"Ô étrange Église Orthodoxe, si pauvre et si faible, qui se maintient comme par miracle à travers tant de vicissitudes et de luttes. Église de contrastes, à la fois si traditionnelle et si libre, si archaïque et si vivante, si ritualiste et si personnellement mystique.
Église où la perle de grand prix de l'Évangile est précieusement conservée, parfois sous une couche de poussière. Église qui souvent n'a pas su agir, mais qui sait chanter comme nulle autre la joie de Pâques."
P. Lev Gillet ("Un moine de l'Eglise d'Orient)

14 avril 2007

Dynamis/Samedi Radieux : la repentance de Ninive

Samedi Radieux – 14 avril 2007 – Le Christ est Ressuscité!
Martyr Thomaïs d'Alexandrie
4ème Vigile Pascale
Jonas 3,1-10
"Une seconde fois la parole du Seigneur fut adressée à Jonas en ces termes: "Debout! en route pour Ninive, la grande ville, et fais-lui connaître le message dont Je t'ai chargé."
Jonas se mit en route et se rendit à Ninive selon l'ordre du Seigneur. Ninive était, devant Dieu, une très grande cité: il fallait 3 jours pour la parcourir. Jonas s'y avança l'espace d'une journée en prêchant: "Encore 40 jours, et Ninive sera détruite!"
Les Ninivites crurent en Dieu. Ils proclamèrent un jeûne, endossèrent des sacs, du plus grand au plus petit. Le fait parvint à la connaissance du roi de Ninive; il se leva de son trône, se dépouilla de son manteau, se couvrit d'un sac et s'assit sur la cendre. Puis on fit crier dans la ville, par ordre du roi et des grands, ce décret: "Défense est faite aux hommes et aux animaux, tant le gros que le menu bétail, de rien manger, de rien paître, de rien boire. Hommes et bêtes endosseront des sacs. Tous invoqueront Dieu à haute voix; tous renonceront à leur conduite perverse et à la violence dont leurs mains se sont rendues coupables. Peut-être Dieu se ravisera-t-Il, laissera-t-Il calmer l'ardeur de Son courroux, et renoncera-t-Il à nous perdre."
Devant leur attitude, voyant comment ils renonçaient à leur conduite mauvaise, Dieu revint sur Sa détermination de les mettre à mal: il ne l'exécuta point."

Actes d'Apôtres 3,11-16
Évangile : saint Jean 3,22-33


Le prophète rechignant III : Jonas 3,1-10 LXX, en particulier le verset 5 :"Les Ninivites crurent en Dieu. Ils proclamèrent un jeûne, endossèrent des sacs, du plus grand au plus petit."

Le style du Livre de Jonas est invariablement laconique, de sorte que les lecteurs doivent régulièrement imaginer la plupart des développements entre les événements. Par exemple, on ne nous dit virtuellement rien de la prophétie de Jonas à Ninive, seulement qu'il s'exprima selon le message dont Dieu l'avait chargé (v. 2). En retournant au premier chapitre pour revoir quelles étaient les instructions originelles de Dieu, nous ne trouvons que ce simple commandement de se lever, d'aller à Ninive, la grande ville, et d'y prêcher, car l'écho du mal qui s'y commettait était monté jusqu'à Dieu (Jon. 1,2). En dehors de ces maigres informations, la péricope rapporte que le prophète a aussi dit "encore 40 jours, et Ninive sera détruite" (Jon 3,4 LXX). En lisant un récit aussi avare en détails explicatifs, fait croître l'appréciation que l'on peut avoir de la réponse des Ninivites : "les gens de Ninive crurent en Dieu" (v. 5).

Le récit qui suit révèle que les Ninivites répondirent d'une manière agréable à Dieu – par la repentance. Ils affirmèrent que le Jugement de Dieu concernant leur état spirituel était correct (v. 5); ils se lamentèrent sur leurs péchés (v. 8), manifestèrent un véritable regret pour leurs fautes (v. 5-7), et y mirent effectivement fin, et ils renoncèrent à leur conduite perverse (v. 8). Ils acceptèrent l'entière responsabilité pour toute la violence qui se commettait par leurs mains (v. 8), et ne tentèrent pas d'en imputer la responsabilité à Dieu, et au contraire, s'en remirent à Sa volonté (v. 9).

Dieu, Qui n'est pas sensible aux faux-semblants, avait perçu qu'ils s'étaient détournés de leurs péchés, et dès lors, Il retint Sa main et n'appliqua pas le Jugement pour lequel les Ninivites s'étaient préparés.

L'histoire rapporte qu'à une certaine période, les conditions prévalant dans l'empire Assyrien auraient pu encourager à une authentique et prompte repentance, agréable à Dieu, de la part des citoyens et dirigeants de Ninive – comme cela aurait été le cas avec une prédication d'un Jonas concernant l'imminente chute de la ville (cfr v. 4). A l'époque propice, la force militaire du pays était faible, ils avaient récemment perdu les importantes places fortes de Karkemish, Militene et Commagène. Il y a un jour de juin de cette période où les chroniques des Assyriens rapportent une éclipse de soleil totale. Parmi les propres textes de présages de Ninive, on y lit que suite à une éclipse solaire, "le roi mourra, une pluie s'abattra du ciel et inondera le pays. Il y aura une famine et une divinité frappera le roi et le feu consumera le pays."

Soyons attentifs à ce que le Seigneur enseigne dans ce passage de la Bible : ce n'était pas en ce Jonas que le peuple de Ninive cru. Ils prirent Dieu au mot. Le prophète accomplit sa mission en allant à la grande ville et proclamant la parole de Dieu à ce peuple païen – comme Dieu le lui avait commandé de faire; et les Ninivites crurent Dieu. On ne nous parle pas de la moindre discussion entre les Ninivites et Jonas. Ils se soumirent au Seigneur. Veillons dès lors à nous aussi nous repentir comme l'ont fait les Ninivites.

Avant tout : souvenons-nous que la vie du Chrétien Orthodoxe se caractérise comme étant une vie de repentance. Dès lors, même maintenant, en période de Pâques, avec toute la joie de la Fête, comme la stichère de Pâques nous le recommande,
"rayonnons de joie en cette solennité,
embrassons-nous les uns les autres,
disons 'Frère' même à ceux qui nous haïssent,
pardonnons tout à cause de la Résurrection."
Nous sommes appelés à cesser d'être impitoyable, à cesser tout mauvais comportement et toute violence de nos mains (v. 8), exactement comme les Ninivites.

Devrions-nous être nonchalants au point de penser que Dieu sera épaté par l'impressionnante solennité de notre célébration de la Grande et Sainte Pâques, et ensuite manquer de pardonner et de repousser nos mauvais comportements, que nous serions en danger de passer à côté du message de Dieu. Pourquoi donc est-ce que les Ninivites ont cru en Dieu? Parce qu'ils ont su qu'Il lisait dans leurs coeurs. Dès lors, nous aussi repentons-nous, et soyons sauvés!

Rends-nous dignes, ô Maître Qui aime l'humanité, de prendre part à Tes terribles Mystères : pour la rémission des péchés, pour le pardon, et pour l'héritage du Royaume des Cieux.



QUELQUES CITATIONS DE PÈRES DE L'ÉGLISE
http://www.saintedwardbrotherhood.org/0407/shepherd1.html


"Les Apôtres et leurs disciples traitaient la religion avec tant de circonspection qu'ils ne permettaient à personne de ne fut-ce qu'être en présence d'une parole de qui que ce soit qui s'était détourné de la Vérité."
Saint Bède le Vénérable, moine de Jarrow, + 735

"Dieu n'est pas dans la force, mais dans le droit."
Saint Alexandre Nevsky, + 1263

"Évitez de communier avec ceux avec qui vous ne devriez pas communier, et de commémorer ceux qui ne devraient pas être commémorés."
Saint Marc d'Éphèse, + 1447

"Bien que le nom de Chrétien sera entendu partout sur terre, et que partout il y aura des églises et des Offices religieux, tout cela ne sera qu'apparence, parce qu'à l'intérieur sera la véritable apostasie."
Saint Théophane le Reclus, + 1894

"La discipline de l'Église est capable de préserver son efficacité aussi longtemps qu'elle est un reflet réel de la conscience hiérarchique de la catholicité de l'Église; et la discipline en elle-même ne saurait jamais remplacer cette conscience."
Nouveau Hiéromartyr Cyril (Smirnov) métropolite de Kazan et Sviiazh, (1863-1937) (premier Locum Tenens du patriarche saint Tikhon de Moscou)



13 avril 2007

Dynamis/Vendredi Radieux : la prière de Jonas (& Marie, Source de Vie)

Vendredi Radieux – 13 avril 2007 – Le Christ est Ressuscité!

La Mère de Dieu, Source de Vie
4ème Vigile de Pâques :
Jonas2,1-11
"Le Seigneur commanda à un grand poisson d'engloutir Jonas. Trois jours et trois nuits, Jonas demeura dans le ventre du poisson et, du fond de ses entrailles, il adressa cette prière au Seigneur son Dieu.
"Dans ma détresse, j'ai invoqué le Seigneur et Il m'a répondu. Du sein du séjour des morts je T'ai imploré, et Tu as entendu ma voix. Tu m'as jeté dans l'abîme, au sein des eaux; les ondes m'enveloppaient. Toutes Tes vagues, tous Tes flots passaient sur moi. Je me disais déjà: Je suis rejeté de devant Tes yeux. Comment reverrai-je encore Ton saint Temple? Les eaux m'environnaient jusqu'à la gorge, l'abîme me cernait, les algues se prenaient à ma tête; j'étais descendu jusqu'aux racines des montagnes, les verrous de la terre étaient tirés sur moi pour toujours; mais de la fosse Tu fais remonter ma vie, Seigneur mon Dieu. Quand ma vie défaillait, je me suis souvenu du Seigneur; ma prière est parvenue jusqu'à Toi dans Ton saint Temple. Ceux qui s'attachent à de vaines idoles abandonnent la source de leur grâce; mais moi, avec des chants de louange, je T'offrirai un sacrifice, j'accomplirai le voeu que j'ai formé; c'est du Seigneur que vient le Salut."
Le Seigneur donna un ordre au poisson, lequel dégorgea Jonas sur la terre sèche."

