"Je monte vers Mon Père et votre Père, vers Mon Dieu et votre Dieu" (Jean 20,17).
C'est par ces paroles que le Christ Ressuscité décrivit à Marie-Madeleine le mystère de Sa Résurrection. Elle avait à porter ce message mystérieux à Ses disciples, alors qu'ils étaient "plongés dans le deuil et les lamentations" (Marc 16,10). Les disciples écoutèrent ces bonnes nouvelles avec crainte et étonnement, avec doute et méfiance. Parmi les Onze, ce n'était pas seulement Thomas qui doutait. Au contraire, il semble bien qu'un seul des Onze ne doutait pas – saint Jean, "le disciple que Jésus aimait." Lui seul avait saisit d'une fois le mystère du tombeau vide : "et il vit, et il crut" (Jean 20,8). Même Pierre avait quitté le sépulcre dans l'étonnement, et il "s'en retourna chez lui, profondément surpris de l'événement" (Luc 24,12).
Les disciples ne s'attendaient pas à la Résurrection. Les femmes non plus d'ailleurs. Elles étaient toutes plutôt convaincues que Jésus était mort et reposait dans le tombeau, et venaient au lieu "où on L'avait déposé," avec les baumes qu'elles avaient préparés, "afin de L'oindre." Elles n'avaient qu'une seule chose à l'esprit : "qui nous roulera la pierre de devant le sépulcre?" (cf. Marc 16,1-3; Luc 24,1). Dès lors, ne trouvant pas le corps, Marie-Madeleine fondit en larmes et se plaignît : "On a emmené le corps de mon Seigneur et je ne sais pas où on L'a mis" (Jean 20,13). En entendant la bonne nouvelle de l'Ange, les femmes s'enfuirent du sépulcre, dans la crainte et le tremblement, "et elles ne dirent rien à personne, tant elles avaient peur" (Marc 16,8). Et lorsqu'elles finirent par en parler, nul ne voulu les croire, de la même manière que nul n'avait voulu croire Marie, qui avait vu le Seigneur, ou les disciples, alors qu'ils traversaient le pays (Marc 16,13) et qui L'avaient reconnu à la fraction du pain. "Enfin Il Se manifesta aux Onze eux-mêmes pendant qu'ils étaient à table; et Il leur reprocha leur incrédulité et leur obstination à ne pas croire ceux qui L'avaient vu Ressuscité" (Marc 16,10-14).
D'où vient cette "dureté de coeur" et cette hésitation? Pourquoi donc leurs yeux étaient-ils si "fermés", pourquoi est-ce que les disciples étaient si effrayés par les nouvelles, et pourquoi est-ce que la joie de Pâques n'entra dans le coeur des Apôtres que si lentement, et avec tant de difficulté? Est-ce que ceux-là, qui étaient avec Lui depuis le début, "depuis le Baptême de Jean", n'avaient donc pas vu tous les signes de puissance qu'Il avait accomplis devant le peuple tout entier? Le paralytique marchait, l'aveugle voyait, le mort était ressuscité, et toutes les infirmités étaient guéries. N'avaient-ils pas vu, à peine une semaine auparavant, comment Il avait relevé Lazare de la mort, par Sa parole, Lazare qui était déjà dans le tombeau depuis 4 jours? Alors pourquoi donc est-ce que cela leur semblait si étranger que leur Maître soit Lui-même Ressuscité? Comment donc avaient-ils pu oublier ce que le Seigneur leur avait dit en tant d'occasions, qu'après souffrances et mort, Il Se relèverait le troisième jour?
