http://www.archons.org/news/detail.asp?id=266%20
"Avec un sens profond du devoir de notre Église devant Dieu et devant l'Histoire, en un temps où le témoignage unifié de l'Orthodoxie est jugé crucial et attendu par tous, nous vous invitons et vous appelons fraternellement afin que, avec l'approbation conjointe de nos Saints-Synodes respectifs, nous puissions poser les actes suivants :
1. Avancer les préparatifs pour le saint et grand Concile de l'Église Orthodoxe, déjà entamés au cours des consultations pan-orthodoxes préconciliaires.
2. Activer l'accord de 1993 à propos de la consultation inter-Orthodoxe en vue du grand et saint Concile, afin de résoudre les problèmes résiduels de la diaspora Orthodoxe.
3. Renforcer par un plus grand appui théologique les décisions prises au niveau pan-orthodoxe au sujet de la participation de l'Église Orthodoxe dans les dialogues théologiques avec les non-Orthodoxes.
4. De proclamer à nouveau l'intérêt profond de toute l'Église Orthodoxe pour le problème crucial et urgent de la protection de l'environnement, soutenant au niveau pan-Orthodoxe l'initiative à cet égard prise par le patriarcat de Constantinople.
5. D'établir un comité inter-Orthodoxe pour l'étude des problèmes survenant à notre époque dans le domaine de la bioéthique, au sujet duquel le monde attend aussi la réponse de l'Orthodoxie."
notez bien qu'il n'y a pas un mot sur la refondation du patriarcat de Rome, pas un mot sur les discours et écrits étrangement maçonniques du patriarche, pas un mot sur l'indépendance épiscopale et le fait que la bureaucratie patriarcale est contingentielle et non pas spirituelle / éternelle, pas un mot sur l'indépendance monastique (cfr ses ingérences graves et scandaleuses sur l'Athos), etc.. Bref, l'agenda est bien encadré pour éviter une renaissance. Pour complaire à qui?
L'inquiétude des observateurs quant à ce futur Concile provient surtout des quorum pour les votes : au cours des récentes années, la Turquie s'est vue dotée d'un très grand nombre d'évêques, de manière spectaculairement disproportionnée par rapport aux quelques 5.000 fidèles encore survivants dans le pays. Ajoutés aux "métropoles" que le patriarche a ouvertes dans des pays ne dépendant pas de sa juridiction selon le 28ème Canon du Concile Oecuménique de Chalcédoine (à savoir tout ce qui est hors d'Asie Mineure), ce nombre "d'évêques sans fidèles" permettrait à Bartholomeos de faire voter des points litigieux de son agenda, nottament dans le domaine de l'uniatisme & des juridictions non-canoniques, points sentant le souffre et auxquels les Églises ayant des évêques seulement par rapport à leurs fidèles réels ne sauront s'opposer. Bien que le coup de force soit à craindre et même déjà annoncé par le comportement du patriarcat de Constantinople lors des récentes conférences avec les hétérodoxes, s'il devait hélas avoir lieu, on attendra avec intérêt la réaction des skites & zélotes du Mont Athos et du patriarcat de Moscou.

Autres problèmes: des Synodes non-reconnus par le plérôme de l'Église mais formés par un patriarcat sur le territoire d'un autre sont présents (ex: Estonie); ou certains formés canoniquement et de longue date mais non-reconnus par l'un ou l'autre sont absents (ex: l'Église Orthodoxe d'Amérique, l'Église Orthodoxe du Japon).
Bref, le Concile est espéré, mais les ennuis sont déjà prévisibles.. hélas.
http://southern-orthodoxy.blogspot.com/2008/10/united-orthodox-patriarchs.html
[...]
"Le patriarche russe Alexis II a fait le voyage vers la Turquie pour participer à l'événement, un fait rare au cours depuis un siècle, et il y a concélébré la Divine Liturgie avec les autres primats Orthodoxes.