Philippiens 2,5-11
Évangile : saint Luc 10,38-42; 11,27-28

Le prophète rechignant II : Jonas 2,1-11 LXX, en particulier le verset 10 : "mais moi, avec des chants de louange, je t'offrirai un sacrifice, j'accomplirai le voeu que j'ai formé; c'est du Seigneur que vient le salut."
L'état dans lequel se retrouve le prophète Jonas à la fin du premier chapitre de son Livre soulève une question : comment comprendre l'ordre donné par le Seigneur à un très grand poisson d'avaler le prophète? En était-il dévoré, ou était-il par là délivré, lorsqu'il se retrouva dans le ventre de la bête? Cette incertitude se voit entièrement dissipée dans le second chapitre : le grand poisson servait le Seigneur, en délivrant Jonas de la mort.

La principale partie du second chapitre est un psaume de louange et d'action de grâce adressé à Dieu, "Seigneur... du Salut" (v. 10). Le thème de la reconnaissance pour la délivrance est introduit par les paroles d'ouverture du psaume (v. 3), suivant immédiatement après la brève narration d'introduction (v. 1-2). Tout d'abord, Jonas exprime la situation désespérée dans laquelle il s'est retrouvé en étant jeté à la mer (v. 4-7a). Ensuite vient son appel à l'aide (v. 7b-8a), qui comporte aussi sa description de la délivrance par Dieu (v. 7b-8). Jonas conclut son hymne de louange par une demande pour une vie nouvelle, un rejet du cheminement erroné qui avait manqué de le mener à sa perte, et un voeu de poursuivre sa vie dans la louange et l'action de grâce (v. 9-10).

Le psaume illumine le récit du prophète, mais plus encore, il enrichit l'appréciation générale que l'on peut avoir du Livre de Jonas entier. Car le message au coeur du psaume, pris séparément du récit du Livre, est en lui-même un magnifique cantique de louange qui sanctifiera quiconque l'aura à ses lèvres. Assurément, Jonas lègue un riche héritage spirituel à ceux qui ont échappé à la destruction et à la mort et connaissent le Salut par la grâce de Dieu – qu'il s'agisse de destruction physique ou spirituelle.

Comparez les manières avec lesquelles Jonas s'adresse à Dieu dans le premier chapitre et la manière dont il le fait dans son psaume : "Je suis un serviteur du Seigneur" (Jon. 1,9) comparé à "le Seigneur mon Dieu" (Jon. 2,3 LXX), ou "le Seigneur Dieu des Cieux" (Jon. 1,9) avec "j'accomplirai le voeu que j'ai formé; c'est du Seigneur que vient le Salut" (Jon. 2,10). Absence de détachement de Dieu. Le prophète parle au Seigneur dans une prière d'action de grâce, une prière chaleureuse et personnelle.

Comme pour le premier chapitre, le véritable Protagoniste du Livre de Jonas, c'est le Seigneur Dieu. Il nous adresse Son message salutaire à travers l'image de ce prophète rechignant, Jonas. Nous sommes invités à reprendre à notre tour les paroles de louange de Jonas, à en faire notre hymne Pascale. Lorsque le Livre de Jonas est lu durant la Grande Vigile de Pâques, l'ouvrage nous relie directement aux 3 jours durant lesquels le Seigneur Jésus fut dans la tombe (Jon. 2,1), révélant pourquoi le Livre approfondit notre dévotion pour l'époustouflante délivrance du Seigneur Jésus par la Sainte Résurrection.


"Tu es descendu jusqu’au plus profond de la terre,
Tu as brisé, ô Christ, les verrous éternels
qui retenaient les captifs
et comme Jonas sortant de la baleine,
Tu es ressuscité du tombeau le troisième jour."
Prêtez l'oreille à l'harmonieuse réponse de la stichère / hirmos de la 6ème Ode du Canon de Pâques qui font écho aux paroles du prophète : " j'étais descendu jusqu'aux racines des montagnes, les verrous de la terre étaient tirés sur moi pour toujours" (v. 7).

Bien-aimés du Christ, nous tous qui sommes ressuscités avec le Seigneur, unissons-nous tous pour crier à notre Sauveur, à l'image de Jonas : que ma prière parvienne jusqu'à toi dans Ton Saint Temple (v. 8)! Faisons le voeu de ne jamais suivre les vanités et mensonges de ce monde et en oublier notre source de grâce (v. 9). Que toute hésitation en nous se dissipe dans la louange et l'action de grâce (v. 10). Et puissions-nous ne jamais oublier que nous sommes le peuple de l'Eucharistie, offrant des sacrifices de louange et d'action de grâce, des femmes et des hommes qui ont fait leur voeu en faveur du Seigneur de notre Salut (v. 10). "Venez, glorifions le Christ Ressuscité d'entre les morts!"

O Christ Sauveur, hier encore, nous étions ensevelis avec Toi, et nous serons relevés avec Toi dans Ta Résurrection. Glorifie-nous avec Toi dans Ton Royaume.

En tout cas, un saint Jonas qui n'hésita pas et n'eut pas à être mis à l'épreuve avant de pleinement accepter la volonté du Seigneur, c'est saint Jonas de Manchourie...

http://pages.prodigy.net/frjohnwhiteford/stjonah_life.htm





MARIE, SOURCE DE VIE

"Vers le milieu du 5ème siècle, l'empereur Léon le Thrace avait construit, dans un faubourg de Constantinople nommé les Sept Tours et près d'une source où s'opéraient de nombreuses guérisons attribuées à la Mère de Dieu, une riche église dédiée à celle-ci. L'église fut plus tard détruite. Les Turcs élevèrent sur ses ruines la mosquée du sultan Bayazid. La crypte de l'église et la source subsistèrent cependant. En 1821, les restes de l'église furent totalement démolis. La source elle-même s'ensabla et en quelque sorte disparut. En 1833, le sultan autorisa la construction d'une nouvelle église, de dimensions considérables, près de l'emplacement de la première."

In : Catéchèse Orthodoxe, un moine de l'Église d'Orient, l'An de Grâce du Seigneur, Cerf 1988, isbn 2-204-02955-6
page 338, remarque 11

Albert Einstein et son épouse Orthodoxe



La première épouse d'Albert Einstein, le scientifique mondialement célèbre, s'appelait Mileva Einstein-Maric. Elle était Chrétienne Orthodoxe. Elle-même scientifique de premier rang, et considérée parmi les 100 plus célèbres femmes scientifiques du monde, elle a co-réalisé certains des travaux de son mari. Née à Novi-Sad, elle a reçu le Baptême dans l'Église Orthodoxe de Serbie. Vivant à Zurich, où il n'y avait alors pas de paroisse serbe, elle y participait à la paroisse russe, et lorsqu'elle mourut en 1948, ses funérailles furent célébrées par le protopresbytre David Chubov. Cette nouvelle est revenue à l'avant-plan de l'actualité parce que sa tombe allait se retrouver détruite, suite à l'expiration de la concession de 25 ans. Mais elle a été sauvée et une panikhide y a été célébrée le 29 août (04).

source (en russe) :

http://pravoslavie.ru/cgi-bin/news.cgi?item=2r040903151600



Tuyau

12 avril 2007

Comment donner un médicament à son chat

Groupes de discussion : fido.belg.fra.general
De : Sa.Cha (rig...@humour.com)
Date : Tue, 03 Apr 2007 09:40:54 +0200
Objet : Fw: soigner son chat
http://groups.google.be/group/fido.belg.fra.general/msg/28f1f9445c3f0278

MEDICAMENT POUR CHAT

Pour [..] tous ceux et celles qui possèdent un chat, voici les instructions indiquant comment faire avaler une pilule à un chat :
1. Prenez le chat dans son panier et bercez-le sur votre bras comme un bébé, sa tête dans votre main. Positionnez votre pouce et votre index de chaque côté de sa tête et appliquez une légère pression aux joues pour que la bouche s'ouvre. Tenez la pilule dans l'autre main et lorsque le chat ouvre la bouche, placez la pilule dans la bouche, laissez le chat refermer la bouche et avaler.

2. Ramassez la pilule sur le plancher et récupérez le chat sur le sofa. Bercez le chat et répétez le processus.

3. Allez chercher le chat dans la chambre et jetez la pilule détrempée qui est sur le plancher.

4. Prenez une nouvelle pilule, bercez encore le chat dans vos bras. Maintenez fermement les pattes de derrière, forcez l'ouverture de la mâchoire et enfoncez la pilule au fond de la gorge avec l'index. Maintenez sa bouche fermée et comptez jusqu'à dix.

5. Repêchez la pilule dans l'aquarium et faites descendre le chat de la tablette supérieure de la garde robe. Appelez votre conjoint pour obtenir de l'aide.

6. En position agenouillée, coincez fermement le chat entre les genoux. Tenez les pattes avant et arrière fermement. Ignorez les grognements sourds de l'animal. Demandez à votre conjoint de lui maintenir la tête avec une pression suffisante d'une main et d'enfoncer une règle en bois jusqu'au fond de la gorge de l'autre. Faites glisser la pilule le long de cette règle et frottez vigoureusement la gorge du chat.

7. Arrachez le chat des rideaux. Laissez la vieille pilule sous le congélateur. Prenez une nouvelle pilule. Notez d'acheter une nouvelle règle et des nouveaux rideaux.

8. Enroulez le chat dans une grande serviette et demandez à votre conjoint de se coucher sur le chat de façon à ne laisser dépasser que la tête de l'animal au-dessus de l'avant bras de votre conjoint. Placez la pilule au bout d'une grosse paille, forcez l'ouverture de la bouche à l'aide d'un crayon et soufflez la pilule au fond de la gorge avec force.

