillent si dur pour rejeter le Christianisme ne sont en général pas des gens d'une autre religion, mais des gens sans religion du tout. Rarement, voire même jamais, n'entendra-t'on un Juif, un Musulman, un Hindou ou quiconque d'autre déplorer l'influence du Christianisme.
Ce que le pluralisme n'a jamais compris est que différents fils d'enthousiasme religieux ont tendance à unir plutôt que diviser les gens. C'est la complète absence de croyance qui réduit la culture en pièces de ce qui autrement est un joli vitrail.
Ensuite, ces haïsseurs de Dieu ont encore à apporter le moindre exemple vraisemblable de comment le mélange de l'Eglise et de l'Etat pourrait en pratique causer du tort à la société, à la culture et aux gens.
Dans les écoles, par exemple, où la guerre est particulièrement intense, on semble presqu'encourager les enfants à s'habiller en mini-prostituées ou proxénètes. Violence, drogue, promiscuité sexuelle et échec scolaire sont des problèmes colossaux. S'il peut être démontré que les prières ou les Commandements ou la croyance en une puissance Céleste sont ce qui amène tous ces problèmes, alors il y a peut-être un argument pour les faire interdire. Mais tout démontre qu'au plus l'école et les étudiants sont religieux, au moins il y a de risque de comportement anti-social, d'activité criminelle et, aussi, de pure bêtise.
Nous ne sommes pas en présence d'une courageuse guerre menée par quelques libres-penseurs contre l'ordre établi, mais en face d'une campagne malveillante pour imposer l'échec à croire à la masse du peuple Nord-Américain, sans tenir compte de ce qu'il veut ni de tout le dommage que cela peut causer.
L'égoïsme sous couvert de noblesse. Lamentable.
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Vous savez de tropEt ainsi en est-il de ceux qui nient l'existence de Dieu.

Dans le numéro de janvier du "National Geographic", l'astronome Bradford P. Smith écrivait : "Cet univers nous provoque avec ses mystères. Quand a-t'il commencé? Quand va-t'il finir? Quelles lois de la nature ont gouverné sa création et son évolution?... Et parce que nous pensons que nous pourrions être capable de comprendre les réponses, que cet univers pourrait avoir du sens, nous construisons des instruments toujours plus magnifiques pour en percer les secrets."
Mais l'univers a toujours eu du sens. Et, avant même qu'un homme pour la première fois ne plonge son regard à travers le télescope de Keck ou ne scrute les images renvoyés par Hubble, cet univers a répété ce message insistant et indéniable : Il y a un Créateur.
Qu'ils veuille ou non l'admettre, chaque athée, chaque agnostique, tout le monde entend et admet ce message.
"Car ce qui peut être connu de Dieu est manifeste pour eux; Dieu, en effet, le leur a manifesté" (Rom. 1,19), écrivait Paul. Lorsqu'il dicta ces paroles pour la première fois, il ne faisait pas référence aux Juifs, baignés dans une révélation spéciale. Il faisait référence aux païens, cyniques et bas.
J'aime ce langage sans ambiguïté. Il n'a pas dit "l'évidence de l'existence de Dieu est forte et doit être considérée." Il n'a pas préfacé l'épître aux Romains avec 5 preuves de l'existence de Dieu. Il a dit qu'il y a un puissant et divin Créateur – et tout le monde le sait.
"Depuis la création du monde, ses perfections invisibles, sa puissance éternelle et sa divinité apparaissent visibles à l'esprit, par ses oeuvres" (Rom. 1,20). Voilà la manière dont Dieu Se révèle à notre société païenne, post-Chrétienne. Il Se fait connaître à travers la Création.

[Mount Rushmore, célèbre montagne américaine où ils ont taillé dans le roc le visage de leurs premiers présidents]
Que c'est absurde de scruter toujours plus loin dans l'univers et d'insister que lui comme nous, nous ne sommes que le fruit du hasard. Que penseriez-vous d'un visiteur étranger qui, visitant Mount Rushmore pour la première fois dirait "Quelle extraordinaire formation rocheuse naturelle. Et si bien adaptée à son environnement. Elle s'est même érodée jusqu'à ressembler à 4 de vos plus célèbres présidents." La pensée ne viendrait jamais à qui que ce soit. Jamais.
Il y a des siècles d'ici, le roi David chanta la vérité : "Les cieux racontent la gloire de Dieu... Ce n'est pas un récit, ce ne sont point des paroles; leur voix ne se fait pas entendre, mais leur tracé apparaît à toute la terre, leurs accents atteignent les confins du monde" (Ps 18,1). Et aujourd'hui, où nous vivons en une époque remplie de "magnifiques instruments", leurs voix n'en résonnent que plus fort.
Mais à côté de savoir qu'il y a un Dieu, tout le monde sait au moins quelque chose de ce que Dieu attend de lui. A nouveau dans l'épître aux Romains, après avoir passé en revue une liste de répugnants comportements qui souillaient son époque comme c'est le cas de nos jours, Paul dit : "Et, bien qu'ils connaissent le jugement de Dieu qui déclare dignes de mort ceux qui commettent de tels actes, non seulement ils les accomplissent, mais ils approuvent encore ceux qui les commettent" (Rom. 1,32).
Dès lors, il est clair qu'un homme ou une femme élevée dans la pensée païenne et son rituel comprend bien quelque chose de la volonté de Dieu. Nous avons tous, de naissance, une connaissance du bien et du mal. Paul s'y réfère ailleurs, parlant de la "loi gravée dans leurs coeurs" (Rom. 2,15). Cette connaissance naturelle est un vestige de ce qu'Adam avait en perfection. En nous, elle est endommagée. C'est comme un livre aux pages écornées, dont certaines ont l'encre qui a coulé, mais qui est pourtant encore lisible. Pour emprumpter un terme à l'informatique, cette connaissance est du logiciel pré-chargé (preloaded software). Les absolus de la morale sont "programmés" en nous par notre "fabriquant".
