Matines
Psaume 118,1-35
Ezéchiel 18,1-4;25-35
Saint Matthieu 5,27-37
Prière de "Collecte" pour Carême II
O Dieu tout-puissant, qui vois que nous n’avons de nous-mêmes nulle force pour nous venir nous-mêmes en aide; garde-nous tant extérieurement nos corps qu'intérieurement en nos âmes; afin que nous soyons protégés de tous les accidents qui pourraient arriver à nos corps, et de toutes les mauvaises pensées qui pourraient assailir et blesser nos âmes.Par Jésus-Christ notre Seigneur, Qui vit et règne avec Toi et le Saint-Esprit, Dieu Un, pour les siècles des siècles.
Liturgie :
1 Thes 4,1-8
Saint Matthieu 15,21-28 : "Jésus partit de là Se retirer dans les environs de Tyr et Sidon. Et voilà qu'une Cananéenne, originaire de ce pays, s'écria: "Seigneur, Fils de David, aie pitié de moi! Ma fille est cruellement tourmentée par un démon." Jésus ne répondit mot. Et Ses disciples vinrent Lui dire avec insistance: "Renvoie-la; elle nous poursuit de ses cris." Il répondit: "Ma mission se borne aux
HOMÉLIE DU DIMANCHE DE CARÊME 2
Le ton général des Collectes, Épîtres et Évangile de ce dimanche et de toutes les Liturgies de la semaine qui s'ouvre est celui de la discipline du Carême. C'est un appel à vaincre la partie sensuelle de notre nature en demandant sérieusement, quand nous sommes tentés, à pouvoir participer à la puissance de Celui Qui a été tenté, et cependant en est sorti victorieux. Le triomphe de notre Seigneur sur Satan (proclamé la semaine dernière) est à mettre en parallèle avec le triomphe de l'Évangile de la Liturgie de ce jour (Matthieu 15,21). La fille de la Cananéenne était possédée un peu de la même manière que d'autres dans l'Évangile, quoique nous n'en sachions en fait rien, parce qu'il était habituel d'attribuer toutes les maladies à la possession, mais elle était sûrement fort malade. La confrontation de Jésus avec satan, au désert, s'était achevée quand Jésus avait oeuvré dans le cadre de ses limites humaines pour battre satan. En fait, Il n'avait pas fait grand chose de plus que ce que les Apôtres auraient pu faire par la suite. Là, et dans les miracles contre les possessions, Jésus utilise la puissance Divine pour vaincre le mal. Ici, nous voyons Jésus utiliser la formule de base qu'Il utilisera si souvent : "ta Foi t'a guérie". Il insista pour le bien de la suppliante et pour les spectateurs, sur le fait que c'était la foi de la suppliante, ou d'autrui, qui avait rendu la guérison possible. Il était nécessaire, au moins dans ce cas, d'être simple, d'avoir une confiance absolue et sans complexe, sans le moindre doute, dans le fait que Jésus pourrait accomplir le résultat espéré parce qu'Il était Celui qu'Il était. Ensuite il était nécessaire qu'on fasse appel à Lui pour réaliser la guérison – dans leur foi et dans leur démonstration de foi. Dans le cas de Ses Disciples, quand ils avaient besoin d'accomplir de telles guérisons et des exorcismes, il était nécessaire qu'ils aient l'absolue certitude que le miracle serait accomplit par Lui grâce à leurs prières et gestes. Dès lors que la foi était présente, la puissance Divine pouvait se libérer et le miracle s'accomplir. Sans la présence de la foi, rien ne pouvait se produire, comme ils ont eu la désagréable sensation de le constater en certaines occasions. C'est dans le contexte d'un tel échec dans un exorcisme que le Christ a lié le plus fortement jeûne et foi au succès de la prière (Math. 17,21). Cette foi est nécessaire non seulement pour accomplir les guérisons et réaliser les miracles, mais aussi, plus important, elle nous est nécessaire afin que nous ayons