9. Vérifiez sur l'emballage des pilules pour vous assurer qu'elles ne sont pas nocives pour les humains. Buvez un grand coup pour faire passer le goût. Appliquez du mercurochrome sur l'avant bras de votre conjoint. Frottez les taches de sang sur le tapis avec du savon noir.

10. Récupérez le chat sous la véranda du voisin, prenez une nouvelle pilule, placez le chat dans l'armoire et fermez la porte de façon à ce que seule la tête dépasse. Forcez l'ouverture de la bouche avec une cuillère, lancez la pilule dans la gorge avec une fronde ou un lance-pierre.

11. A l'aide d'un tournevis, replacez la porte de l'armoire dans ses gonds. Appliquez une compresse d'eau froide sur vos joues et vérifiez la date de votre dernier vaccin contre le tétanos. Jetez votre chandail et mettez en un autre (un vieux cette fois).

12. Appelez les pompiers pour aller chercher votre chat en haut du poteau téléphonique. Prenez la dernière pilule, attachez les pattes du chat aux pieds de la table de la cuisine. Allez chercher une paire de gants d'amiante, enfoncez la pilule dans la bouche du chat suivie d'un gros morceau de viande (de cheval). Maintenez la tête en position verticale et versez 1 litre d'eau pour faire passer le tout.

13. Demandez à votre conjoint de vous conduire d'urgence à l'hôpital, demeurez calme pendant que le médecin vous fait quelques points de suture et extirpe les restes de la pilule de votre oeil. Appelez votre marchand de meubles pour commander une nouvelle table de cuisine.

14. Communiquez avec le bureau de la SPA le plus proche pour qu'ils viennent chercher votre chat. Achetez des hamsters ou des petits lapins.

--
Bien amicalement,
Sa.Cha.

"Chamuel" précise ne pas être l'auteur de ce désopilant texte
<

Que faire pour calmer votre fauve? Et si vous tentiez l'essai du monastère? Parfois ça donne des résultats surprenants...

Car quand un chat va mieux, ça se remarque tout de suite... aux blessures de son "maître"...
http://bluedusk.blogspot.com/2007/03/ma-petite-bouba-va-mieux.html

Et vous êtes bons pour continuer à vivre avec ce gentil dictateur miaulant :-)
Ceinture noire 29ième Dan de Kung-Fu et Tae-kwon-do! (chat en folie)




Dynamis/Jeudi Radieux : Jonas, ou le prophète rechignant

classique Icone russe orthodoxe de la Ressurection du ChristIcône de la Résurrection

note du traducteur : il me semble utile de rappeler le fait que ce récit de Jonas "le prophète" est un conte théologique à thème, un récit à "clés", reprennant tous les "classiques" de l'imagerie du judaïsme pour donner un message profond sans avoir l'air de moraliser; les données qui suivent sont donc une attribution théorique, symbolique, et non pas historique. D'ailleurs la remarque suivante de l'auteur ci-dessous, "d
ès lors, le récit dans le Livre de Jonas est une surprise", montre bien qu'il n'est pas dupe.


Jeudi Radieux, 12 avril 2007 – Le Christ est Ressuscité!

Basile le Confesseur, évêque de Parium
4ème Vigile de Pâques :
Jonas 1,1-17
La parole du Seigneur fut adressée à Jonas fils d'Amittaï, en ces termes: "Allons! Rends-toi à Ninive, la grande ville. Élève la voix contre elle, car son iniquité est parvenue jusqu'à moi." Jonas se mit en route, mais pour s'enfuir à Tarsis loin de la face du Seigneur. Il descendit jusqu'à Joppé, où il trouva un navire en partance pour Tarsis. Il paya son passage et s'embarqua pour aller avec eux à Tarsis, loin de la face du Seigneur. Mais le Seigneur déchaîna sur la mer un ouragan et souleva une tempête si terrible que l'embarcation menaçait de se briser. Épouvantés, les marins se mirent à invoquer chacun son dieu; puis ils jetèrent le fret par-dessus bord pour alléger le navire. Jonas, lui, était descendu à fond de cale, s'y était couché et dormait profondément. Vint le capitaine, qui l'apostropha: "Dormeur! que fais-tu là? Debout! invoque ton Dieu. Peut-être pensera-t-il à nous et nous épargnera-t-il la mort." Puis les marins se dirent entre eux: "Venez; tirons au sort pour savoir qui est cause de cette détresse." Ils tirèrent au sort, et le sort tomba sur Jonas. Ils lui dirent alors: "Dis-nous, toi qui nous amènes ce malheur, quelle est ta profession? D'où viens-tu? Quel est ton pays, de quelle race es-tu?" - "Je suis Hébreu, répondit-il. J'adore le Seigneur, le Dieu des cieux, qui a créé la mer et les continents." Ces hommes furent saisis d'une grande crainte. "Pourquoi as-tu fait cela?" lui dirent-ils, car ils venaient de comprendre, aux aveux de Jonas, qu'il s'enfuyait loin de la face du Seigneur. Ils lui dirent: "Que faut-il faire de toi pour que la mer s'apaise autour de nous?" Les vagues, en effet, devenaient de plus en plus menaçantes. "Prenez-moi, répondit-il, et jetez-moi à l'eau; alors la mer se calmera. C'est moi, je le reconnais, qui suis la cause de cette terrible tempête qui vous assaille." Ces hommes s'étaient mis à ramer pour gagner la côte, mais en vain, car la mer se soulevait de plus en plus contre eux. Alors ils invoquèrent le Seigneur: "Seigneur, dirent-ils, ne nous fais pas périr à cause de la vie de cet homme, ne nous rends pas responsables de la vie de cet homme qui ne nous a rien fait de mal. C'est toi, Seigneur, qui auras fait ce que tu as voulu." Sur ce, prenant Jonas, ils le débarquèrent dans les ondes, dont la fureur (aussitôt) s'apaisa. Saisi d'un profond sentiment de crainte vis-à-vis du Seigneur, l'équipage lui offrit un sacrifice accompagné de voeux.

Actes d'Apôtres 2,38-43
Évangile : saint Jean 3,1-15

http://ocafs.oca.org/Icons/september/0922.jonah.jpg

Prophète rechignant 1 : Jonas 1,1-16 LXX, en particulier le verset 3: "Jonas se mit en route, mais pour s'enfuir à Tarsis loin de la face du Seigneur. Il descendit jusqu'à Joppé, où il trouva un navire en partance pour Tarsis. Il paya son passage et s'embarqua pour aller avec eux à Tarsis, loin de la face du Seigneur."
Dieu appela le prophète Jonas à parler pour Lui au cours du règne de Jeroboam II, un des plus puissants rois du royaume séparé, au nord, celui d'Israël (793-753 avant Jésus-Christ). L'Écriture rapporte (2 Rois 14,28) qu'en faisant la guerre, Jeroboam reprit Damas et Hamath à Judah pour Israël, un grand territoire en Syrie, faisant anciennement partie du royaume du monarque et prophète David. Cependant, cette restauration par Jeroboam n'était pas un hasard, mais "conforme" à la parole du Seigneur Dieu d'Israël, qu'Il avait adressée par le ministère de Son serviteur Jonas fils d'Amittai, le prophète de Gath-hepher (2 rois 14,25). [c'est l'unique et courte mention d'un prophète de ce nom dans la Bible, et le peu qu'il cite en montre l'incompatibilité avec le récit du livre prophétique; ndt].

Dès lors, le récit dans le Livre de Jonas est une surprise, car il le décrit comme un prophète rechignant. Dieu le dirige, lui ordonnant de se lever et d'aller à Ninive, la grande ville, et d'y prêcher (Jon. 1,2), mais c'est une mission qu'il déteste. Il ne voulait pas voir les Ninivites [ennemis "raciaux" des Israëlites, d'où le conte en question; ndt] se repentir et ainsi échapper au Jugement divin assuré qu'il estimait qu'ils méritaient à cause de leur méchanceté (v. 2). Il échafauda un plan pour échapper "loin de la présence du Seigneur" (v. 3) et d'aller aussi loin que Tarsis, en Espagne (on voit bien le conte théologique, tous les prophètes sachant que Dieu les voit n'importe où!! ndt)

Comme tant le font de nos jours, le prophète Jonas, rechignant, chercha désespérément un moyen pour échapper à Dieu. Oh, qu'elles sont nombreuses les astuces dont nous faisons usage pour tenter d'échapper à l'impact de Dieu sur nos vies! Elles sont nombreuses et variées : les plaisirs de la vie; les idéologies, grandes et pleines de raison; les religions inverties, avec des dieux inventés qui nous assurent d'une vie sans soucis; accumuler les richesses; parvenir au pouvoir; assouvir toute passion. Et cependant, la main de Dieu se pose sur nous, de sorte que le sage reconnaît avec le prophète David : "Où irais-je loin de Ton Esprit? Et où me cacherais-je loin de Ta présence? Si je vais au Ciel, Tu y es; si je vais dans l'Hadès, Tu y es aussi présent" (Ps. 138,6-7 LXX).

Ce pauvre Jonas aurait mieux fait de prêter attention à l'humble aveu du roi David : "Que j'emprunte les ailes de l'aurore, que j'aille habiter de l'autre côté de l'océan, c'est encore Ta main qui me conduit, Ta droite qui me guide" (Ps. 138,8-9 LXX). De même qu'Adam, il semble que chacun d'entre nous, à un moment ou l'autre, cherche à se cacher de Dieu; mais ça ne marche pas, car "rien de ma substance n'était caché pour Toi, lorsque j'étais formé dans le secret" (Ps. 138,14 LXX).

Assurément, le livre prophétique de Jonas est plus un témoignage de la persistance de la volonté de Dieu qu'un récit d'un homme cherchant à échapper au Seigneur et à Sa volonté. Confrontés aux vagues menaçantes et à la détresse des marins innocents qu'il avait pris dans la toile de sa fantaisie personnelle pour échapper à Dieu, Jonas admit librement qu'il était la cause de leur problème. C'est ainsi qu'ils apprirent qu'il fuyait loin de la face du Seigneur, car il le leur avoua (Jon. 1,10).