Les relations entre lui et Bartholomeos ont été tendues depuis quelques années, depuis que quelques Églises de pays ex-soviétiques, tels que l'Estonie, se sont séparées de l'Église Orthodoxe de Russie et ont cherché à se soumettre plutôt à Bartholomeos.
Ce dernier, ethniquement Grec mais cependant citoyen Turc, préside une communauté d'à peine quelque milliers de Grecs-Orthodoxes en Turquie, un pays islamique."
On admirera l'habituelle ignorance crasse du journaliste au sujet de l'Estonie, car c'est d'une nouvelle création non-canonique par Constantinople qu'il s'agit et pas une séparation d'une ancienne Église...

(Photo N. Manginas)
http://interfaxreli.customers.ru/?act=dujour&div=178
Moscou, 11 Octobre 2008, Interfax – L'Église Orthodoxe de Russie a suspendu son appartenance à la Conférence des "églises" européennes (CEC-KEK) ce samedi, a déclaré à Interfax-Religion le département des affaires étrangères du patriarcat de Moscou.
"La décision est motivée par le refus de considérer la candidature de l'Église Orthodoxe d'Estonie, une Église autonome au sein du patriarcat de Moscou, ce qui est illégitime, sans fondement, et va à l'encontre de la constitution et des règles du CEC," dit-il.
Face à cette situation, l'Église Orthodoxe de Russie, "faisant preuve de solidarité avec nos frères et soeurs Orthodoxes en Estonie, a pris la décision de suspendre son appartenance au CEC jusqu'à ce qu'une décision positive soit prise en faveur de la candidature de l'Église d'Estonie auprès de cette organisation," dit-il.
"Nous avons fait remarquer qu'à notre grand regret, le CEC est en train de perdre son rôle de force de réconciliation et de consolidation en ce sens qu'il a toujours plus ignoré les voix des églises de pays hors de l'Union Européenne. Dès lors, la Conférence s'écarte de sa mission historique, qui était d'être un pont entre l'Est et l'Ouest de l'Europe," conclut-il.
Notes : a. "églises" entre guillemets = modification rédaction Stmaterne
b. une bonne décision, même si elle n'est annoncée que comme temporaire, et pour un mauvais motif.
c. on voit déjà se profiler le genre de discussion istanbouliotes que cette décision aura suscitées, pas au grand jour (faut faire uni..) mais dans les couloirs..
Kyrie eleison (x 40)
http://en.sae.gr/?id=15132&tag=Ecumenical%20Patriarchate%20%E2%80%93%20Synaxis%20of%20the%20Heads%20of%20Orthodox%20Churches%20ends
Istanboul, 11.10.2008 – La Synaxe des responsables des Églises Orthodoxes assemblée au Phanar par le patriarche Bartholomeos (10-12 Octobre 2008) s'est achevée ce jour avec la participation du patriarche Alexis de Moscou.
L'archevêque Ieronymos d'Athènes a déclaré que c'était une réunion pleine d'émotion et de contenu qui avait eu lieu entre les primats des Églises Orthodoxes et leurs délégations, et a remercié le patriarche de Constantinople pour l'initiative. "Nous avons traité de sujets d'intérêt pour le monde entier, et pas seulement pour les Orthodoxes," a-t'il insisté.
L'archevêque Anastase d'Albanie partage le même point de vue et a insisté que le message envoyé par la Synaxe apporte un nouvel espoir pour les fidèles Orthodoxes.
Demain s'ouvre un symposium paulinien, à l'occasion de la proclamation de cette année comme dédiée à saint Paul, l'Apôtre des Nations, réunion à laquelle participeront les primats des Églises Orthodoxes et des théologiens. Un pèlerinage va avoir lieu dans divers endroits visités par l'Apôtre Paul (Ephèse, Pergi, Antalya, Lindos sur l'île de Rhodos, et la Crète), qui s'achèvera le 16 octobre.