Comme si cela n'était pas suffisant, tout homme ou femme – Chrétien ou non – a aussi une conscience. Si "l'oeuvre de la loi" est un règlement écrit dans le psychisme de la personne, alors la conscience est un juge qui, sur base de ce qui est écrit dans le livre, soit condamne soit acquitte. Dès lors, ne soyez pas intimidés. Ne pensez pas que pas un dans cette société ne vous prendra au sérieux à moins que vous n'ayez au préalable exposé un argument invincible de l'existence de Dieu. Car Dieu a déployé des signes un peu partout. Il les a accrochés aux arbres et projetés dans l'espace, afin qu'ils ne puissent pas passer inaperçus.
Dieu n'est pas ignoré parce qu'Il est un médiocre communicateur. Il est ignoré parce qu'Il est haï.
Est-ce que cela veut dire que nous ne devrions dès lors pas rendre raison de notre Foi? Non. Dieu parle et nous devrions en faire autant. Mais souvenez-vous que vous parlez à quelqu'un qui sait déjà qu'il y a un Dieu, et qui sait déjà quelque chose de ce que Dieu attend de lui. Notre but n'est pas tant de convaincre que de dénoncer.
Il se pourrait que derrière chaque négation verbale, violente, de la révélation de Dieu, se trouve une conscience qui hurle, et que ce soit une tentative désespérée de supprimer l'obsédante et omniprésente vérité.
Cet article a été écrit par William C. Deutsch et est paru originellement dans l'édition du 16 avril 1994 du magazine WORLD.
http://www.new-life.net/atheism.htm
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France : terribles sondages catholiques-romains sur l'athéisation de la société (déchristianisée car "désorthodoxisée").
Voyez l'éloquent article d'orthodoxie.com :
http://www.orthodoxie.com/2006/08/sondages_les_fr.html
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Dans la série "La Science omnisciente" :
Qu'est ce qu'une planète?

Quelque 2.500 astronomes de 75 pays vont présenter à Prague un projet de définition universelle lors de la 26e assemblée générale de l'Union astronomique internationale, seule habilitée à donner un nom aux objets célestes. La question est loin d'être anecdotique: pour le moment, il n'existe aucune définition officielle de ce qu'est une planète et la découverte d'objets importants aux confins du système solaire relance régulièrement le débat. Si la résolution présentée mercredi est approuvée la semaine prochaine à la majorité requise des deux-tiers, notre système solaire, qui compte actuellement neuf planètes, en comptera trois de plus: 2003 UB313 (l'objet le plus lointain découvert à ce jour dans le système solaire), Charon, la plus grande lune de Pluton et Ceres. by internet@lesoir.be (Avec les rédactions du Soir en ligne, du Soir, d’AFP, d’AP et de Belga) on 16/08/2006 10:40
http://www.lesoir.be/actualite/le_fil_info/index.shtml#462302
Raté, il en compte une de moins!

L'assemblée générale de l'Union astronomique internationale (UAI) a voté jeudi à Prague de déchoir Pluton de son statut de planète, ramenant à huit le nombre de planètes du Système solaire. Votant à main levée, les astronomes de la planète entière ont refusé un amendement proposé par l'exécutif de l'UAI qui proposait d'établir deux catégories de planète: les «planètes classiques» et les «planètes naines». 24/08/2006 0:00
http://www.lalibre.be/article_print.phtml?art_id=302223
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Atheism on the Rocks
Par Regis Nicoll
12 mai 2006
cité le 4 juin 2006 sur : http://www.orthodoxytoday.org/articles6/NicollAtheism.php
Dieu est-Il mort – ou est-ce l'athéisme?

Cela fait moins de 40 ans que le magazine Time a posé la question : "Est-ce que Dieu est mort?" A présent, la question que certains posent est devenue : "Est-ce que l'athéisme est mourant?"
Alors que l'athéisme bénéficie d'une large acceptation dans l'Europe sécularisée et dans la communauté scientifique en son ensemble (y compris 93 % des membres de la National Academy of Science aux Etats-Unis), le déisme est adopté par près de 90 des Américains et fait des progrès soutenus dans le monde en développement. Et avec le taux de natalité dans les communautés du monde "déistes" qui dépasse largement celui des sécularisées, on constate que l'athéisme est destiné à devenir victime de sa propre doctrine de la sélection naturelle.
Ajoutons à ces malheurs cette nouvelle : un bastion de l'athéisme est en train de perdre sa foi – ou au moins son allégeance. D'après Science & Theology News, le Council for Secular Humanism (Conseil pour l'Humanisme Séculier) a commencé à prendre ses distances d'avec l'athéisme, insistant que l'athéisme n'est qu'un sous-produit des valeurs humanistes.
Bien que le Manifeste Humaniste (Humanist Manifesto) épouse encore le point-de-vue athée du naturalisme, ses déclarations anti-Dieu ont été adoucies. Par exemple, comparant la dernière version du Manifeste (2003) avec l'originale de 1933, la négation ouverte du théisme et du déisme ont été remplacées par le rejet de ce qu'ils appellent le "supernaturalisme".
Apparemment, dans le domaine de la "survie du mieux-portant", l'athéisme semble être prêt pour l'extinction. Mais comment en est-il arrivé là?
SANS CARTE NI BOUSSOLE
Lorsque Frederic Nietzsche a annoncé la mort de Dieu en 1882, son message vint comme une accusation contre le mouvement des Lumières qui, après que Darwin aie rendu Dieu inutile, était toujours attaché à la morale Judéo-Chrétienne.
Les penseurs qui suivirent Nietzsche dans sur ses pas acceptèrent son idée avec sa conclusion donnant à réfléchir : l'homme est seul dans un univers hostile, sans la moindre source d'absolu. Comme le dira l'existentialiste Français Jean-Paul Sartre [*] : "Donc nous n'avons ni rien avant nous, ni rien après nous, dans un royaume lumineux de valeurs, tous des moyens de justification ou d'excuse... C'est ce que je veux dire que je dis que l'homme est condamné à être libre."

Donc, lorsque le magazine Time publia sa choquante couverture en 1966, l'athéisme était bien en route pour démanteler les derniers vestiges du "non-sens" supernaturel charrié depuis l'ère d'avant les Lumières. Mais était-ce vraiment le cas?
