le terme exact est "osi-anna" en hébreu. "Osi" signifie: "Sauve!" à l'impératif; et "anna" est une interjection de supplication: "anna, Seigneur" = Ô Seigneur".
"Osianna" est donc composé de deux mots et pourrait se traduire: "Sauve, ô Seigneur." Mais on prononce "selon notre prononciation" 'osanna', par élision de la voyelle médiane" (dixit Saint Jérôme).
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Dans l'Évangile selon saint Matthieu, lors de la montée du Seigneur à Jérusalem (fêtée le Dimanche des Palmes / Rameaux), on trouve 2 références vétérotestamentaires pour "Hosannah" (Mt 21,9 & 21,15) :
Psaume 118,25 : De grâce, Seigneur, donne le salut! De grâce, Seigneur, donne la victoire!
2 Samuel 14,4 : La femme de Téqoa parla au roi. Elle tomba la face contre terre et se prosterna, puis elle dit: "Au secours, ô roi!"
Le dictionnaire nous apprend que le terme grec hosanna est dérivé de l’hébr. hochi’ah na’, Ps. 118.25, impératif hiphil: sauve, maintenant ou: sauve, nous t’en prions. Dans la version hébraïque, l’impératif hocha’, Ps. 86,2; Jr. 31,7 paraît cependant être à l’origine du grec hosanna
On retrouve ce terme comme l'acclamation de la foule lorsque Jésus entra en triomphe à Jérusalem. L’expression "hosanna" figure 6 fois dans les Evangiles: (Mt. 21,9 a et b, 15; Mc. 11,9, 10; Jn. 12,13). D’après la tradition hébraïque, que l'on voit utilisée par le Seigneur dans Ses prières, on récitait le verset 25 du Psaume 118 une fois chacun des 6 premiers jours de la fête des tabernacles, pendant que la procession solennelle faisait le tour de "l'autel des holocaustes." Le 7e jour, ce verset était répété 7 fois. Comme on l'a vu avec l'explicatif de saint Jérôme, à l’origine, le mot hosanna avait le sens d’une supplique. Cependant, comme le contexte des Évangiles le démontre, ce sens changea, et il devint une exclamation de joie ou un cri de bienvenue.
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