l'espérance du Salut. C'était et c'est d'une particulière importance. Une telle foi est en premier lieu un don de Dieu – ce n'est pas quelque chose que nous nous fabriquons. On l'acquiert en aspirant à la recevoir et en la demandant avec insistance. Comme Christ l'a conseillé (Math. 7,7; Luc 11,9) : demandez avec insistance, et il vous sera donné, et c'est pour avoir la foi que nous devons demander, et continuer à demander. Mais qu'est-ce que c'est que cette foi? Nous utilisons sans cesse ce terme de "foi", et c'est encore un autre de ces mots du jargon Chrétien qui intimide ceux qui viennent se renseigner et qui trouble les fidèles. Je suis certain qu'un bon nombre s'éloigne sans bruit de l'Église parce qu'ils sont sans arrêt frappés par ce mot (entre autres) et que nous leur donnons, nous, le sentiment qu'ils sont des étrangers qui jamais n'y parviendront. Alors donc, qu'est-ce que cette "foi"? Une réponse brève et cependant exacte, c'est que c'est une combinaison de croyance et de confiance. La partie "croire" est, en premier lieu, l'assentiment à la vérité contenue dans la Révélation de Dieu, en particulier comprenant la juste croyance dans l'actualité du Christ et dans Sa Divinité, telle que contenues dans la Bible et la tradition de l'Eglise. La partie "confiance" est la confiance en Christ comme étant Celui Qui va sauver le croyant, Qui va agir au mieux des intérêts spirituels du croyant, en tout temps. Voilà un bon résumé de ce qu'est la "foi". C'est au-delà de la raison humaine (supra-rationnel), dès lors ce n'est pas une réalisation de notre intelligence. C'est en premier lieu un don de Dieu et c'est, dans son état le plus avancé, un début d'union de la volonté du croyant avec celle de Dieu. Celui qui a la foi aspire à vouloir ce que Dieu veut. Il réussira rarement, mais il voudra toujours y parvenir. Pour éviter toute confusion : un autre terme est souvent utilisé : "La Foi" se réfère au corpus de la vérité tel que contenu dans les Ecritures canoniques, les définitions des 7 premiers Conciles Oecuméniques, et les Credo de l'Eglise – qui ensemble avec les enseignements des Pères de l'Eglise, forment ce que nous appelons la Tradition de l'Eglise.
Saints qui ont soutenu le Rite Occidental dans la sainte Orthodoxie
Abbé Léon + vers 990, fondateur du monastère de Rite Occidental "Amalfion", sur le Mont Athos. Ce monastère continua dans le Rite Occidental plus de 2 siècles après le Grand Schisme.
Saint Tikhon (Belavin), patriarche de Moscou. Adressa une demande pour le Rite Occidental auprès du Saint-Synode de Russie, 1904-07, Martyr + 1925.
Saint Raphaël (Hawaweeny), chorévêque de saint Tikhon (Belavin) + 1915.
Saint Jean (Kochuroff) - assistant de Saint Tikhon (Belavin), Martyr + 1918.
Saint Gorazd (Pavlik) – évêque du diocèse de Rite Occidental de Prague (fondé en 1989). Martyr + 1941.
Saint Jean (Maximovitch) de Shanghai, Archevêque de Bruxelles, a lui-même célébré la Liturgie Occidentale, supervisa l'Église Orthodoxe de France de Rite Occidental et consacra Jean-Nectaire, l'évêque de Rite Occidental. + 1966.
Aucun saint Orthodoxe n'a jamais condamné ou parlé contre le Rite Occidental dans la sainte Orthodoxie.
Hiéromoine Michael,
abbé du monastère Saint-Petroc
extrait du sacramentaire-pontifical Saint-Colman, usage autorisé dans les paroisses de Rite Orthodoxe Occidental au sein de l'Église Orthodoxe Russe Hors Frontières (EORHF)
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Publié ce 3 mars, en la fête de saint Guénolé

Certaines sources disent que la naissance aurait eu lieu au Pays de Galles. Peu importe!