[(*) : "Si, en effet, l'existence précède l'essence, on ne pourra jamais expliquer par une référence à une nature humaine donnée et figée; autrement dit, il n'y a pas de déterminisme, l'homme est libre, l'homme est liberté, l'homme est condamné à être libre. Condamné, parce qu'il ne s'est pas créé lui-même, et par ailleurs cependant libre, parce qu'une fois jeté dans le monde, il est responsable de ce qu'il fait." Jean-Paul Sartre (1905-1980) "L'existentialisme est un humanisme"]
LA SOCIETE SANS DIEU
Le 20ème siècle a expérimenté la naissance de l'Union Soviétique : un société sans-Dieu basée sur la vision utopique de Karl Marx. D'après Marx, la société parfaite pourrait être atteinte en nivelant les distinctions de classe et éliminant toutes les allégeances en compétition avec l'Etat, y compris Dieu. Cependant, dès le début de la Révolution Bolchevique, la route vers l'idéal Marxiste a été parsemée des innombrables victimes de "l'éducation", de l'exil et de l'exécution.
Endéans les 75 ans de sa fondation, en 1991, le gouvernement de la première société athée se désintégra, du fait du délabrement de son fondement moral. Bien que l'effondrement soviétique présageait des jours sombres pour l'athéisme, le premier coup mortel lui avait été porté quelque 11 ans auparavant.
Au début du printemps de 1980, Jean-Paul Sartre, qui avait formaté la pensée d'une génération avec sa philosophie niant Dieu, fit une déclaration saisissante. Après une vie entière à promouvoir les idéaux existentialistes de l'insignifiance, de l'absurdité et de l'autonomie individuelle, Sartre, peu avant sa mort, confia :
"Je ne sens pas que je suis le produit du hasard, un grain de poussière dans l'univers, mais quelqu'un qui était attendu, préparé, préfiguré. En bref, un être que seul un Créateur aurait pu mettre ici : et cette idée de main créatrice renvoie à Dieu."
L'aveu de Sartre fut une véritable onde de choc à travers la communauté athée. Simone de Beauvoir, sa maîtresse et compagne existentialiste, sidérée, reprit à son compte la réaction de quelques "Sartriens" lorsqu'elle fit remarquer : "Comment pourrait-on expliquer cet acte sénile de retournement de veste?"
Durant cette même année, William J. Murray, l'ancien président des American Atheists et fils du célèbre athée Madalyn Murray O’Hare, se convertit au Christianisme, déclarant par la suite : "C'était le résultat de 30 ans d'un style de vie où rien n'avait d'importance, rien n'avait la moindre signification, sinon obtenir ce que je voulais."
TROP DE FOI REQUISE
Les histoires comme celle de Sartre et de Murray abondent, révélant que la foi

En commençant avec la question métaphysique du pourquoi il y a quelque chose au lieu de rien, et la question physique du comment quelque chose sait procéder hors de rien, la puissance explicative du naturalisme part de zéro, et aboutit à un bide.
Et vu ce vague quelque chose, pourquoi est-ce que cela mène à l'ordre plutôt qu'au désordre? D'où est-ce que ce quelque chose tire les principes organisateurs qui le gouvernent et le forment en ces structures fonctionnelles qui font preuve d'un but et d'un dessein? Dans un univers dans lequel seul les phénomènes matériels de la matière, énergie et loi physique sont admis, où se situe l'origine de phénomènes immatériels tels la pensée, la créativité, l'aspiration, la fierté, la déception, la gratitude et la culpabilité?
Et qu'en est-il de la volonté libre? Contrairement à la philosophie de Sartre de l'individualisme radical, le naturalisme sape toute notion d'un moi libre, autonome. Si tout est produit de la matière agissant sous l'influence des lois causales de la nature, alors tous les phénomènes, y compris si moi je parviens à achever de rédiger cet article, sont pleinement déterminés et prévisibles à partir de la naissance de ce vague quelque chose.
Dans un univers naturaliste, le choix et la volonté libre sont une illusion. Pour maintenir une intégrité intellectuelle, un athée n'a que 2 possibilités : abandonner sa conviction dans le moi souverain ou perdre sa foi dans le naturalisme. Sartre et Murray ont choisit cette dernière possibilité, réalisant qu'ils n'avaient plus assez de foi pour rester dans l'athéisme.
D'UN AUTRE COTE...
Côté pile, il y a des histoires comme celles du magnat de la presse Ted Turner et de Michael Shermer, l'éditeur du magazine Skeptic, qui ont rejeté la foi religieuse de leurs jeunes années. Chose intéressante, leur rejet révèle moins à propos de ce qui a été rejeté qu'à propos de qui l'a rejeté. Le voyage spirituel de l'écrivain Mark Lilla est un exemple typique.
A l'âge de 13 ans, le voyage de Mark Lilla a commencé dans l'athéisme. Plus tard, après une nuit entière de confrontation à lire la Bible, Lilla a écrit dans un article récent du New York Times (18/9/2005)
"Je me suis considéré comme 'sauvé'... [mon coeur] était infusé de quelque chose que mon esprit voulait comprendre." [*]
Devenu convaincu que la Bible contenait les réponses à toutes les questions de son esprit d'adolescent, Mark plongea tête baissé dans l'étude biblique et devint un "érudit amateur". Mais pour finir, cette aspiration qui avait mené Mark à la Foi fut la première chose qui vraiment, suggère-t'il, le mènera "hors de la foi."
Le point de rupture survint après une dispute avec un ami sur un passage de l'Ecriture. Après avoir réexaminé le problème le lendemain, Mark décida que bien que son ami avait raison dans sa lecture de ce passage, son coeur lui disait que la doctrine du problème était fausse. ("Le coeur est trompeur par dessus tout et incurable.")