Le mystère de "l'incroyance" des Apôtres est en partie dévoilé par le récit évangélique : "Nous avions l'espoir que ce serait lui qui restaurerait Israël", disaient avec désillusion et tristesse les 2 disciples à leur mystérieux Compagnon sur la route d'Emmaüs (Luc 24,21). Ils voulaient dire : Il a été trahi, condamné à mort et crucifié. Les nouvelles de la Résurrection que les femmes leur avaient apportées ne les avaient que "déconcertés." Ils attendaient encore un triomphe terrestre, une victoire externe. Cette même tentation dominait encore leurs coeurs, celle-là même qui les avait empêchés d'accepter la "prédication de la Croix" et les avait amené à récriminer à chaque fois que le Sauveur avait tenté de leur révéler Son mystère. "Ne fallait-il pas que le Christ souffrît ainsi, pour entrer dans Sa gloire?" (Luc 24,26). Malgré ça, c'était encore difficile à comprendre.
Lui qui avait la puissance de Se relever, pourquoi avait-Il permit que tout cela puisse avoir lieu? Pourquoi avait-Il prit sur Lui-même la honte, le blasphème et les blessures? Aux yeux de tous à Jérusalem, au milieu de toutes ces foules rassemblées pour la Grande Fête, Il avait été condamné et avait souffert une mort honteuse. Et à présent, Il ne retournait pas dans la Ville Sainte, ni auprès des gens qui avaient regardé Sa mort honteuse, ni auprès des grands prêtres et anciens, ni auprès de Pilate – ce qui aurait pu les amener à se rendre compte de leur crime et leur faire ravaler leur fierté. Au lieu de ça, Il envoie Ses disciples dans la lointaine Galilée, et leur apparaît là-bas. Déjà bien auparavant, les disciples s'en étaient étonnes, "Seigneur, comment se fait-il que Tu Te feras connaître à nous, et non pas au monde?" (Jean 14,22). Leur étonnement continue, et même au jour de Sa glorieuse Ascension, les Apôtres interrogent le Seigneur : "Seigneur, est-ce maintenant que Tu vas restaurer le royaume d'Israël?" (Actes 1,6). Ils n'avaient toujours pas compris la signification de Sa Résurrection, ils ne comprenaient pas ce que voulait dire qu'Il allait "monter" auprès du Père. Leurs yeux allaient s'ouvrir, mais plus tard, lorsque la "promesse du Père" aurait été accomplie.
Dans l'Ascension se trouve la signification et la plénitude de la Résurrection du Christ.
Le Seigneur ne S'est pas relevé de la mort afin de revenir dans l'ordre charnel de la vie, comme pour revivre à nouveau et communier avec les disciples et les multitudes par le moyen de la prédication et de miracles. A présent, Il ne reste pas même avec eux, mais ne fait que leur "apparaître" pendant 40 jours, de temps en temps, et toujours d'une manière miraculeuse et mystérieuse. "A présent, Il n'était plus toujours avec eux, comme Il l'était avant la Résurrection", commente saint Jean Chrysostome. "Il vint, et redisparu, les menant à de plus hautes conceptions. Il ne leur permit plus de continuer avec leur ancienne forme de relation envers Lui, mais prit des mesures effectives pour obtenir ces 2 choses-ci : le fait que l'on croirait en Sa Résurrection, et que dorénavant on comprendrait toujours qu'Il était plus grand qu'un simple homme." Il y avait quelque chose de neuf et d'inhabituel dans Sa personne (cfr Jean 21,1-14). Comme le dit saint Jean Chrysostome, "ce n'était plus une présence ouverte, mais une sorte de témoignage du fait qu'Il était présent." C'est pourquoi les disciples étaient confus et effrayés. Le Christ ne S'était pas relevé de la même manière que ceux qui avaient été ramenés à la vie avant Lui. Leur résurrection n'était qu'une résurrection pour un temps donné, et ils étaient revenus à la vie dans le même corps, qui était soumis à la mort et à la pourriture – ils étaient revenus à leur mode de vie antérieur. Mais le Christ S'est relevé pour toujours, pour l'éternité. Il S'est relevé dans un corps de gloire, immortel et incorruptible. Il S'est relevé, ne meurt plus, car "Il a revêtu la chair mortelle de la splendeur de l'incorruptibilité." Son Corps glorifié était déjà exempt de l'ordre