Ont participé à la Synaxe : Theodoros d'Alexandrie, Ignace d'Antioche, Theophilos de Jérusalem, Alexis de Moscou, Amphilochios du Montenegro (représentant l'Église de Serbie), Laurentiu de Transylvanie (représentant l'Église de Roumanie), Dometiyan de Vidin (représentant l'Église de Bulgarie), Gérasime de Zugdidi (représentant l'Église de Géorgie), Chrysostomos de Chypre, Ieronymos d'Athènes, Jeremiasz de Wrocław (représentant l'Église de Pologne), Anastasios de Tirana (Albanie), Christopher des Terres Tchèques et de Slovaquie.
Source: ANA-MPA
nb : pas de primat pour l'Occident, l'Océanie, les Amériques, l'Asie.. oui, il est GRAND temps qu'ils se décident à rétablir l'ordre canonique dans l'Église, à refonder les patriarcats là où il n'y en a plus (Europe occidentale), à cesser d'empêcher la fondation là où tout est prêt (Amérique du Nord, empêchement permanent par Bartholomeos), et à en fonder ailleurs. Car là est le vrai fonctionnement de l'Église, et tant qu'on vivra non-canoniquement, selon des principes ethniques surannés, rien n'ira.
http://www.ec-patr.org/docdisplay.php?lang=en&id=995&tla=en
Au Nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit.
1. Par la grâce de Dieu, les primats et les représentants des Églises orthodoxes locales se sont réunis du 10 au 12 octobre 2008, au Phanar, à l'invitation et sous la présidence du premier d'entre ses pairs, le patriarche Bartholomée, à l'occasion de la proclamation de cette année comme année dédiée à saint Paul, Apôtre des Nations. Nous avons débattu dans l'amour fraternel sur les sujets de préoccupation de l'Église Orthodoxe. En participant aux festivités à cette occasion, nous avons concélébré la sainte Eucharistie dans l'église patriarcale de Constantinople, aujourd'hui, 12 octobre 2008, dimanche des saints Pères du 7ème Concile Oecuménique de Nicée. Au cours de ces jours, nous avons été renforcés par la vérité des dons de la Providence divine reçus par l'Apôtre des Nations, qui en ont fait un "instrument choisi" (Actes 9, 15) de Dieu et un modèle. L'Église Orthodoxe entière, honorant l’apôtre durant toute cette année de grâce du Seigneur, le propose à ses fidèles comme un modèle de témoignage contemporain de notre Foi à "tous ceux qui sont loin ou près" (Éphésiens 2, 17).
2. L'Église orthodoxe, connaissant l'interprétation authentique l'enseignement de l'apôtre des Nations, durant les moments difficiles ou pacifiques de son cheminement historique de 2.000 ans, peut et doit promouvoir dans le monde contemporain l'enseignement non seulement de la restauration de l'unité de la race humaine tout entière dans le Christ, mais également de l'universalité de Son œuvre de rédemption, par l'intermédiaire de laquelle toutes les divisions du monde sont surmontées et la nature commune de tous les êtres humains est affirmée. Toutefois, un fidèle témoignage de Son message de rédemption suppose également le dépassement des conflits internes de l'Église Orthodoxe par l’apaisement des tensions nationalistes, ethniques et idéologiques du passé. Car c’est seulement ainsi que la parole orthodoxe aura le nécessaire impact sur le monde contemporain.
3. Inspirés par l'enseignement et l’oeuvre de l'apôtre Paul, nous soulignons, d'abord et avant tout, l'importance de la mission pour la vie de l'Église et en particulier pour notre ministère à nous tous, conformément au dernier Commandement du Seigneur: "vous serez Mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie, et jusqu'aux extrémités de la Terre" (Actes 1, 8). L'évangélisation du peuple de Dieu, mais aussi de ceux qui ne croient pas en Jésus-Christ, constitue le devoir suprême de l'Église. Ce devoir ne doit pas être rempli de manière agressive, ou par diverses formes de prosélytisme, mais avec amour, humilité et respect de l'identité de chaque individu et de la particularité culturelle de chaque peuple. Toutes les Églises Orthodoxes doivent contribuer à cet effort missionnaire, tout en respectant l'ordre canonique.