Lilla ne dévoile pas le passage en question ou la doctrine; ni si la difficulté aurait pu être résolue par un véritable érudit plus au courant de la linguistique actuelle et du contexte culturel du texte, ou en se référant à la langue originelle; il dit seulement que l'idée que la Bible pourrait contenir des erreurs l'éloigna de la foi de sa jeunesse. [il était d'une famille de protestants évangéliques. JMD]
Est-ce que Lilla finira comme tous ceux-là qui, après avoir rejeté le théisme à la moindre apparence de difficulté, se tournent vers le naturalisme avec une loyauté tenace malgré ses innombrables problèmes théoriques, empiriques et logiques? Peut-être. Mais je suspecte que le scepticisme ne sera pas le point d'aboutissement final de Mark Lilla. Car son article s'achève avec quelque chose qu'il sait "être là" – un certain éveil intérieur lui faisant considérer comme dilemme un monde vacant de Dieu – quelque chose qu'il identifie comme "une sorte de prévoyance.. dirigée envers les autres."
Le tableau sombre pour l'athéisme n'est pas dû à la puissance rationnelle des arguments théistes, mais à la connaissance innée et irrésistible qu'il y a un dessein et un sens dans l'existence – "une sorte de prévoyance" [providence] et d'intentionnalité d'au-delà.
"L'athéisme est anomalie. Ce n'est tout au plus qu'une négation de dogme. C'est l'inversion de l'idée subconsciente dans l'âme : le sentiment qu'il y a du sens et une guidance au monde qu'on voit." Gilbert Keith Chesterton.
Regis Nicoll est un auteur indépendant et un gestionnaire (centurium) du Forum Wilberforce. Sa chronique "All Things Examined" paraît dans BreakPoint tous les 2 vendredis. Ayant travaillé 30 ans dans l'industrie électrique nucléaire, Regis a un ministère d'enseignement pour adultes dans l'église Collegedale Church, Tennessee.
Lectures recommandées (en anglais)
Matt Donnelly, “The Twilight of Atheism,” Science & Theology News, 6 December 2005.
Mark Lilla, “Getting Religion,” New York Times Magazine, 18 September 2005.
Josh McDowell and Don Stewart, Understanding Secular Religions, Existentialism, (Campus Crusade for Christ, 1982).
Ravi Zacharias, The Real Face of Atheism (Baker Books).
G.K. Chesterton, The Everlasting Man (Ignatius Press).
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[*] Lire à cet égard le témoignage de jeunesse de feu mgr Anthony (Bloom), le prédécesseur de mgr Basil (Osborn) comme évêque du diocèse de Sourozh - Patriarcat de Moscou en Angleterre, pays qui n'est pas en Russie mais ne nous mêlons pas de toutes ces "soupes", ne brûlons pas notre âme à vouloir la réinventer : l'Eglise vivra encore que les protagonistes concernés seront déjà passés depuis belle lurette...Bref, mgr Anthony raconte comment, indifférent voire convaincu de la non-existence de Dieu et donc de la fausseté de la Bible, il osa, lui et au contraire d'une quasi unanimité d'athées, à 14 ans, ouvrir le Nouveau Testament et se défier de le lire sans a-priori. Et comment, après avoir lu d'une traite l'Evangile selon saint Marc, il ressentit une "Présence" bien claire à ses côtés. Et changea du tout au tout. Après tout, comment se prouver qu'on est libre, vraiment se le prouver, si ce n'est en se confrontant à ce qu'on pense ne pas être?
On voit aussi la différence radicale dans la démarche de Mark Tilla et de mgr Antoine : l'un veut des réponses à ses questions, donc il veut le don. L'autre ne veut rien d'autre que savoir si le Donateur est là.
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Les athées disent "il n'y a pas de Dieu" ou "je suis sûr qu'il n'y a rien après la vie ici". Mais par contre, les étoiles et les tarots et autres choses irrationnelles, ils sont nombreux à y croire dur comme fer... Que c'est gênant quand leur déesse Science en vient à découvrir d'autres détails qui remettent en question leurs croyances si peu cartésiennes...

Ajouter trois planètes au système solaire, comme l'envisagent les astronomes réunis actuellement à Prague, ne va pas modifier fondamentalement la pratique de l'astrologie, estiment les astrologues. La découverte, très récente de "Xena", qui est située au-delà de l'orbite de Pluton, ouvre donc une porte car Pluton était jusqu'à peu considérée comme la couche la plus profonde de la psyché collective, estime Sylvain Pech, astrologue à Montpellier. Cela interroge les astrologues mais il faut d'abord intégrer la signification de sa place dans le système solaire. by internet@lesoir.be (Avec les rédactions du Soir en ligne, du Soir, d’AFP, d’AP et de Belga) on 18/08/2006 16:19
http://www.lesoir.be/actualite/le_fil_info/index.shtml#462896
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"SANS DIEU" (GODLESS), par Ann Coulter
http://www.townhall.com/opinion/
Recension de livre par Ben Shapiro
9 juin 2006
"Les libéraux [aux USA = gauchistes en Europe occidentale] aiment se vanter qu'ils ne sont pas 'religieux', ce qu'on s'attendait à entendre de la part de la religion étatique," écrit Ann Coulter en préambule de son nouveau "tour de force" : "Godless : the Church of Liberalism" [Sans-Dieu : l'Eglise Gauchiste].
Coulter étaie sa thèse provocatrice avec son esprit caustique et son humour décapant. Au lieu de se concentrer sur la présence gauchiste dans les media (Calomnie) ou le révisionnisme historique de la gauche pratiqué pour atteindre ses finalités généralement traîtresses (Trahison), Coulter analyse en profondeur les idéaux de base inspirant l'idéologie du gauchisme. Au fur et à mesure que Coulter déshabille le gauchisme jusqu'à ses fondements mis à nu, il devient évident que, comme elle le fait remarquer, le gauchisme "n'est plus susceptible d'être réduit à des arguments ad absurdum. Avant que vous n'ayez pu sourire face à leur vision du monde, un professeur d'université aura déjà rédigé un article avançant l'idée." Le gauchisme est en effet une religion sans-Dieu – et, comme Coulter le démontre, la religion séculière de la gauche est une religion dénuée de toute fibre morale. Ce n'est pas tant l'athéisme de la gauche séculière qui gène Coulter. C'est qu'ils mentent à propos de leur religion. Les Juifs ne prétendent pas que le Judaïsme est une théorie scientifique. Les Chrétiens ne prétendent pas que le Christianisme est démontrable en laboratoire. Les gauchistes, au contraire, prétendent que leur religion est démontrable et intellectuellement supérieure, tout en taxant par la même occasion les religieux traditionnels de bouffons arriérés. "Je ne suis pas particulièrement préoccupée du fait que les gauchistes croiraient en Dieu," écrit-elle. "En fait, je serait déçue de découvrir le moindre gauchiste au Ciel. Une telle rage, si aiguë, contre Dieu, mais comment être honnête avec?"