Notez bien que les marins étaient bien plus préparés à admettre la miséricorde et le pardon de Dieu que ne l'était Jonas! Il avait fuit loin de Dieu en premier lieu parce qu'il ne voulait pas voir la miséricorde et le pardon de Dieu étendu aux Ninivites, comme conséquence de sa prédication. Et de l'autre côté, les braves marins tentèrent de sauver Jonas, en retournant à la terre ferme, mais ils n'y parvinrent pas, car la mer devint démontée et la tempête souffla contre eux (v. 13).

Enfin, observez un peu cet homme qui tente de s'extraire de la toile qu'il a lui-même tissée dans son effort pour fuir Dieu. Bien que Jonas était la cause du problème, cependant, comme prophète, il connaissait la solution : mourir à soi-même. Il dit donc avec franchise aux marins : jetez-moi par dessus bord, et la mer se calmera pour vous, car je sais que c'est pour mon bien que cette grande tempête nous frappe (v. 12). Suivant son conseil, ils le jetèrent à la mer, mais en même temps, ils se tournèrent vers Dieu et se confièrent à Lui : "Seigneur, dirent-ils, ne nous fais pas périr à cause de la vie de cet homme, ne nous rends pas responsables de la vie de cet homme qui ne nous a rien fait de mal" (v. 14).

A tout moment de la journée, daigne me révéler Ta sainte Volonté. Enseigne-moi à considérer tout ce qui m'advient durant la journée avec la ferme conviction que Ta volonté gouverne tout.




11 avril 2007

Mgr Hilarion (Kapral): Épître de Pâques 2007 (EORHF)


Bien-aimés dans le Seigneur, clergé et fidèles du diocèse d'Australie et Nouvelle Zélande,

Le Christ est Ressuscité!

mgr Hilarion Kaprall, archeveque EORHF / Rocor de Sydney, Australie et Nouvelle Zelande, numero 2 du Synode Hors FrontieresC'est avec abondance de joie et d'allégresse spirituelle que partout dans le monde, les Chrétiens Orthodoxes glorifient lumineusement aujourd'hui le Vainqueur de la mort, notre Seigneur Jésus-Christ, Qui S'est relevé d'entre les morts. Pour ceux qui croient en Christ, la mort n'évoque plus la peur, car la mort n'est plus, elle a été détruite par Sa mort sur la Croix au Golgotha et par Sa glorieuse Résurrection.

Pour un Chrétien, qui s'est purifié lui-même du fardeau du péché par la repentance et la prière fervente, et a été illuminé et sanctifié par la grâce du Saint Esprit, la fin de cette vie terrestre, qui regorge de tant de difficultés et de maladies, est un passage très attendu vers la véritable et bienheureuse vie du Royaume des Cieux. Le grand Apôtre Paul désirait de toute son âme quitter ce monde de péché et de vanité, aussi vite que possible, pour être avec le Christ seul. "Or, si nous sommes morts avec le Christ", écrivait-il aux Chrétiens de Rome, "nous croyons que nous vivrons aussi avec Lui, sachant que le Christ, une fois ressuscité des morts, ne meurt plus. Sur Lui la mort n'a plus d'emprise" (Rom. 6,8-9).

A maintes reprises, le Christ, le Donateur de Vie, a promis la résurrection et la vie éternelle à ceux qui croiraient en Lui. "En vérité, en vérité Je vous le dis, celui qui croit en Moi a la vie éternelle" (Jn 6,47). "Celui qui mange Ma chair et boit Mon sang a la vie éternelle; et Moi, Je le ressusciterai au dernier jour" (Jn 6,54).

"Je suis la résurrection; celui qui croit en Moi, vivra, fût-il mort. Et tout homme qui vit et croit en Moi ne mourra jamais" (Jn 11,25-26), déclara notre Sauveur, réconfortant Marthe, la soeur de Marie et de Lazare, lorsque ce dernier se trouvait depuis 4 jours dans la tombe; par Sa divine puissance, Il ramena Lazare à la vie, alors que ce dernier se décomposait dans la tombe et entrait en putréfaction. Pourquoi est-ce que notre Sauveur a accompli un si merveilleux miracle? Le saint Évangéliste Jean le Théologien nous l'explique, en citant le Seigneur : "afin que vous croyiez" (Jn 11,15).

Les saints pères de l'Église voient en la personne de Lazare, qui était resté 4 jours dans la tombe, une image de l'humanité qui, étant spirituellement morte, en état de décomposition, diffusant l'odeur pestilentielle du péché, a besoin de la puissance salvatrice et vivifiante du Christ Sauveur. Par la foi et la repentance sincère, des publicains, des prostituées, des bandits et les plus grands pécheurs ont reçu le pardon de leurs péchés et la résurrection à la bienheureuse vie éternelle, bien qu'étant encore vivants sur terre. Dès lors, bien-aimés frères et soeurs, ne désespérons pas de notre Salut, quand nous voyons en nous-mêmes abondance de péché et absence de bonnes oeuvres. Humilions-nous nous-mêmes en reconnaissant notre indignité et, avec foi et repentance, supplions le Seigneur de nous pardonner et de relever notre âme déchue et pécheresse.

Ne voyons-nous pas aussi aujourd'hui la magnifique renaissance de la foi Chrétienne et de l'Église Orthodoxe dans la si souffrante Russie, après tant d'années de cruelles tribulations pour l'épiscopat, le clergé, les moines et le choeur des multitudes de fidèles laïcs, et les abondantes rivières de leur sang de martyrs? L'Église en Russie revit et continue à se relever de ses cendres pour parvenir à une grande gloire spirituelle, par l'intercession des prières de ses saints Nouveaux Martyrs et Confesseurs. Elle a remporté la victoire sur ses ennemis par la divine puissance de résurrection du Christ, Qui a promis que les portes de l'Hadès ne prévaudraient jamais contre Sa sainte Église.

En cette année prometteuse, le 17 mai, fête de l'Ascension du Seigneur, par la volonté du Saint Esprit et la Résolution Conciliaire de l'épiscopat de l'Église Orthodoxe Russe Hors Frontières, faisant suite à de longues et minutieuses négociations bilatérales entre les commissions théologiques, aura lieu dans la ville de Moscou le rétablissement de la communion Eucharistique entre les parties séparées de l'Église de Russie – l'Église Orthodoxe Russe Hors Frontières et l'Église Orthodoxe Russe du patriarcat de Moscou.

Bien-aimés dans le Seigneur, fidèles enfants du troupeau d'Australie et Nouvelle Zélande, vous saluant toutes et tous en la Sainte Pâques de notre Seigneur, je m'adresse à vous pour que vous offriez de ferventes et ardentes prières pour l'accomplissement de cette tâche agréable à Dieu, l'aboutissement du processus de rétablissement de l'unité spirituelle entre les parties divisées et éparses du très souffrant peuple Orthodoxe Russe, en Russie et dispersé dans le monde par les conséquences cruelles de l'histoire mondiale. Cependant, ce ne sont pas seulement les fidèles Orthodoxes Russes qui participeront à ce joyeux événement; de grandes foules de toutes nationalités et races y participeront aussi, ayant accepté la sainte Foi Orthodoxe à travers le témoignage et les oeuvres missionnaires de l'Église de Russie, et ayant trouvé leur salutaire demeure en son sein.

N'était-ce pas de ce jour de joie que parlait saint Anatole, l'Ancien d'Optina, lorsque ses prophétiques lèvres prononcèrent les étonnantes paroles suivantes? "Il y aura une tempête. Et le navire Russe fera naufrage. Mais les gens peuvent être sauvés même en s'accrochant à des planches et des débris. Tous ne périront pas. Et que se passe-t'il après une tempête? Après la tempête vient le calme. Alors un grand miracle de Dieu se manifestera. Toutes les planches et tous les débris se rassembleront et seront unis, et à nouveau, le grand navire paraîtra dans toute sa splendeur!"

Le Christ est Ressuscité – en vérité, Il est Ressuscité!
+ Archevêque Hilarion de Sydney, Australie & Nouvelle Zélande

Paques 2007, cathedrale EORHF de Sydney
*-*-*-*-*-*-*-*

EORHF - congrès du diocèse d'Europe Occidentale (dont fait partie la Belgique) 18/1/2007
http://www.orthodoxie.ch/p/2004-2005/news_20.shtml

et le bulletin (bilingue français-russe) de la cathédrale de l'Exaltation de la sainte Croix, siège épiscopal du diocèse d'Europe Occidental EORHF, Genève, Suisse:
http://www.orthodoxie.ch/p/2004-2005/news_18.shtml


Dynamis/Mercredi Radieux: la Pâque du Seigneur (Exode 12)

icone orthodoxe russe contemporaine de la Resurrection du Christ"Une Pâque sacrée nous est révélée en ce jour.
Pâque nouvelle et sainte, Pâque mystique, Pâque toute vénérable,
Pâque : le Christ libérateur, Pâque irréprochable, Pâque immense, Pâque des croyants,
Pâque qui nous ouvre les portes du paradis,
Pâque qui sanctifie tous les fidèles."
(Stichères de Pâques)

"Pâque, ta sainteté se révèle en ce jour à nos yeux: / Pâque nouvelle et sacrée, / Pâque mystique du Seigneur, / Pâque vénérable, / Pâque du Christ libérateur, / Pâque tout-immaculée, / Pâque à nulle autre pareille, / Pâque des fidèles, / Pâque nous ouvrant les portes du Paradis, / Pâque dont tout fidèle reçoit la sainteté."
autre version des Stichères de Pâques, ton 5


Passage de la Mer Rouge et Moïse sauvé des eaux du Nil
Synagogue de Dura Europos, Syrie, vers 250 après Jésus-Christ
source

Mercredi Radieux, 11 avril 2007 – Christ est Ressuscité!
http://groups.yahoo.com/group/orthodoxdynamis/message/2732
Calinicos, évêque de Rimnicu
3ème Vigile de Pâques:
Exode 12,1-11
"Le Seigneur dit à Moïse et à Aaron en Égypte: Ce mois-ci viendra pour vous en tête des autres: Vous le tiendrez pour le premier mois de l'année. Dites à toute l'assemblée d'Israël: Le 10ème jour de ce mois, qu'on se procure un agneau par famille, un agneau par maison. Si la famille est trop peu nombreuse pour un agneau, on invitera son voisin le plus proche, afin d'être assez nombreux, en tenant compte des appétits. Ce sera une bête sans défaut, un mâle né dans l'année; pour un chevreau vous suivrez la même règle. Vous le garderez jusqu'au quatorzième jour de ce mois; alors toute l'assemblée d'Israël l'immolera au crépuscule. On prendra de son sang, et on en mettra sur les deux montants et sur le linteau de la porte des maisons où on le mangera. Cette nuit-là, on en mangera la chair rôtie au feu, avec des pains sans levain et des herbes amères. Vous n'en mangerez rien qui soit cru ou bouilli, mais bien rôti, avec la tête, les pattes et les entrailles. Vous n'en laisserez rien pour le lendemain; et s'il en reste, vous le brûlerez. Voici comment vous le mangerez: les reins ceints, les sandales aux pieds et le bâton à la main. Vous le mangerez à la hâte: c'est la Pâque du Seigneur."