charnel d'existence. "Semé dans la corruption, le corps ressuscite incorruptible; semé dans le mépris, il ressuscite glorieux; semé dans la faiblesse, il ressuscite vigoureux; semé corps animal, il ressuscite corps spirituel" (1 Co 15, 42-44). Cette mystérieuse transformation des corps humains, dont saint Paul parlait dans le cas de notre Seigneur, avait été accomplie en 3 jours. L'oeuvre du Christ sur terre était achevée. Il avait souffert, était mort et enseveli, et à présent relevé dans un mode d'existence supérieur. Par Sa Résurrection, Il abolissait et détruisait la mort, abolissait la loi de la corruption, "et relevait avec Lui-même la race d'Adam toute entière." Le Christ était Ressuscité, et à présent "il n'y avait plus de mort dans la tombe" (cfr le traditionnel sermon de Pâques, attribué à saint Jean Chrysostome). Et à présent, Il montait vers le Père, et cependant, Il "ne partait pas", mais demeure avec les fidèles à jamais (cfr le Kondakion de l'Ascension). Car Il élève la terre toute entière avec Lui au Ciel, et même plus haut que n'importe quel ciel. La puissance de Dieu, comme le dit saint Jean Chrysostome, "ne Se manifeste pas seulement dans la Résurrection, mais dans quelque chose de bien plus fort." Car "le Seigneur fut enlevé au Ciel, et S'en alla siéger à la droite de Dieu" (Marc 16,19).
Et avec le Christ, la nature de l'homme est aussi élevée.
"Nous qui semblions indignes de la terre, nous voilà à présent élevés aux cieux," dit saint Jean Chrysostome. "Nous qui étions indignes de régner sur la terre, nous avons été élevés au Royaume céleste, nous sommes montés plus haut que le ciel, nous sommes venus pour occuper le trône du Roi, et cette même nature que les Anges empêchaient de revenir au Paradis, ne fut pas arrêtée jusqu'à ce qu'elle parvienne au trône du Seigneur." Par Son Ascension, le Seigneur n'a pas seulement ouvert à l'homme l'entrée du Ciel, n'est pas seulement apparu devant la face de Dieu pour nous et pour notre bien, mais a également "transféré l'homme" dans les hauts lieux. "Il a honoré ceux qu'Il aime en les plaçant au plus près du Père." Dieu nous a fait bouger et nous a relevés avec le Christ, comme dit saint Paul, "et nous a fait prendre place aux Cieux dans le Christ Jésus" (Ephés. 2,6). Le Ciel a reçut les habitants de la terre. "Les premiers fruits de ceux qui étaient endormis" sont à présent en haut, et en Lui toute la Création est récapitulée et rassemblée. "La terre se réjouit dans le mystère, et les cieux sont remplis d'allégresse."
"La terrible ascension.."
Frappés de terreur et tremblant, les armées angéliques se tiennent à contempler l'Ascension du Christ. Et en tremblant, ils se demandent les uns les autres : "quelle est cette vision? Qui est celui qui ressemble à un homme et qui monte en Son corps plus haut que les cieux, tel Dieu?"
C'est en ce langage poétique que l'Office de la Fête de l'Ascension dépeint le mystère. Comme au jour de la Nativité du Christ, où la terre était surprise en contemplant Dieu dans la chair, à présent les Cieux tremblent et s'exclament "Le Seigneur des Armées angéliques, Qui règne sur tout, Qui est Lui-même la tête de tout, Qui domine en toutes choses, Qui a réinstauré la Création en son ordre antérieur – c'est Lui le Roi de Gloire." Et les portes célestes sont ouvertes : "Ouvrez-vous, portes éternelles, et recevez Dieu dans la chair." C'est une allusion ouverte au Psaume 23,7-10, interprété prophétiquement. "Portes, ouvrez vos vantaux, ouvrez-vous, portails antiques, afin que puisse entrer le roi de gloire! Qui est ce roi de gloire? - C'est le Seigneur, héros valeureux..." Saint Jean Chrysostome dit "à présent les Anges ont reçut ce pour quoi ils attendaient depuis longtemps, les Archanges ont vu ce après quoi ils aspiraient depuis si longtemps. Ils ont vu notre nature brillant sur le trône du Roi, scintillante de gloire et de beauté éternelle.. Dès lors ils montent afin de contempler la vision inhabituelle et merveilleuse : l'homme apparaissant au Ciel."