Coulter traverse son exposé avec empressement. Son 2ème chapitre, "La Passion du Gauchiste : Tu ne puniras pas le Criminel," nous rappelle que Coulter n'est pas seulement ce terrible auteur dont il est impossible de boire tout en lisant les ouvrages (cela produit le célèbre "effet Coulter de lait-repassant-par-les-narines"). Elle est aussi une experte en matière législative.
Coulter rapporte une histoire brève et fascinante de la bêtise de la Cour Suprême concernant la législation sur le crime. La décision absurde de la Cour Suprême en 1961 dans l'affaire Mapp contre l'Etat d'Ohio, décrétant que "la règle exclusiviste" interdisant une preuve obtenue "illégalement" par la police devait être appliquée au niveau étatique, est une des cibles méritant bien la vindicte de sa plume : "Afin de faire valoir le droit à être libre de toutes recherches et saisies déraisonnables, le criminel est libéré. Ca serait comme un peu comme un règlement prévu pour limiter le bruit durant un opéra qui autoriserait de tirer sur le soprano à chaque fois que qu'un spectateur tousserait," écrit Coulter.
Elle continue avec son évaluation dévastatrice du culte gauchiste de la criminalité avec son analyse en profondeur du cas Willie Horton. Ce cas Willie Horton, comme tous les spécialistes de science politique savent, est un leitmotiv des gauchistes afin de montrer que les Républicains sont de véritables racistes. (Durant une présentation, j'ai été traité de "Willie Horton" par le professeur Lynn Vavreck, Political Science 40, UCLA, 6 février 2002.)
L'histoire véritable est quelque peu différente. Willie Horton fut reconnu coupable d'homicide volontaire avec préméditation, avec sentence de prison à vie sans possibilité de libération conditionnelle (LWOP en américain légal). Michael Dukakis, alors gouverneur du Massachusetts, soutint "vigoureusement" le programme de congé pénitentiaire de week-end destiné à réinsérer des criminels dans la société. Comme Coulter le fait remarquer, les condamnés sans possibilité de libération conditionnelle n'ont pas besoin d'une telle réintroduction, puisqu'ils ne devraient jamais retourner dans la société. Dukakis pensait différemment, et sous sa direction, 82 criminels coupables d'homicide volontaire obtinrent ce congé pénitentiaire, dont Horton.
Horton partit pour le Maryland, où il tortura avec sadisme un résident du Maryland, Cliff Barnes, avant de violer et torturer la fiancée de Barnes, Angela Miller.
Naturellement, cela devint un point de la campagne (d'abord soulevé par Al Gore) pour l'élection présidentielle de 1988. Les gauchistes, cependant, insistèrent pour dire que ce n'était un problème que parce qu'Horton était noir. "La seule raison pour laquelle les Démocrates ont hurlé au racisme dans le cas Willie Horton, c'est parce que c'était le plus grand problème de campagne de tous les temps," écrit Coulter. "Horton était l'essence, le coeur, l'alpha et l'oméga des idées gauchistes au sujet du crime et du châtiment, à savoir : relâchez le coupable. Willie Horton montra exactement au peuple Américain ce qui était erroné dans les théories gauchistes à propos de la criminalité."
Vient ensuite la théorie gauchiste à propos de la vie : elle n'a d'importance que si elle concerne des assassins reconnus (non, s'il vous plaît, ne les grillez pas!), mais pas si nous parlons des innocents non-nés (pompez-les et tout à l'égout!). Pour les gauchistes, comme l'explique Coulter, l'avortement c'est le "Très Saint Sacrement". "Peu importe ce qu'ils prétendent considérer de temps à autre – saper la sécurité nationale, aider les terroristes, opprimer la classe moyenne, libérer les criminels les plus violents – la chose la plus importante à l'agenda des Démocrates, c'est l'avortement," affirme-t'elle.
Il ne fait aucun doute qu'elle a raison. Les politiciens Démocrates ont abandonné à un moment ou un autre tous les groupes qu'ils prétendaient soutenir sauf un – les féministes qui proclament que l'avortement-à-la-demande est un droit-reçu-sans-Dieu. L'éternel et inébranlable soutien des Démocrates pour l'avortement-à-la-demande les condamnerait à la damnation électorale à chaque occasion, dès lors les Démocrates mentent tout simplement à propos de leurs positions de principes.
C'est pourquoi les gauchistes exigent que chaque juge rende hommage à la "sacro-sainte décision" du procès Roe contre Wade, la plus ridicule des décisions de justice dans l'histoire américaine. Voici ce qu'en dit Coulter : "Il n'y a rien, là – rien à discuter au sujet de Roe. Dénoncez, riez-en, tournez ça en ridicule, attaquez, oui. Mais discuter, non."
Le restant du livre est dédié à la réfutation par Coulter des attaques gauchistes, ad hominem et complètement hypocrites, au sujet de la "non-science" de la religion.
La religion n'est pas la science, dit Coulter, mais le gauchisme non plus. Le gauchisme est une religion, purement et simplement : "Ecouter les gauchistes invoquer la sainteté de la 'science' pour promouvoir leurs idées dingues crée le même sentiment de gêne qu'écouter Bill Clinton citant la Sainte Ecriture. Ils charrient ou quoi? Les gauchistes détestent la science. La science peut produire des faits imperméables à leurs gesticulations hystériques."
Evaluer le quotient intellectuel (sauf quand des gauchistes ont un haut quotient), mentionner le fait que le SIDA affecte essentiellement les homosexuels et les bisexuels (et leurs épouses), empêcher les poursuites judiciaires pas sérieuses basées sur une pseudo-science (voir Edwards, John); utiliser des cellules-souches d'adulte (bien que les cellules embryonnaires soient préférées); les implants mammaires (sauf si utilisés pour de la pornographie) – tout cela se voit opposé de façon absurde par les gauchistes.