Actes d'Apôtres 2,22-36
Évangile : saint Jean 1,36-51

Pâque : Exode 12,1-11, en particulier le verset 11: "c'est la Pâque du Seigneur."
Dans l'original [conservé en grec, dans la LXX], ce verset est une brève phrase de 3 mots, formée du verbe – "esti", (c')"est" - placé entre "pascha" / (la) "Pâque" et "Kyrio" / (du) Seigneur. Translitéré, cela donne : pascha esti kyrio. Dès lors, bien que "pascha" puisse être traduit par Passage, ce mot est facilement reconnaissable par les Chrétiens Orthodoxes francophones comme signifiant Pâque. "Une Pâque sacrée nous est révélée en ce jour. Pâque nouvelle et sainte, Pâque mystique, Pâque toute vénérable. Pâque : le Christ libérateur."

La péricope du livre de l'Exode pour ce jour rapporte les événements de la source première de ce qui est devenu notre "nouvelle et sainte Pâque" – notre Pâques Chrétienne. Exode 12,1-11 raconte une nuit longtemps avant la naissance du Christ, à l'époque du grand prophète et visionnaire, Moïse, durant laquelle le "destructeur" de Dieu parcouru l'Égypte, livrant à la mort les premiers-nés des Égyptiens mais épargnant les maisons du peuple d'Israël (Ex. 12,23). Suivant la directive du Seigneur, les Israélites avaient pris le sang d'un agneau, et en avaient badigeonné les deux montants et le linteau de la porte des maisons où on le mangea (v. 7). C'est par ce signe que leurs maisons furent marquées et leurs premiers-nés protégés et délivrés par le Seigneur Dieu Lui-même – au contraire des Égyptiens.

Comment alors, partant de cet ancien commencement israélite, en sommes-nous arrivés à parler de notre grande célébration Chrétienne de la Fête de la Résurrection du Seigneur Jésus comme d'une Pâque? La relation évidente se trouve dans l'emprunt du mot hébreux "pesach" pour former le grec "pascha". On peut voir cela dans la version de la Septante du texte de Moïse citée ci-dessus et, cette adoption prépara le chemin pour prolonger l'emprunt vers nos langues modernes, tel que l'anglais et le français. Mais il y a des relations bien plus profondes qu'un simple emprunt linguistique, entre la Pesach juive et la Pâques Chrétienne. La Pâques des Chrétiens, assurément, plonge ses racines dans les événements de la nuit en laquelle le Seigneur Jésus mangea l'ancienne Pâque juive avec Ses disciples, et identifia clairement l'émergence d'une Nouvelle Alliance en Son Sang (Mc. 14,16,24).

Pour cette raison, l'Épître aux Hébreux décrit le Seigneur Jésus comme étant "le médiateur de la Nouvelle Alliance, et du sang de l'aspersion, qui parle avec plus d'éloquence que le sang d'Abel" (Héb. 12,24). Tous les Apôtres qui ont touché et rencontré le Seigneur après Sa Résurrection, ayant été témoins et de Sa Crucifixion et de Son triomphe sur la mort, ont perçu le Sang que le Seigneur avait versé comme étant l'accomplissement de la promesse prophétique de Jérémie : "Voici que viennent des jours - oracle du Seigneur - où Je ferai avec les maisons d'Israël et de Juda une Alliance Nouvelle. Elle sera différente de celle que J'ai conclue avec leurs pères, au jour où Je les ai pris par la main pour les faire sortir d'Égypte, pacte qu'ils ont violé quoique Je fusse leur époux" (Jér. 31,31-32; Héb. 8,8-9).

"Le Christ, notre Pâque, a été immolé. Célébrons donc la fête" (1 Co 5,7-8). La Pâque de l'ancien Israël a mené à la Pâques que nous avons reçue du Christ notre Seigneur! De même qu'avec la Pâque, notre Pâques est le commencement de chaque année Chrétienne, lorsque le cycle des lectures de la Sainte Écriture recommence (cfr. Ex. 12,2). Le Précurseur identifia le Seigneur Jésus comme étant l'Agneau de Dieu Qui enlève les péchés du monde (Jn 1,29), Qui était "sans tâche" comme sacrifice Pascal (cfr. Ex. 12,5). De plus, "aucun de Ses os n'a été brisés" (Jn 19,36; Ex. 12,10).

Moïse donna instruction aux enfants d'Israël de manger la Pâque en état de préparation pour leur départ d'Égypte (Ex. 12,11). De la même manière, nous qui célébrons le Christ, la Pâques vivante et ressuscitée, nous avons besoin d'être prêts en suivant ce que nous dit le saint Apôtre Paul: "cherchez les biens d'en haut, où le Christ est assis à la droite de Dieu; attachez-vous aux biens d'en haut, non à ceux de la terre" (Col. 3,1-2).

Nous Te louons pour Ta glorieuse Résurrection, car Tu es le véritable Agneau Pascal offert pour nous, et par Ta mort, Tu as détruit la mort et nous a restaurés à la vie éternelle.


9/4/2007: fête paroissiale à Namur, église des saints Nicolas, Raphaël et Irène
photos :
http://www.flickr.com/photos/orthobel/452774978/

Messages de Pâques de différents patriarches et primats d'Églises
http://www.orthodoxie.com/2007/04/messages_de_pqu.html

Message de Pâques 2007 de S. Em. Gabriel, Archevêque de Comane
http://www.exarchat.org/spip.php?article720

Épître Pascale (en anglais) de mgr Laurus, primat EORHF:
http://www.russianorthodoxchurch.ws/synod/eng2007/





10 avril 2007

Message Pascal de mgr Simon de Bruxelles (PM)

Message pascal de l'archevêque Simon de Bruxelles et de Belgique

Chers frères et soeurs dans le Seigneur !

Cette année, l'Orient et l'Occident célèbrent la lumineuse fête de la Résurrection du Christ le même jour. Cette concordance remarquable souligne, une fois encore, ce fait indiscutable que tous les chrétiens, où qu'ils habitent, sont unis dans la foi en la Résurrection victorieuse du Fils de Dieu. Cette foi constitue le véritable fondement du Christiani
sme et de la prédication de l'Église tout au long des siècles. C'est pourquoi la fête de Pâques est placée par l'Église en tête de toutes les fêtes. C'est pourquoi, elle est précédée d'une période de 40 jours de jeûne et de prière, pour chasser du coeur de l'homme toute impureté et y insuffler la lumière divine. Cette foi explique toute la richesse de sens, de couleurs et de traditions pascales, gardés par l'Église même à l'étranger. Rien, si ce n'est la Résurrection, n'aurait pu justifier la Croix portée par le Christ et la prise sur Lui des péchés du monde entier. Si à l'époque de l'Ancienne Alliance, le sang pascal d'agneaux innocents, marquant les portes des maisons, a protégé leurs habitants de la mort en Egypte, lors de la venue du Messie Son précieux Sang – le Sang de "l'Agneau de Dieu, qui prend sur Lui les péchés du monde" constitue le dernier et ultime sacrifice pour les péchés du premier homme et de ses descendants. "Voici mon Sang, le Sang de la Nouvelle Alliance, répandu pour beaucoup pour la rémission des péchés" a dit le Seigneur Jésus lors de la Dernière Cène. Et la preuve que ces Paroles du Christ reflétaient la vérité n'est pas seulement donnée par Sa crucifixion volontaire, mais – surtout et avant tout – par Sa Résurrection des morts le troisième jour. "Mort, où est ton aiguillon?! Enfer, où est ta victoire?!" s'exclame le prophète Isaïe, ayant prédit la glorieuse victoire du Dieu-homme sur les conséquences principales de la chute de l'homme loin de Dieu: les maladies et la mort. Et cette action du Christ est l'action du Nouvel Adam, qui a de nouveau ouvert les portes de la vie devant ceux qui n'étaient pas dignes d'y entrer. "La volonté du Père qui m'a envoyé – enseignait le Seigneur –, c'est que, de ce qu'Il m'a donné, rien ne soit perdu, mais que tout ressuscite le dernier jour. La volonté de Celui qui m'a envoyé est que quiconque voit le Fils et croit en Lui ait la vie éternelle; et Moi, je le ressusciterai au dernier jour" (Jn. 6, 39-40).

En un mot, la Résurrection du Christ, la Nouvelle Pâque est l'accomplissement de la Vérité divine et la plénitude de l'amour du Père céleste envers nous tous, "qui étions loin naguère, mais sommes devenus proches par le Sang du Christ."