4. L'Église du Christ accomplit aujourd'hui son ministère dans un monde en évolution rapide, qui est maintenant devenu interconnecté par des moyens de communication et le développement des moyens de transport et la technologie. Parallèlement, l'étendue de l'aliénation, des divisions et des conflits est également en augmentation. Les Chrétiens soulignent que la source de cet état est l’aliénation de l'homme par rapport à Dieu. Aucune transformation des structures sociales ou des règles de comportement ne suffit pour guérir de cette situation. L'Église rappelle constamment que le combat contre le péché n’est possible que dans la coopération de Dieu et de l'humanité.
5. Dans de telles circonstances, le témoignage contemporain de l'Orthodoxie vis-à-vis des problèmes croissants de l'humanité et du monde devient impératif, non seulement pour montrer leurs causes réelles, mais aussi pour confronter directement les conséquences tragiques qui s’ensuivent. Les multiples différends nationalistes, ethniques, idéologiques et religieux nourrissent continuellement les désordres dangereux, non seulement en ce qui concerne l'unité ontologique incontestable du genre humain, mais aussi en ce qui concerne la relation de l'homme à la Création de Dieu. La dignité sacrée de la personne humaine est réduite à des manifestations particulières de "l'individu" et sa relation avec le reste de la Création divine est subordonnée à l’usage arbitraire ou l’abus de celle-ci. Ces divisions introduisent dans le monde des inégalités dans l’accès des individus et des peuples aux biens de la Création, elles privent des milliards de personnes des produits de première nécessité et mènent à l’appauvrissement de la personne humaine. Elles provoquent des migrations massives de population, aggravent les différences et les conflits nationalistes, religieux et sociaux, et menacent la cohésion interne traditionnelle des sociétés. Les conséquences de ces divisions sont encore plus odieuses, car elles sont inextricablement liées à la destruction de l'environnement naturel et de l'ensemble de l'écosystème.
6. Les Chrétiens Orthodoxes partagent avec d'autres personnes la responsabilité de la crise actuelle de cette planète, qu’elles soient religieuses ou non, parce qu'ils ont toléré sans discernement l’abus de la liberté humaine et ont fait des compromis, sans s’y opposer avec la parole de la Foi. Par conséquent, leur devoir le plus grand est de contribuer à surmonter les divisions du monde. La doctrine Chrétienne sur l'unité ontologique entre la race humaine et la Création divine, exprimée par tout le mystère de l'oeuvre rédemptrice de Christ, constitue le fondement pour l'interprétation de la relation de l'homme avec Dieu et avec le monde.
7. Les efforts visant à écarter la religion de la vie de la société constituent la tendance commune de nombreux États modernes. Le principe d’un État séculier / laïc peut être conservé, mais il est inacceptable d'interpréter ce principe comme une exclusion radicale de la religion de toutes les sphères de la vie du peuple.
8. L'écart entre les riches et les pauvres s’agrandit de plus en plus, de façon spectaculaire, du fait de la crise financière, provoquée habituellement par l’activité économique dérégulée, vidée de toute dimension humaine et ne servant pas aux besoins réels de l’homme, et par la chasse au profit des financiers devenant souvent un but utilme. Une économie viable est celle qui combine l'efficacité avec la justice et la solidarité sociale.