Ce qui m'est le plus cher, en tant qu'étudiant en droit à Harvard, c'est l'empoignade de Coulter contre la bizarre attaque gauchiste contre l'ancien président d'Harvard, Lawrence Summers, qui a eu l'audace de suggérer que les différences entre homme et femme pourraient ne pas être causées par la société, mais plutôt – glips! - par la nature : "Ces délicates fleurs de serre (les femmes professeurs d'Harvard) ont une réponse complètement névrosée à quelque chose qu'autrui a dite – et puis agissent comme si c'était la faute de Summers. Il n'y a qu'une femme qui aurait pu botter en touche de la sorte. Si je vous frappe avec une masse, c'est ma faute. Mais si je propose une idée scientifique et vous en vomissez, je pense que c'est vraiment plutôt de votre faute." Ecoutez! Ecoutez!
Après avoir établi la preuve du catéchisme gauchiste, Coulter tourne pour finir son lance-roquette contre le fondement du gauchisme lui-même : le Darwinisme. Coulter taille systématiquement en pièce les études citées pour soutenir l'hypothèse de l'évolution des espèces, qui sont souvent des exercices spéculatifs ou des falsifications religieusement acceptées. "Ce ne sont pas des scientifiques couverts de craie travaillant avec leurs éprouvettes et bec Bunzen," écrit-elle. "Ce sont des fanatiques religieux pour qui l'évolution doit être vraie, et la moindre preuve du contraire – y compris, par exemple, un fossile entier retrouvé – est quelque chose qui doit être repoussée par une excuse fantaisiste, du genre 'notre preuve ne s'est pas fossilisée'."
Mais l'évolution n'est pas seulement une théorie religieuse, affirme Coulter. Il y a une raison pour laquelle Marx et Hitler se sont reposés sur le Darwinisme afin d'appuyer leurs monstrueuses visions du monde. Coulter cite le "Mein Kampf" d'Hitler, dans lequel il proclamait que son but était "de promouvoir la victoire du meilleur, du plus fort, et de demander la soumission du moins bon et du plus faible. (en accord avec) la volonté éternelle qui régit cet univers." Quand vous retirez Dieu du tableau, dit Coulter, l'homme devient un autre animal, un de plus, se battant pour la survie du plus fort.
Bien entendu, le livre "Godless" a provoqué chez les gauchistes une crise d'apoplexie. Au lieu de combattre le principal argument du livre de Coulter, les gauchistes (et quelques conservateurs) ont cherché la petite bête dans un passage de la page 103, au 5ème chapitre de Coulter. L'axe central du chapitre est que les Démocrates ne savent pas gagner la bataille des idées, et ont donc choisit de n'envoyer "que des messagers auxquels nous n'aurions pas le droit de répliquer. C'est pourquoi tous les porte-parole des Démocrates de nos jours sont des femmes pleurnichardes et hystériques."
Coulter s'en prend en particulier à ces "Jersey Girls", 4 veuves partisanes du gauchisme, dont les époux ont été assassinés le 9 septembre 2001. Voici le passage incendiaire, dans son contexte : "Ces femmes obsédées par elles-mêmes semblent réellement pas conscientes du fait que le 9 septembre fut une attaque contre toute notre nation, et agissent comme si l'attaque terroriste n'avait eu lieu que contre elles. Ces femelles sont millionnaires, adulées de la télévision et dans les articles les concernant, se délectant de leur statut de célébrités et traquées par les chasseurs de chagrins. Je n'ai jamais vu des personnes savourant si fort le décès de leur maris."
La sénatrice Hillary Clinton (Démocrate, New York) répondit nonchalamment à ce passage : "Peut-être aurait-il fallu appeler son livre 'Sans Coeur'."
Le sénateur John Kerry (Démocrate, Massachusetts), candidat Démocrate à l'élection présidentielle 2004 (et favori de la "Jersey Girl") déclara de même "nous devons tous pour les familles des victimes du 9 septembre 2001, qu'Ann Coulter calomnie si fort, bien plus que de l'indignation. Nous leur devons de la gratitude. Et nous leur devons aussi d'avoir attiré notre attention là vers où elle l'ont eue quand, au milieu de leur affliction, elles se sont redressées pour demander des réponses et une action d'un gouvernement qui invoquait la mémoire de leurs défunts maris pour raisons politiques."
Rien que ça. Je comprend qu'Hillary n'aie pas envie de lire "Godless", et je comprend que John Kerry aie une dette de remerciement envers les "Jersey Girls" qui lui ont permit de réduire ses frais de campagne promotionnelle. Cependant, il vaut la peine de lire le contexte de la citation. Il est bien clair que Coulter ne prétend pas que les Jersey Girls ont fait sauter le bouchon de champagne lorsque les avions ont frappé les Twin Towers de Manhatan – elle affirme qu'elles ont tiré parti du moindre microphone qu'on leur a tendu pour se poser en expertes en sécurité nationale, puis à revendiquer le sanctuaire de la victime lorsqu'attaquées politiquement. Il ne fait aucun doute que ceci est absolument vrai.
Kerry prouve que Coulter a raison lorsqu'il jacasse à propos de la dette de gratitude que nous aurions envers les Jersey Girls pour avoir su, sans penser à elles-mêmes, ravaler leur chagrin et fustiger l'administration Bush.
Dorothy Rabinowitz du "Wall Street Journal" a fait exactement le même constat que Coulter (OpinionJournal.com, 14 Avril 2004): "A présent, il n'y a plus personne à qui pourrait manquer ce lugubre spectacle des veuves, drapées dans leur statut de victimes, alors qu'elles n'ont de cesse de pousser des cris toujours plus stridents sur la manière dont le gouvernement aurait échoué." Certes, la manière de le dire de Coulter est plus directe que celle de Rabinowitz. Mais c'est pour cela que Coulter est Coulter. Et c'est pour cela que "Godless" est si délicieusement bon.