Le Christ en majesté entouré des quatre évangélistes
et des prophètes Isaïe, Ezechiel, Daniel et JérémiePremière Bible de Charles le Chauve, Tours, France, 9ème siècleFolio 329v
L'Ascension est la marque annonçant la Pentecôte, le signe de sa venue.
"Le Seigneur est monté au Ciel et va envoyer le Consolateur au monde."
Car le Saint Esprit n'était pas encore dans le monde, tant que Jésus n'avait pas été glorifié. Et le Seigneur Lui-même avait dit aux disciples, "Si je ne m'en vais pas, le Paraclet ne viendra point à vous" (Jean 16,7). Les dons de l'Esprit sont "dons de réconciliation", c'est le sceau du Salut accomplit et de la réunion finale du monde avec Dieu. Et cela ne fut accomplit que dans l'Ascension. "Et l'on vit les miracles suivre les miracles", dit saint Jean Chrysostome, "dix jours auparavant cela, notre nature montait sur le trône du Roi, alors qu'aujourd'hui, le Saint Esprit est descendu sur notre nature." La joie de l'Ascension réside dans la promesse de l'Esprit. "Tu as donné la joie à Tes disciples par la promesse du Saint Esprit." La victoire du Christ est accomplie en nous par la puissance du Saint Esprit.
"Là haut se trouve Son corps, ici en bas avec nous est Son Esprit. Et dès lors, nous avons Son gage en haut, c'est Son corps, qu'Il a reçu de nous, et ici en bas nous avons Son Esprit avec nous. Les Cieux ont reçu le Saint Corps, et la terre a accepté le Saint Esprit. Le Christ est venu et a envoyé l'Esprit. Il est monté, et avec Lui, notre corps est aussi monté" (Saint Jean Chrysostome). La révélation de la Sainte Trinité était accomplie. A présent l'Esprit Consolateur est répandu sur toute chair. "C’est de là que tout provient : la prévision de l’avenir, l’intelligence des mystères, la compréhension des choses cachées, la distribution des charismes, la participation à la vie du Ciel, le chant en choeur avec les Anges, la joie sans fin, la demeure permanente en Dieu,la ressemblance avec Dieu, enfin le suprême bien désirable: 'devenir Dieu '." (Saint Basile, Traité du Saint Esprit, IX). Commençant avec les Apôtres, et à travers la communion avec eux – par une succession ininterrompue- la Grâce est répandue sur tous les fidèles. Par le renouvellement et la glorification dans le Christ Exalté, la nature humaine devint réceptive à l'Esprit. "Au monde, Il donne les forces d'éveil à travers Son corps humain," dit l'évêque saint Théophane le Reclus. "Il le tient complètement en Lui-même et l'imprègne de Sa force, de Lui-même; et de la même manière Il attire les Anges à Lui par l'esprit de l'homme, leur donnant l'espace pour agir et les bénissant de la sorte." Tout ceci est fait à travers l'Église, qui est "le Corps du Christ"; c'est à dire, Sa "plénitude" (Ephésiens 1,23). "L'Église est l'accomplissement du Christ," continue l'évêque Théophane, "on peut dire que c'est de la même manière que l'arbre est l'accomplissement de la graine. Car ce qui est contenu dans la graine sous une forme concentrée reçoit son développement dans l'arbre."