9. En ce qui concerne la question de la relation entre la Foi Chrétienne et les sciences naturelles, l'Église Orthodoxe a réussi à éviter de placer sous sa tutelle le développement de la recherche scientifique et de se prononcer sur chaque question scientifique. Du point de vue Orthodoxe, la liberté de la recherche constitue un don de Dieu à l'humanité. En même temps, tout en affirmant cela, l'Orthodoxie souligne les dangers dissimulés dans certaines réalisations scientifiques, les limites des connaissances scientifiques et l'existence d'une autre "connaissance" qui n’entre pas directement dans la sphère de la science. Cette autre "connaissance" se révèle nécessaire à bien des égards pour poser des limites adéquates à la liberté et pour une bonne utilisation des fruits de la science basée sur le renoncement à l'égocentrisme et le respect de la dignité humaine.
10. L'Église orthodoxe considère que le progrès technologique et économique ne devraient pas mener à la destruction de l'environnement et à l'épuisement des ressources naturelles. L’ambition illimitée de satisfaire les désirs matériels conduit à l'appauvrissement de l'âme humaine et de l'environnement. Nous ne devons pas oublier que les richesses naturelles de la terre ne sont pas seulement la propriété de l'homme, mais premièrement une Création de Dieu: "Au Seigneur la terre et ce qu'elle renferme, le monde et ceux qui l'habitent!" (Psaume 23, 1). Nous devons nous rappeler que non seulement la génération actuelle, mais aussi les générations futures ont le droit d'avoir un droit aux ressources de la nature que le Créateur nous a accordées.
11. En soutenant fermement tout effort pacifique pour des solutions justes aux conflits qui surgissent, nous saluons les positions des Églises de Russie et de Géorgie et leur coopération fraternelle au cours de la période du récent conflit militaire. De cette manière, les deux Églises accomplissent le devoir du ministère de la réconciliation. Nous espérons que les efforts conjoints des deux Églises contribueront à surmonter les conséquences tragiques des opérations militaires et à la prompte réconciliation des peuples.
12. Dans la confusion grandissante de notre époque, l'institution du mariage et de la famille est en crise. Dans un esprit de compréhension des relations sociales nouvelles et complexes, l’Église doit trouver les moyens de soutenir spirituellement et d’encourager la jeunesse et les familles nombreuses.
Nous tournons nos pensées en particulier vers les jeunes, afin de les appeler à participer activement aussi bien à la vie sacramentelle et sanctifiante, qu’aux oeuvres missionnaires et sociales de l'Eglise, confiant ainsi à l’Église leurs problèmes et leurs attentes, car ils constituent non seulement son avenir, mais aussi son présent.
13. En tant que primats et représentants de la très sainte Église Orthodoxe, pleinement conscients de la gravité des problèmes mentionnés ci-dessus, travaillant à nous en occuper sans tarder en tant que "serviteurs du Christ et intendants des mystères de Dieu" (1 Cor. 4,1), nous proclamons, du premier siège d'entre les Églises et nous réaffirmons :
a) notre position indéfectible et notre obligation de préserver l'unité de l'Église Orthodoxe, "transmise aux saints une fois pour toutes" (Jude 1, 3), la Foi de nos pères, dans la divine Eucharistie, dans l’observation fidèle du système canonique de la gouvernance de l'Église, tout en réglant les problèmes qui surgissent de temps à autres dans nos relations mutuelles avec un esprit d'amour et de paix.
b) notre désir d’une guérison rapide de toutes les anomalies canoniques qui ont surgi à causes des circonstances historiques et des besoins pastoraux, comme dans la soi-disante diaspora Orthodoxe, afin de surmonter toute influence étrangère possible à l'ecclésiologie Orthodoxe. À cet égard, nous nous félicitons de la proposition du patriarcat de Constantinople d'appeler en 2009 à des consultations panorthodoxes à cet égard, ainsi que sur la question de la poursuite des préparatifs du saint et grand Concile. En conformité à l'ordre permanent et à la pratique des consultations panorthodoxes précédant celle de Rhodes, toutes les Églises autocéphales y seront invitées.