Le gauchisme est tombé à cour d'idées, alors il cherche à clore le débat. Les criminels doivent être libéré parce que les tribunaux le disent. L'avortement à la demande doit être accordé parce que (1) des femmes le disent, et vous n'êtes pas une femme, ou si vous en êtes une, taisez-vous, car vous n'avez pas avorté, et (2) les tribunaux le disent. Le système d'éducation publique ne peut pas être réformé parce que si vous voulez le réformer, c'est que vous détestez les
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Justice, crimes & victimes – illustration de l'actualité du livre d'Ann Coulter aussi pour la Belgique :L'inadmissible sortie admise
L'incompréhension, la révolte, l'incrédulité, la consternation..., tels sont, la plupart du temps, les sentiments partagés, après avoir appris que Mariusz O., un des deux jeunes Polonais, auteurs présumés du meurtre de Joe Van Holsbeeck, a assisté le 16 août dernier au match de football Belgique/Kazakhstan au stade d'Anderlecht. 28/08/2006 0:00
Lire la suite :
http://www.lalibre.be/article_print.phtml?art_id=302636
La mère de Joe choquée
Françoise Van Holsbeeck, mère de Joe Van Holsbeeck, tué pour son MP3 à la gare centrale de Bruxelles, s'est dite déçue, étonnée et choquée, par l'autorisation de sortie accordée à un des deux meurtriers présumés de son fils. Elle l'a dit au journal télévisée de RTL-TVI. Mariusz O., 16 ans, détenu à l'IPPJ de Braine-le-Château qui dépend de la Communauté française, a assisté le 16 août dernier avec un éducateur au match de football Belgique-Kazakhstan. J'ai du mal à comprendre. C'est un cadeau qu'on lui a fait. Il est sanctionné. Il est puni et on lui offre un match de football, a-t-elle déclaré. by internet@lesoir.be (Avec les rédactions du Soir en ligne, du Soir, d’AFP, d’AP et de Belga) on 26/08/2006 21:21
http://www.lesoir.be/actualite/le_fil_info/index.shtml#465184
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Voici une complexe réflexion sur le sujet par le philosophe du paradoxe, l'Anglais Chesterton
G. K. Chesterton & le "saint athéisme"
http://southern-orthodoxy.blogspot.com/
Mais l'expansion dont je parle était bien plus néfaste que tout ceci. J'ai remarqué que le matérialiste, comme le fou, est en prison; dans la prison d'une pensée unique. Ces gens semblent trouver particulièrement inspirant de persister à dire que la prison est très grande. La taille de cet univers scientifique n'a apporté à qui que ce soit nouveauté ou soulagement. Le cosmos s'étend à l'infini, mais même dans sa plus sauvage constellation, on ne trouverait quoique ce soit de vraiment intéressant; quelque chose comme, par exemple, le pardon ou la volonté libre. La grandeur ou l'infini du secret de son cosmos n'y a rien ajouté. C'était comme raconter à un prisonnier de la prison de Reading qu'il pourrait se réjouir d'apprendre que la prison s'étendait à présent sur la moitié du pays. Le gardien n'aurait rien d'autre à montrer à cet homme que encore et toujours des longs corridors éclairés par des lumières blafardes et vides de tout ce qui est humain. C'est ainsi que ces "expanseurs" de l'univers n'avaient rien d'autre à nous montrer sinon encore et toujours plus de corridors infinis d'espace éclairés par des soleils blafards et vides de tout ce qui est divin.
Au royaume des fées, il y avait eu une véritable loi; une loi qui pouvait être enfreinte, car la définition d'une loi, c'est quelque chose que l'on sait enfreindre, briser. Mais la machinerie de cette prison cosmique était quelque chose que l'on ne pouvait pas briser; car nous-mêmes n'en étions qu'un rouage. Nous étions soit incapables de faire des choses, soit destinés à les faire. L'idée de la condition mystique avait tout à fait disparu; l'on ne pouvait ni avoir la fermeté de s'en tenir aux lois ni l'amusement de les enfreindre. La taille de cet univers n'avait rien de la fraîcheur et de l'élan que nous avons loué dans l'univers du poète. Cet univers moderne est littéralement un empire; c'est-à-dire, c'est vaste, mais ce n'est pas libre. On est entré dans des pièces de plus en plus grandes et sans fenêtres, des pièces de taille Babylonienne; mais on n'a pas trouvé la moindre fenêtre ou un soupçon d'air frais venant de l'extérieur.
Leurs parallèles infernaux semblent augmenter avec la distance; mais pour moi, toutes les bonnes choses viennent à point, les mots par exemple. Ainsi, trouvant que cette glorification du grand cosmos était si insatisfaisante pour mes émotions, j'ai commencé à discuter un peu à son égard; et j'ai vite trouvé que toute cette attitude était encore plus superficielle que l'on aurait pu le croire. D'après ces gens, le cosmos était une chose puisqu'il avait une règle ininterrompue. Seulement (comme ils diraient) tout en n'étant qu'une chose, c'est aussi la seule chose qui soit. Pourquoi, alors, devrait-on s'inquiéter particulièrement de le dire grand? Il n'y a rien à quoi le comparer. Cela aurait autant de sens de le dire petit. Un homme pourrait dire "j'aime ce vaste cosmos, qui grouille d'étoiles et avec ses foules de créatures divers." Mais dans ce cas, pourquoi un autre ne pourrait-il pas dire "J'aime ce petit cosmos confortable, avec son nombre raisonnable d'étoiles et sa belle petite réserve d'êtres vivants que j'aimerais voir?" L'une et l'autre phrases sont aussi valables; elles ne sont que de simples opinions. C'est une simple opinion de se réjouir que le soleil est plus grand que la terre; mais c'est une opinion bien plus raisonnable de se réjouir que le soleil ne soit pas plus grand qu'il ne l'est. L'homme choisit de ressentir une émotion à propos de la taille du monde; pourquoi ne pourrait-il pas choisir de ressentir quelque chose à propos de sa petitesse?