CHRIST EST RESSUSCITE !eveque orthodoxe-russe de Bruxelles, mgr Simon Ichounine, Paques 2007, Liege

traduction : prêtre Serge Model (merci pour l'envoi)

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merci à notre autre ami lecteur "Serge M.", de Liège, pour l'envoi de la belle Icône de la Résurrection à Bussy-en-Othe & l'acclamation polyglote de la Résurrection.


Dynamis/Mardi Radieux : Resplendis, Nouvelle Jérusalem!



Lundi Radieux 2007, après les Vêpres
monastère de la Mère de Dieu Consolatrice
Pervijze, Belgique

MÉGALINAIRE DE LA LITURGIE DE PÂQUES

L'Ange du Seigneur dit à la pleine de grâce :
ô Vierge sainte, réjouis-toi ;
ne pleure plus, réjouis-toi,
car ton Fils est ressuscité du tombeau le troisième jour.
Peuples, réjouissez-vous !

Resplendis, resplendis, nouvelle Jérusalem,
car la gloire du Seigneur a brillé sur toi.
Exulte et danse de joie fille de Sion ;
réjouis-toi aussi, sainte Mère de Dieu,
en ce jour où ressuscite ton Fils.

Mardi Radieux – 10 avril 2007 – le Christ est ressuscité!
Saints martyrs du monastère de Kvabtakhevi
http://www.easternchristiansupply.biz/images/big/55438.jpeg
2ème Vigile de Pâques :
Isaïe 60,1-6
Resplendis, nouvelle Jérusalem, voici ta lumière, et la gloire du Seigneur se lève sur toi. Vois, la nuit couvre la terre et l'obscurité les peuples, mais sur toi se lève le Seigneur, et sa gloire t'illumine. Les nations vont s'acheminer vers ta lumière, et les rois vers le rayonnement de ton aurore. Lève les yeux et regarde autour de toi: tout le monde se rassemble pour venir à toi; tes fils arrivent de loin, et tes filles qu'on porte sur la hanche. Cette vue te rendra radieuse, ton coeur palpitera et se dilatera, car les richesses de la mer afflueront vers toi, et les trésors des nations viendront à toi. Tu seras envahie par une multitude de chameaux, par les dromadaires de Madian et d'Épha; ils viendront tous de Saba, apportant de l'or et de l'encens, et publiant l'éloge du Seigneur. Tout le menu troupeau de Kédar se réunira chez toi. Les béliers de Nebaïot seront à ta disposition; on les fera monter sur mon autel pour mon agrément, et pour l'honneur de mon temple glorieux. Qu'est-ce qui vole ainsi que des nuages, ou comme des colombes regagnant leur colombier? Oui, les îles espèrent en moi, et les vaisseaux de Tarsis ouvrent la marche, pour ramener de loin tes enfants, ainsi que leur argent et leur or, pour honorer le nom du Seigneur ton Dieu, et le Saint d'Israël, qui t'a couverte de gloire. Des étrangers relèveront tes remparts, et leurs rois seront à ta dévotion, car si j'ai frappée dans mon courroux, dans ma bonté j'ai pitié de toi. Tes portes seront ouvertes en permanence; ni jour ni nuit on ne les fermera, afin de laisser affluer les richesses des nations sous la conduite de leurs rois. Car la nation ou le royaume qui refusera de te servir, périra, et leur pays sera dévasté. La gloire du Liban viendra chez toi, le cyprès, l'orme et le buis tous ensemble, pour décorer mon lieu saint, et faire honneur à la place où se posent mes pieds. À toi viendront, humiliés, les propres fils de tes oppresseurs, à tes pieds se prosterneront tous ceux qui te méprisaient; ils t'appelleront la cité du Seigneur, la Sion du Saint d'Israël. Alors que tu étais abandonnée et honnie, sans personne pour te secourir, je ferai de toi un sujet d'admiration pour toujours, un motif de joie pour les générations futures. Tu suceras le lait des nations, et téteras la mamelle des rois; tu sauras que moi, le Seigneur, je suis ton sauveur, que ton rédempteur est le Puissant de Jacob.

Épître : Actes 2,14-21
Évangile : saint Luc 24,12-35

Resplendis, Nouvelle Jérusalem : Isaïe 60,1-16 LXX, en particulier le verset 1 : "...voici ta lumière, et la gloire du Seigneur se lève sur toi."
Depuis les temps anciens, ce passage d'Isaïe a été utilisé en 2ème position dans une série de 15 lectures prononcées lors de la Vigile Pascale, tout au long de la nuit qui commence avec les Grandes Vêpres le Grand et Saint Samedi. De nos jours, dans les monastères où on célèbre encore l'entièreté de la Vigile de Pâques, ce passage est assurément lu. Anciennement, l'administration du Mystère Baptismal aux Catéchumènes avait aussi lieu durant la Vigile, avec tous les rites trouvant leur conclusion tôt le matin de la Grande et Sainte Pâques, quand l'Église toute entière célèbre la Divine Liturgie de la glorieuse Résurrection.

De nos jours, bien souvent, dans nos églises paroissiales, cette lecture n'est pas reprise pour être lue lors de la Liturgie de Saint Basile au matin du Samedi Saint. Malgré cette omission, ses paroles sont familières aux fidèles parce qu'évoquées en la 9ème Ode du Canon Pascal; car c'est ce passage même qui a inspiré saint Jean Damascène lorsqu'il a composé le Canon Pascal.

Un excellent résumé du contenu de la vision d'Isaïe nous est donné par Théodoret de Cyr : "la prédiction comporte simultanément 3 sujets : elle prophétise, comme en ébauche, la reconstruction de Jérusalem, qui aura lieu sous Cyrus et sous Darius (589-456 avant Jésus-Christ); ensuite, comme dans un tableau "rehaussé d'un grand nombre de couleurs", elle montre aussi le contours plus exact de la vérité, la splendeur de la sainte Église; et déjà elle transmet de même, à l'avance, l'original du tableau, à savoir la vie future et la Cité céleste."

Observons ce que révèle la prophétie à propos de l'Église quand elle manifeste à travers les fidèles les réalités à venir (Héb. 10,1): l'Église est là comme
1) la Lumière dans les ténèbres,
2) le rassemblement des enfants de Dieu dispersés,
3) la gardienne des richesses spirituelles des Nations,
4) Peuple qui offre les sacrifices acceptables;
5) bénéficiaire des promesses faites à l'ancien Israël,
6) la véritable Sion, et,
7) la communauté débordant de perpétuelle allégresse.
Parce que la Lumière est venue dans l'Église, elle révèle de manière unique Sa gloire resplendissant sur elle au milieu des ténèbres de l'incroyance, de la confusion, et du péché, qui recouvrent la terre, et elle permet aux dirigeants et aux nations du monde qui reçoivent l'illumination de marcher dans la Lumière et la clarté (Is. 60,1-3).

Bien-aimés du Seigneur, levons nos yeux et contemplons tous les enfants de Dieu à présent rassemblés, toujours plus nombreux, et de toujours plus de nations où l'Orthodoxie n'avait jamais été connue auparavant (v. 4).

Que de grands trésors spirituels sont entrés dans l'Église aux cours des siècles, et continuent d'affluer en elle en tant que gardienne et balise de la Vérité! (v. 5-6)

on les fera monter sur mon autel pour mon agrément, et pour l'honneur de mon temple glorieux

Pourquoi cette affluence de peuples et de trésors spirituels? N'est-ce pas parce que les sacrifices acceptables, "on les fera monter sur mon Autel pour Mon agrément, et pour l'honneur de Mon Temple glorieux" (v. 7), et "pour honorer le Nom du Seigneur ton Dieu, et le Saint d'Israël" (v. 9)?

Le peuple de Dieu a fait l'expérience tant de Sa colère que de Sa miséricorde au cours des siècles (v. 10). Malgré tout cela, les portes de l'Église sont restées ouvertes pour tous les peuples (v. 11), les rois de nombreuses nations ont servi le Seigneur (v. 11), des gouvernements qui ont refusé le Seigneur ont péri (v. 12), et "les propres fils de tes oppresseurs, à tes pieds se prosterneront tous ceux qui te (l'Église) méprisaient" (v. 14).

Aujourd'hui, l'Église est appelée "Sion", comme dans la 9ème Ode du Canon Pascal (v. 14). Sur terre, elle est littéralement comme "la cité du Saint d'Israël" (v. 14).

Bien que dans le temps, l'Église manifeste imparfaitement la puissance transformante de la Lumière Qui habite en elle, néanmoins, elle est une véritable source de "joie perpétuelle" (v. 15) pour les fidèles, pour ceux qui savent qu'Il est le Seigneur, le Sauveur, le Libérateur, le Saint d'Israël (v. 16).

Réjouis-toi, Ô Jérusalem, et danse de joie, car tu a vu le Christ Roi sortir de la tombe tel l'Époux qui s'avance.

source


09 avril 2007

P. Benigsen: Lundi Radieux

Par Sa mort Il a vaincu la mort.
Archiprêtre George Benigsen
"Si le Christ n'est pas ressuscité, notre prédication ne rime à rien, votre foi ne rime à rien" (1 Co 15,14). Voilà comment l'Apôtre Paul, dans son épître à la jeune Église à Corinthe, place le fait de la Résurrection du Christ d'entre les morts comme le fondement même de la prédication évangélique, le fondement même de toute notre Foi Chrétienne. Ce que certains ont tendance à considérer comme un "mythe" ou une "invention", l'Apôtre l'affirme comme un fait inébranlable, sans lequel et la Foi et l'Église deviennent les inventions de l'imagination humaine. Ce témoignage apostolique, qui est sacré pour nous, est précédé dans la même épître par les paroles suivantes : "Le Christ est mort pour nos péchés, conformément aux Écritures; Il a été enseveli; Il est ressuscité le troisième jour conformément aux Écritures" (1 Co 15,3-4). Ces mots, "conformément aux Écritures", servent de documentation apostolique, comme nous dirions aujourd'hui : les pièces justificatives historiques du fait de la mort du Christ, de Sa mise au tombeau, de Sa Résurrection d'entre les morts. Le premier Concile Oecuménique a utilisé ce témoignage dans le texte du Credo, le Symbole de la Foi, que nous répétons si souvent et si consciencieusement au cours de nos Offices et dans nos prières personnelles. Nous affirmons la Foi en Christ, "Qui a été crucifié pour nous sous Ponce Pilate, a souffert et a été enseveli, Qui est ressuscité le troisième jour selon les Écritures."
"Écritures", c'est cette chaîne de promesses divines vétéro-testamentaires, de foi humaine, de juste aspiration, de vision prophétique, qui relie ensemble toute l'histoire de l'humanité dans l'Ancien Testament, depuis Adam et Eve jusqu'à la venue du Christ en ce monde. Le Christ Qui, par un autre témoignage du même Apôtre, "a été livré pour nos offenses, et qui est ressuscité pour notre justification" (Rom. 4,25). Christ Qui revient en ce monde, mais ne paraîtra plus sous cette image d'humilité sous laquelle Il S'était incarné dans l'étable de Bethléem, mais "qui revient en gloire juger les vivants et les morts, et dont le règne n'aura pas de fin."