c) notre désir de poursuivre, malgré toutes les difficultés, les dialogues théologiques avec les autres chrétiens, ainsi que les dialogues interreligieux, en particulier avec le judaïsme et l'islam, étant donné que le dialogue constitue la seule manière de résoudre les différends entre les personnes, en particulier en une époque comme la nôtre, où toutes les divisions, y compris celles au nom de la religion, constituent une menace pour la paix et l'unité des peuples.
d) Notre soutien aux initiatives pour la protection de l'environnement, aussi bien du patriarcat de Constantinople, que des autres Églises Orthodoxes. La crise écologique d'aujourd'hui, qui procède à la fois de raisons spirituelles et éthiques, rend impérative la contribution de l'Église par les moyens spirituels qui sont à sa disposition, afin de protéger la Création de Dieu contre les conséquences de la cupidité humaine. À cet égard, nous réaffirmons la désignation du 1er septembre, premier jour de l'année ecclésiastique, comme jour particulier de prières pour la protection de la Création de Dieu, et nous soutenons l'introduction du sujet de la protection de l'environnement dans l'activité pastorale catéchétique, homélitique, et générale de nos Églises, comme tel est déjà le cas dans certaines d’entre elles.
e) La décision de procéder aux actions nécessaires, afin de former un comité inter-orthodoxe pour étudier les questions de bioéthique, sur lesquelles le monde attend également la réponse de l'Orthodoxie.
S’adressant ainsi au peuple Orthodoxe dans le monde entier et à toute l'humanité, nous prions "encore et sans cesse" afin que la paix, la justice, et l'amour de Dieu prévalent et règnent sur la vie des hommes.
"Gloire à Celui qui peut tout faire bien au-delà de nos demandes et de nos pensées, par sa puissance agissant en nous, à Lui soit la gloire dans l’Église et dans le Christ Jésus, Amen" (Eph. 3, 20-21).
+ Bartholomeos de Constantinople
+ Théodoros d’Alexandrie
+ Ignace d’Antioche
+ Théophilos de Jérusalem
+ Alexis de Moscou
+ Amphilochios de Monténégro (représentant l'Église de Serbie)
+ Laurentiu de Transylvanie (représentant l'Église de Roumanie)
+ Dometiyan de Vidin (représentant l'Église de Bulgarie)
+ Gerasime de Zugdidi (représentant l'Église de Géorgie)
+ Chrysostomos de Chypre
+ Ieronymos d’Athènes
+ Jeremiasz de Wrocław (représentant l'Église de Pologne)
+ Anastasios de Tirana
+ Christopher des Terres Tchèques et de Slovaquie
Notes :
a. Cfr point 3 : quand on voit l'archarnement de Constantinople contre le Rite Orthodoxe Occidental et contre l'existence même d'une Église locale en Occident, tout ça afin de ne pas déplaire à son satanique ami du vatican, on ne peut que sourire très amèrement qu'ils aient osé écrire ce chapître-là. On aimerait voir autre chose que des mots.
b. La dogmatique de la Foi reçue des saints Apôtres est catégorique : le Chrétien est frère du Chrétien. La fraternité en Adam est une fraternité mortifère, puisque c'est celle dans le vieil Adam, celui qui porte tout le poids de la mort sur lui. Nous ne sommes donc pas "frères et soeurs en humanité" dans le sens théologique du terme, uniquement dans le sens biologique. Pour des patriarches, cette différence ontologique ne devrait pas être niée. Sauf bien entendu si le communiqué a été rédigé par le Phanar, où la différence en question est systématiquement évacuée.
quant à moi, j'ai la joie de partir pour 4 jours de rappel avec la Marine, le monde que j'aime, et quitter ainsi le monde que je n'ai jamais aimé.. et puis je me préparerai à un petit séjour sur l'Athos.. Ce blogue (et les autres que je maintiens) va continuer son congé forcé... bon vent!