Il se fait que j'ai eu cette émotion. Lorsque quelqu'un aime quelque chose, il en parle par des diminutifs mignons, même s'il s'agit d'un éléphant ou d'un surveillant de baignade. La raison est que ce quelque chose, aussi grand puisse-t'il être, peut être considéré comme complet ou comme étant petit. Si les moustaches d'un soldat ne suggéraient pas une épée ou ou les défenses une queue, alors l'objet pourrait être grand parce qu'il serait non-mesurable. Mais du moment que vous pouvez imaginer un surveillant de plage, vous pouvez l'imaginer petit. Du moment que vous voyez vraiment un éléphant, vous pouvez l'appeler "petit". Si vous pouvez faire une statue de quelque chose, vous pouvez en faire une statuette. Ces gens professaient que l'univers était une chose cohérente; mais ils n'aimaient pas l'univers. Mais j'aimais affreusement beaucoup l'univers et je voulais en parler par un diminutif. Je l'ai souvent fait; et il n'a jamais semblé s'en soucier.
En fait et en vérité, j'ai senti que ces ridicules dogmes naturalistes étaient mieux exprimés en appelant le monde petit qu'en l'appelant grand. Car dans cet infini il y avait une sorte de négligence qui était l'inverse du soin intense et pieux que j'ai senti en touchant l'inestimable et le péril de la vie. Ils ne montraient qu'un beau gâchis; mais j'ai senti une sorte d'économie sacrée. Car l'économie est bien plus romantique que l'extravagance. Pour eux, les étoiles n'étaient qu'un revenu éternel d'un demi-penny; moi, face au soleil doré et à la lune argentée, je me suis senti comme un écolier se sent quand il a reçu un souverain et un shilling [un "sovereign" valait une livre en or].
Gilbert Keith Chesterton
Extrait du chapitre 4 (original, en ligne) de "Orthodoxy"
ou en français (en livre, hélas épuisé)
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"La vérité doit forcément être plus étrange que la fiction car la fiction n'est qu'une création de l'esprit humain et, par conséquent, est à sa mesure."Gilbert Keith Chesterton
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4% seulement d'athées convaincus en Russie - statistiques
http://www.interfax-religion.com/?act=news&div=1886
Moscou, 24 Août 2006, 12:30, Interfax – Le Centre de Recherche sur l'Opinion
Un Russe sur 5 se considère comme croyant et s'efforce d'observer tous les rites religieux de sa religion. 42% se considèrent comme croyants plutôt qu'incroyants, pendant que 18% des personnes interrogées disent croire dans une puissance divine, rapportait ce jeudi la Rossiyskaya Gazeta.
Les sociologues notent que le nombre de croyants qui observent les prescriptions religieuses et rites est le plus important chez les plus de 60 ans (35%). Les femmes font plus attention aux rites que les hommes (respectivement 27 et 16%).
Les statistiques montrent que l'opinion publique bascule en faveur de l'introduction de l'institution de chapelains et autres clercs dans l'armée. 53% des personnes interrogées disent que cela devrait être fait à tout prix, alors que 18% y voient autant d'avantages que d'inconvénients.
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In fine, la parole en revient toujours à la Parole de Vie... tout était déjà dit il y a des millénaires d'ici... encore faut-il...Les cieux racontent la gloire de Dieu * et le firmament publie l'oeuvre de Ses mains.
Le jour en fait au jour le récit * et la nuit le répète à la nuit.
Ce n'est pas un récit, ce ne sont point des paroles * leur voix ne se fait pas entendre, mais leur tracé apparaît à toute la terre
leurs accents atteignent les confins du monde * Dieu a dressé là comme une tente pour le soleil
semblable à l'époux sortant de la chambre nuptiale * plein d'enthousiasme comme un athlète, il est prêt à fournir sa carrière.
Il se lève aux confins du ciel, et sa course le mène jusqu'à l'autre bout * sans que rien n'échappe à son ardeur.
La Loi du Seigneur est parfaite, elle réconforte l'âme * le code du Seigneur est sûr, il rend sages les simples.
Les Préceptes du Seigneur sont droits, ils réjouissent le coeur * le Commandement du Seigneur est lumineux, il éclaire les yeux.
La crainte du Seigneur est pure, elle subsiste éternellement * les Jugements du Seigneur sont vrais, ils sont tous également justes.
Ils sont plus désirables que l'or, qu'un lingot d'or fin * plus délectables que le miel, que le miel ruisselant du rayon.
Aussi Ton serviteur les accueille * et il cherche à les mettre en pratique.
Toutefois qui peut discerner ses propres égarements? * Purifie-moi de ceux qui m'échappent!
Préserve aussi Ton serviteur de l'orgueil * qu'il ne domine pas en moi.
Alors je serai intègre * et pur de tout péché grave.
Puissent mes paroles T'agréer, puissent Te plaire les pensées de mon coeur * Seigneur, mon rempart et mon Sauveur.
Gloire au Père et au Fils : et au Saint Esprit.
Comme il était au commencement, maintenant et toujours : aux siècles des siècles. Amen.
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Mon fils, conduis-toi avec douceur, et plus que l'estime des hommes, tu t'attireras leur affection. Plus tu es grand, plus tu dois t'humilier en tout, et devant Dieu tu trouveras grâce; parce qu'à Dieu seul appartient la toute-puissance, et c'est par les humbles qu'il est (vraiment) honoré. Ne cherche pas ce qui est trop élevé pour toi, n'essaie pas de pénétrer ce qui te dépasse, mais pense toujours à ce que Dieu t'a commandé. Ne sois pas curieux de connaître le grand nombre de ses
oeuvres, car il ne t'est pas nécessaire de voir de tes yeux ses secrets. Garde-toi d'une recherche exagérée de choses superflues, et ne sois pas curieux de connaître le grand nombre des oeuvres de Dieu . Car à toi, nombre de choses ont été révélées, qui dépassent la portée de l'esprit humain. Leurs propres opinions en ont séduit un grand nombre, leur propre sens les a emprisonnés dans la vanité. Le coeur dur finira par être malheureux; qui aime le danger y périra. Le coeur qui chemine par deux voies ne réussira pas, et l'homme au coeur pervers y trébuchera. Le coeur pervers sera accablé de chagrins, et le pécheur ajoutera péché sur péché. Point de guérison pour l'assemblée des orgueilleux,
car à leur insu la tige du péché s'enracine en eux. Le coeur du sage se manifeste par sa sagesse, l'oreille bonne écoute la sagesse avec une ardente avidité.
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