L'existence même de l'Église est le fruit de l'Ascension. C'est dans l'Église que la nature de l'homme est vraiment élevée vers les divines hauteurs. "Il a tout mis à Ses pieds, Il L'a donné, par-dessus tout, comme Tête à l'Église" (Ephésiens 1,22). Saint Jean Chrysostome commente : "Surprenant! Regardez à nouveau, comment Il a élevé l'Église. Comme si Il l'élevait à l'aide d'une machine, Il l'a élevée à une haute place, et l'a placée sur le trône là-haut; car là où se trouve la Tête, là est aussi le corps. Il n'y a pas d'espace de séparation entre la Tête et le corps; car s'il devait y avoir une séparation, alors l'un ne serait plus un corps, ni l'autre ne serait la Tête." Toute l'humanité doit suivre le Christ, jusqu'en Son ultime exaltation, "pour suivre Son sillage." Au sein de l'Église, par l'acquisition de l'Esprit dans la communion des Sacrements, l'Ascension continue, et continuera jusqu'à ce que la mesure soit pleine. "La Tête ne sera comblée que lorsque le corps aura été rendu parfait, quand nous sommes tous soudés les uns aux autres et réunis," conclut saint Jean Chrysostome.
L'Ascension est un signe et un gage de la Seconde Venue.
"Ce Jésus qui vient de vous être enlevé vers le ciel, en reviendra de la même manière que vous L'y avez vu monter" (Actes 1,11).
Le mystère de la Providence de Dieu sera accomplit dans le Retour du Seigneur Ressuscité. Dans l'achèvement des temps, la puissance royale du Christ sera révélée et répandue sur toute l'humanité fidèle. Le Christ transmet le Royaume à tous les fidèles. "Et c'est pourquoi Je dispose en votre faveur du Royaume, comme Mon Père en a disposé en Ma faveur; vous pourrez ainsi manger et boire à Ma table dans Mon royaume et siéger sur des trônes pour juger les douze tribus d'Israël" (Luc 22,29-30). Ceux qui L'auront fidèlement suivit siégeront avec Lui sur leurs trônes au Jour de Sa Venue. "Au vainqueur J'accorderai de siéger à Mes côtés sur Mon trône, comme Moi-même après Ma victoire J'ai pris place auprès de Mon Père sur Son trône" (Apoc. 3,21). Le Salut sera parfait dans la Gloire. "Imaginez-vous le trône, le trône royal, imaginez l'immensité du privilège. Ceci, pour autant que nous en faisions le choix, pourrait être bien plus à même de nous effarer, oui, même plus que l'Hadès" (Saint Jean Chrysostome).
Nous devrions trembler bien plus à la pensée de cette abondante Gloire qui est prévue pour les rachetés, qu'à la pensée des ténèbres éternelles. "Penses un instant près de Qui se trouve ta tête.." Ou plutôt, Qui est la Tête. En vérité, "Ta divine Ascension de la montagne est merveilleuse et terrible, O Donateur de Vie." Et le trône du Roi se trouve à une hauteur terrible et merveilleuse. Face à cette hauteur, toute chair fait silence, se tenant dans la crainte et le tremblement. "Il descendit Lui-même aux tréfonds de l'humiliation, et éleva l'homme à la hauteur de l'exaltation."
Dès lors, que devrions-nous faire? "Si vous êtes le corps du Christ, portez la Croix, car Il l'a portée" (Saint Jean Chrysostome).
"Par la puissance de Ta Croix, O Christ, affermis mes pensées, de sorte que je puisse chanter et glorifier Ta salvatrice Ascension."
Article original : St Vladimir's Seminary Quarterly, Vol. 2 # 3, 1954.
Republié dans OCA/Lives of Saints
Archiprêtre George Florovsky
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Biographie résumée :
Odessa, 1893 - Princeton, 1979
Théologien Russe. Exilé en France, il a enseigné à l'Institut Saint-Serge à Paris (1926-1948), à Harvard (1955-1964) et à Princeton (1964-1979). A oeuvré à l'ouverture à l'Occident de la théologie Orthodoxe. Parmi ses ouvrages, "La voie de la théologie russe" (1937)
Saint Philarète de Moscou : Homélie pour la fête de l'Ascension de notre Seigneur et de l'invention des reliques du saint évêque Alexis (Prononcée à l’église du monastère des Miracles, le 20 mai 1854)