C'est pour cela qu'une telle grande joie, Foi, attente et espérance remplissent notre célébration de la radieuse Résurrection du Christ. C'est pourquoi le 7ème jour de la semaine est dédié par l'Église à la plénitude de la joie Pascale. Toute notre Foi, tout notre culte liturgique, sont fondés sur cette joie du jour de la Résurrection du Christ d'entre les morts, et ce depuis toujours et aujourd'hui encore. C'est précisément cette Foi Pascale, cette joie Pascale, qui se trouva aux lèvres du premier martyr Chrétien, le Disciple et Diacre Étienne, quand soumis au tir roulant de la pluie de pierres que lui lançaient ses meurtriers, "rempli de l'Esprit-Saint, les yeux fixés au ciel, il aperçut la gloire de Dieu, et Jésus debout à la droite de Dieu" (Actes 7,55).

Sans la Foi en la Résurrection du Christ, la sainteté est impossible. Le véritable témoignage Chrétien est impossible, le martyr pour le Christ est impossible. Ce martyre sur le sang duquel l'Église du Christ fut bâtie [*] depuis les tous premiers siècles du Christianisme, et jusqu'aux très récentes victoires de l'Église en Russie au cours des dernières décennies de son existence millénaire.

"Le Christ est Ressuscité des morts, par Sa mort Il a vaincu la mort." Cela fait déjà des siècles que cette hymne victorieuse, l'hymne du triomphe et de la victoire de la vie sur la mort, résonne sous les dômes de nos églises. Il tonne sous les dômes de nos cathédrales, il fait victorieusement vibrer nos églises de villes et les modestes églises de villages. Il résonne dans les coeurs des fidèles comme il résonnait dans les catacombes de l'empire de Rome aux premiers jours du martyre Chrétien; et ainsi aussi résonne-t'il de manière contenue dans les catacombes contemporaines de la Foi persécutée : dans les prisons, les camps, les cellules isolées. Il n'a jamais pu être réduit au silence et comme toujours, il résonne d'une manière toute victorieuse dans le coeur qui croit.

"Le Christ est Ressuscité des morts, par Sa mort Il a vaincu la mort, à ceux qui sont dans les tombeaux, Il a donné la vie."
"O mort, où est ton aiguillon? O mort, où est ta victoire?" Ce défi a été lancé à la mort et à l'Hadès par ce grand père de l'Église, saint Jean Chrysostome, au 4ème siècle. Les paroles que nous entendons lors de chaque nuit de Pâques, qui sont lues dans toutes nos églises, sont les paroles de son sermon de Pâques. Quel que soit le progrès que les esprits détachés de Dieu puissent annoncer, quels que soient ces royaumes de liberté, d'égalité et de fraternité qu'ils puissent promettre pour le futur de l'humanité, la fin logique résultant de toutes ces promesses est un renforcement constant de l'enfer sur terre. Et l'existence personnelle s'achève avec l'unique fait de notre vie auquel nous ne puissions échapper, une mort vide de sens et complètement injustifiable. Une mort qui ne peut trouver sa justification que dans cela "par Sa mort, Il a vaincu la mort." Dans cette mort du Christ, "à ceux qui sont dans les tombeaux, Il a donné la vie." Dans cette mort du Christ qui ouvre à tous ceux qui croient les portes du Royaume des Cieux, "Royaume qui n'aura pas de fin."

Chers amis, le Christ est Ressuscité! Puisse la Lumière de Sa Résurrection briller dans votre coeur, demeurer dans votre vie, et vous apporter la liberté et la nouvelle vie dans notre sainte Église.
Amen.

Diffusé en russe vers la Russie sur Radio Liberty, Pâques 1988, année du millénaire du Baptême de la Russie.

[*]
note traducteur : "sang des martyrs, semence de l'Église" -
cfr "Apologétique" de Tertullien, L, 12, tout en bas de la page:
http://www.tertullian.org/french/apologeticum.htm


Voir la notice sur la vie de l'archiprêtre Benigsen au milieu de la page suivante :
P. Benigsen : l'Entrée de notre Seigneur à Jérusalem


20ème anniversaire de l'épiscopat de mgr Simon de Bruxelles (PM)

FESTIVITES A L'OCCASION DU VINGTIEME ANNIVERSAIRE DE L’EPICOPAT DE MGR SIMON, ARCHEVEQUE DE BRUXELLES ET DE BELGIQUE LE 11 AVRIL 2007

Le 11 avril 2007 Monseigneur Simon, archevêque orthodoxe russe de Bruxelles et de Belgique, célébrera ses 20 ans d'épiscopat.
Les festivités prendront place en l’église orthodoxe russe de la Sainte Trinité à Bruxelles et commenceront par la Divine Liturgie, présidée par Mgr Simon.
Chacun est le bienvenu : membres du clergé, moines, fidèles des diocèses de Belgique ou des Pays-Bas et amis.
La célébration liturgique commencera par la cérémonie de l’accueil de l’archevêque Simon à 10h30. (couleur liturgique : rouge)
Adresse de l’église : Rue Léon Lepage 33-35, 1000 Brussel (métro "Sainte Catherine")
Information : +32 2/513 51 13; +32 16/44 52 64 (après 18h30)
Site http://www.podvorje.com

FEESTELIJKHEDEN NAAR AANLEIDING VAN DE TWINTIGSTE VERJAARDAG VAN DE BISSCHOPSWIJDING VAN MGR SIMON, AARTSBISSCHOP VAN BRUSSEL EN BELGIË OP 11 APRIL 2007

Op 11 april 2007 vervult Monseigneur Simon, aartsbisschop van Brussel en België, zijn bisschoppelijk ambt 20 jaar.
De feestelijkheden vinden plaats in de Heilige Drie-eenheidskerk te Brussel (http://www.podvorje.com) en vangen aan met de goddelijke liturgie onder leiding van Vladyko Simon.
Iedereen is welkom: geestelijkheden, monniken, monialen en parochianen van het Belgisch en Nederlands bisdom.
De liturgische dienst begint met de verwelkomingsceremonie van aartsbisschop Simon om 10u30. (gewaden: rood)
Adres van de kerk: Léon Lepagestraat 33-35, 1000 Brussel.
Informatie: +32 2/513 51 13; +32 16/44 52 64 (na 18u30)

P. Serge Model

*-*-*-*-*-*

Vidéo : stichères de Pâques, paroisse orthodoxe-russe de la Sainte Trinité, Charleroi:
http://stmaterne.blogspot.com/2006/04/resplendit-exulte-de-joie-nouvelle_23.html


08 avril 2007

Vêpres du Dimanche de Pâques, Hagia Barbara

Le saint Évangile est proclamé en diverses langues (saint Jean 20,19-25)
Le jeune p. Nikolaos le lit en grec liturgique
L'ancien p. Nikolaos le lit en allemand puis en slavon
Un laïc le lit en français
Le chantre Antonio le chante en albanais
Et je le lis en latin (Vulgate)

"Evangelium secundum Ioannem
'Cum ergo sero esset die illo, una sabbatorum, et fores essent clausae, ubi erant discipuli congregati propter metum Judaeorum : venit Jesus, et stetit in medio, et dixit eis : Pax vobis. Et cum hoc dixisset, ostendit eis manus et latus. Gavisi sunt ergo discipuli, viso Domino. Dixit ergo eis iterum : Pax vobis. Sicut misit me Pater, et ego mitto vos. Haec cum dixisset, insufflavit, et dixit eis : Accipite Spiritum Sanctum : quorum remiseritis peccata, remittuntur eis : et quorum retinueritis, retenta sunt. Thomas autem unus ex duodecim, qui dicitur Didymus, non erat cum eis quando venit Jesus. Dixerunt ergo ei alii discipuli : Vidimus Dominum. Ille autem dixit eis : Nisi videro in manibus ejus fixuram clavorum, et mittam digitum meum in locum clavorum, et mittam manum meam in latus ejus, non credam."

Antonio, chantre de la paroisse, entone le Phôs Ilaron, Lumière Joyeuse, l'hymne vespérale (cliquez sur le pictogramme).


Pour les Vêpres de Pâques, toute l'assemblée reprendra le chant à l'unisson


Vigile de Pâques 2007, Hagia Barbara

Je rentre des Vêpres, la vidéo est en cours d'encodage, sera mise en ligne plus tard!



"Nous vénérons Ta Croix, ô Christ,
et nous chantons et glorifions Ta sainte Résurrection"
(extrait du Tropaire ton 6, dans 6ème Ode du Canon Pascal)


*-*-*-*-*-*-*-*
A la paroisse des Saints Anargyres, à Péronnes-les-Binches, l'équipe a intégralement traduit les Offices en français tout en conservant le ton grec. Un tour de force!