Dès sa plus tendre enfance, il a été confié à un monastère. Sur l'Île Verte, il est devenu disciple de Saint Budoc (9 décembre). Il a longtemps pensé suivre les pas de Saint Patrick (17 mars) en Irlande, mais a finalement fondé le monastère dont il devint abbé, celui de Landevennec près de Brest, dans la Cornouaille Bretonne. Il y a plusieurs églises de Cornouailles Brittannique dédiées à Saint Winwaloe, y compris Landewednack dans la Péninsule de Lizard et Gunwalloe, qui semble indiquer qu'il était en relation avec la région.
Un longue "Vita S. Winwaloei v. Wrdisten" a été composé à Landevennec vers 880 – très romancée. Une autre plus brêve existe aussi - connaissant leurs méthodes de falsification sans la moindre gène (et c'est prouvé), on ne sous-estimera pas le rôle des copistes d'après le Schisme dans certaines affirmations qu'on y retrouve... Encore un de nos saints Pères qui est malmené, quelle misère!
Le culte de Saint Guénolé est toujours vivant même dans cette Bretagne devenue massivement hétérodoxe (et largement repaganisée). Saint Guénolé s'est pieusement endormi dans le Seigneur en 523.
Au fond, à droite de l'ancien autel, une statue du 16ème siècle. Paraît que c'est notre père saint Guénolé. Ben voyons... il ressemble à un de ces cardinaux du vatican de l'époque, avec vêtements efféminés et bagues à chaque doigt, pierreries partout sur le costard. Il a fallu que le sculpteur n'aie jamais rien connu de la vie du saint pour l'affubler de la sorte. C'est honteux. Vivement qu'un bon iconographe ou enlumineur Orthodoxe reprenne le travail là où le fil a commencé à s'interrompre, il y a près de 1200 ans en ce qui concerne cette région-là.

Saint Guénolé vénéré en Italie Orthodoxe? Hé oui!
"Saint Guénolé dans d'anciennes litanies arétines de l'église Sainte-Flore et Sainte-Lucille" (9ème siècle)
http://cat.inist.fr/?aModele=afficheN&cpsidt=15083146
The Saints of Cornwall - Complete set of 6
D. H Doble
http://www.llanerchpress.com/
Vie résumée en anglais, du message "Celtic Saints" du hiéromoine Ambrose (EORHF, Nouvelle Zélande) :
http://groups.yahoo.com/group/celt-saints/message/2598
Saint Guénolé de Cornouaille
http://la-france-orthodoxe.net/fr/saint/guenole
Informations sur Wikipedia. On y voit clairement se dessiner le Schisme, avec les Francs tombés dans l'hérésie qui commencent à imposer par l'épée leurs idées un peu partout en Occident. On n'est qu'en 813, Ludovicus Pius regnantes... (Louis le Débonaire)
http://fr.wikipedia.org/wiki/Abbaye_de_Land%C3%A9vennec
http://fr.wikipedia.org/wiki/Saint_Gu%C3%A9nol%C3%A9
Un peu fumeux mais charmant, "la légende de la ville d'Ys", un de ces romans médiévaux où saint Guénolé se retrouve mèlé. Avec nombre de saints de terres Celtiques, les auteurs médiévaux les mélangeront à leurs romans et adaptations de mythes plus anciens, au risque de décrédibiliser le saint que souvent aussi, ils pensaient honorer.. L'enfer est pavé de bonnes intentions, n'est-ce pas?
Tropaire de saint Guénolé
Comme exemple des moines et soutien du roi, tu fus, o Guénolé, un des trois rayons de la Lumière du Salut éclairant la Cornouaille. Ascète inlassable, tu portas en tout lieu la Parole du Sauveur Ami des hommes. Prie-Le sans cesse, pour qu’Il sauve nos âmes.Merci pour cet air des côtes que vous nous permettez de respirer,
exilés dans nos vertes Ardennes!
Kenavo!
exilés dans nos vertes Ardennes!
Kenavo!