Voici le Tropaire de Pâques chanté par le prêtre
(cliquez sur le pictogramme)


mise à disposition en ligne avec l'aimable autorisation de Jean-Luc Duyck

Information sur cette exceptionnelle édition en français, qui existe en livre accompagnés de disques compacts audio reprennant tous les chants en MP3:
http://www.saintsanargyres.be/





Dimanche de Pâques : gâteries de la table orthodoxe russe & grecque





Calendrier des Fêtes - Recettes de Pâques : Kulich & Paskha
4 avril 2007, 08:56

KULICH

Gâteau de Pâques traditionnel de Russie.

KulichiLe Kulich est un plat de Pâques

traditionnel en Russie, il est aussi populaire parmi les autres peuples
Orthodoxes. Voici la recette authentique.


200 ml de lait entier
25 g de levure fraîche
450 - 500 g de farine
200 ml de sucre
4 jaunes d'oeufs
3 - 4 blancs d'oeufs
100 g d'amandes + quelques amandes pour la garniture
¼ cuillère à café de sel
150 g beurre
(1 cuillère à café de sucre vanillé)
pincée de safran
½ - 1 cuillère à café de vodka
Mélangez le safran avec la vodka et laissez reposer, de préférence la nuit entière. L'arôme et la couleur du safran vont se diluer dans la vodka. Portez le lait, les oeufs et le beurre à température de la pièce.

Blanchissez, pelez, séchez et râpez délicatement les amandes. Diluez la levure dans le lait tiédi. Ajoutez 200ml de farine, mélangez et laissez lever dans un endroit chaud. La pâte va commencer à "faire des bulles" durant sa levée.

Battez les jaunes d'oeufs, 150ml de sucre et le sucre vanillé jusqu'à obtention d'un mélange pâle et léger. Battez les blancs d'oeufs en neige, ajoutez le restant du sucre (50ml) tout en battant.

Quand la surface bulbeuse de la pâte commence à redescendre, ajoutez le sel, le
mélange de jaune d'oeuf, les blancs battus, la vodka épicée, les amandes en poudre et le beurre ramolli. Ajoutez suffisamment de farine pour obtenir une pâte
plus fine que l'habituelle pâte à pain à la levure. La pâte ne doit pas être trop épaisse ou dure (voir photo 1).

Garnissez le fond et les parois d'un grand moule à cake, cylindrique, avec du papier de cuisine (beurré). Vous aurez probablement besoin de 2 moules. Si vous n'avez pas de moule assez grand (15-20cm), vous pouvez utiliser n'importe quel grand moule à soufflé, et le garnir du papier de cuisine de sorte que le papier forme un grand anneau au dessus du moule (voir photos 2 & 3).










Kulich batter

Photo 1
Kulich batter in mould

Photo 2
Kulich batter garnished with almonds

Photo 3

Remplissez ¼ du moule avec la pâte (photo 2), couvrez d'un plastique ou d'un essuie, et laissez la pâte lever jusqu'à ce qu'elle remplisse les ¾ du moule (photo 3). Garnissez la surface de la pâque avec des amandes entières blanchies (photo 3) et cuisez à 175° pendant près de 40 minutes. Surveillez la surface pendant la cuisson. Si elle fonce beaucoup, couvrez-la d'une feuille pour éviter qu'elle ne brûle. Les "kulichi" sont prêts quand un couteau à cake ou une brochette plantée au milieu en ressort propre.

Paskha on a slice of kulichLaissez les kulichi refroidir dans leurs moules puis retirez-les en avec précaution et posez-les sur une grille de pâtisserie. Quand les kulichi sont refroidis et fermes, tranchez-les délicatement en disques, horizontalement, coupez-en des quarts, et servez garni de paskha (voir photos plus bas).

Photo de droite : paskha sur une tranche de kulich.


Découper et trancher le kulich



















Cut off the top of kulichArrowCut kulich in horizontal slicesArrowCut slices in wedgesCut slices in wedges
Couper
et ôter le dessus


Coupez
le kulich en tranches

horizontales

Coupez
les tranches en quartiers
Conservation du kulich












Place the top back on and wrap in plasticPlace the top back on and wrap in plastic
Replacez
le dessus et emballez dans du plastique



PASKHA

PaskhaLe Paskha est un autre plat traditionnel Russe pour Pâques, une sorte de fromage doux en moule. Il est fait de "quark" (fromage blanc compact, on peut essayer avec du ricota; ndt), jaunes d'oeufs, sucre, beurre, et de la smetana ou crème, et parfumé à la vanille.

Les ingrédients sont mixés ensemble – parfois cuits – et versés dans un moule spécial en bois ou en plastique, en forme de pyramide, paré d'un linge à fromage (voir photo plus bas).
Le moule est placé au froid pour que le mélange puisse se consolider avant démoulage. On mange le paskha étendu sur une tranche de cake doux traditionnel, le kulich.

Parfois, le paskha peut être parfumé avec du chocolat, des noix, des raisins, des pelures de citron confites, ou des fruits secs, bien que l'authentique paskha ne contienne jamais ces parfums.

Traditional wooden paskha mouldsAu cours du jeûne du Grand Carême dans l'Église Orthodoxe, on ne mange pas de viande, d'oeufs, de
beurre ou d'autres produits laitiers.

Le Dimanche de Pâques, quand le jeûne s'est achevé, on peut à nouveau manger ces produits dont on s'était abstenu, et c'est pourquoi nombre de plats de Pâques en Russie contiennent tant d'oeufs, de beurre, de crème, etc. Dans l'ancienne société agraire, la fabrication du paskha était une manière d'utiliser en une fois le plus possible d'oeufs et de produits laitiers qui s'étaient accumulés durant le jeûne.

PASKHA DE PÂQUES EN RUSSIE

PaskhaIl existe nombre de variantes à cette recette de base du paskha, puisque certains y rajoutent divers autres parfums comme des amandes ou noix en poudre, des raisins, des fruits frais ou en boîte ou confits, du cacao, du chocolat, etc. Cependant, ce genre de chipotage avec les recettes font froncer les sourcils à la plupart des familles de Finlande d'ancienne origine Russe et d'héritage Orthodoxe, y compris la mienne. Mélangés au plat, les noix ressemblent à des cailloux et les fruits et les raisins gonflés n'ont pas l'air fort appétissants, ruinant la texture tendre et crémeuse et de goût délicat du paskha.
500 g de quark
2 jaunes d'oeufs
200 g de sucre
4 cuillères à café de sucre vanillé
200 g de beurre non-salé
(crème fouettée)
Utilisez de préférence du quark riche en matière grasse (7 à 15%). Versez le quark dans le drap à fromage, pendez-le au-dessus de l'évier ou d'un ravier et laissez-le pendre pour égoutter pendant plusieurs heures à température d'une pièce froide – ou la nuit dans le réfrigérateur – de sorte que le liquide contenu en sorte, rendant le fromage plus ferme. C'est une étape importante, en particulier si vous utilisez un fromage "quark" doux et aqueux. Faites fondre le beurre et laissez-le bien refroidir. Mélangez le quark égoutté jusqu'à ce qu'il soit bien lisse. Mélangez les jaunes d'oeufs, le sucre et le sucre vanillé avec le quark. Battez le mélange avec un fouet électrique pour qu'il devienne très léger et lisse. Ajoutez le beurre fondu et refroidi au mélange, battant convenablement. Il est très important que le beurre ait bien refroidi avant de l'ajouter au mélange, sinon il fera fondre les autres ingrédients, rendant le mélange baveux. Pour donner au paskha un goût encore plus doux, on peut rajouter de la crème fouettée au mélange si on veut. Après avoir bien battu, versez le mélange dans un moule à paskha spécial, en forme de pyramide, couvert à l'intérieur d'un linge à fromage propre, humidifié dans de l'eau bouillante (voir photos ci-dessous). En l'absence d'un moule à paskha traditionnel, vous pouvez utiliser quelqu'autre moule adéquat – un moule rond ou conique, revêtu du linge à fromage, par exemple. Refermez le dessus avec le bord du linge à fromage et placez quelque poids dessus (photo).










Figure 1

Remplissez le moule avec le linge de mélange
de quark
Figure 2

Couvrez avec le linge à fromage
Figure 3

Placez un poids au dessus

Placez le moule à paskha au réfrigérateur pour la nuit, laissant le surplus de liquide s'écouler dans un bol en dessous du moule (photos ci-dessus). Au plus longtemps vous aurez laissé le quark égoutter à l'avance, au moins de liquide coulera du paskha final, donnant au final un dessert plus ferme et mieux formé. Le lendemain, enlevez le poids du moule à paskha et placez une assiette au-dessus. Tenant fermement l'assiette contre le moule, renversez le moule sur l'assiette. Ouvrez le moule et retirez-le prudemment, laissant le paskha glisser sur l'assiette. Enlevez délicatement le linge à fromage de la surface. Paskha on a slice of kulichConservez le paskha démoulé au réfrigérateur, recouvert d'une feuille plastique. Il restera bon durant plusieurs jours. Le paskha est traditionnellement servit sur une épaisse tranche de kulich – un cake russe spécial pour Pâques.


Notes:

1. à la place du kulich, vous pouvez utiliser du panettone
italien ou quelqu'autre cake à la levure, riche, doux et
doux de parfum, pour manger avec le paskha.

2. N'utilisez jamais d'extraits ou d'essence de vanille pour parfumer
le paskha. Parce que les essences sont obtenues en trempant des
bâtons de vanille dans de l'alcool, ils donnent toujours un
goût fort et amer d'alcool au mélange du paskha,
couvrant le goût délicat du quark adoucit. La
qualité de l'essence ou de l'extrait n'a pas d'importance,
même les meilleurs produits ruineront le plat.

Traduction 8 avril 2007

http://stmaterne.blogspot.com




Pâques en Grèce


http://www.euro-info-tourisme.com/grece/index.html


Une foultitude de recettes de cuisine - plats, desserts, biscuits, oeufs, etc -, pour les festivités traditionnelles de Pâques