"Ô étrange Église Orthodoxe, si pauvre et si faible, qui se maintient comme par miracle à travers tant de vicissitudes et de luttes. Église de contrastes, à la fois si traditionnelle et si libre, si archaïque et si vivante, si ritualiste et si personnellement mystique.
Église où la perle de grand prix de l'Évangile est précieusement conservée, parfois sous une couche de poussière. Église qui souvent n'a pas su agir, mais qui sait chanter comme nulle autre la joie de Pâques."
P. Lev Gillet ("Un moine de l'Eglise d'Orient)

29 octobre 2009

Saint Timothée d'Esphigmenou, néo-martyr Grec (+ 1820)

Le vénérable martyr Timothée d'Esphigmenou (Prologue d'Ochrid)
http://www.westsrbdio.org/prolog
Il était du village de Kessana, en Thrace. Il se maria et eu 2 filles. Sa femme fut capturée par les Turcs et convertie à l'islam. Afin de sauver sa femme du harem, il prétendit devenir musulman. Après avoir sauvé sa femme, il la conduisit dans un couvent, pendant que lui-même se rendit à la Grande Laure sur le Mont Athos, puis au monastère d'Esphigmenou. Il aspira à mourir en martyr du Christ, comme Agathangelos d'Esphigmenou, et fut décapité à Jedrene le 29 octobre 1820. Son corps fut jeté dans une rivière, mais ses vêtements furent récupérés par l'Ancien Germanos, père spirituel d'Esphigmenou.
Extrait du Prologue de saint Nicolas Velimirovic, évêque d'Ochrid





Saint Timothée d'Esphigmenou
http://www.roca.org/OA/23/23h.htm
Saint Timothée est un exemple d'un Chrétien qui a trahi le Christ, puis est revenu afin de souffrir le martyre pour son Seigneur. Il était marié, mais sa jolie épouse fut enlevée par un musulman qui l'enferma dans son harem après l'avoir convertie de force à l'islam. Afin de récupérer sa femme via l'application de la loi islamique, saint Timothée se converti lui-même à l'islam. Sa femme lui fut en effet rendue, et ils se repentirent tout les deux secrètement pour avoir apostasié en faveur de l'islam, et revinrent au Christianisme. Pour finir, sa femme se retira dans un couvent, et lui sur le Mont Athos, où il devint moine et se prépara pour le jour où il pourrait revenir dans le monde turc, afin d'y témoigner du Christ et d'accepter le martyre, ce qu'il finit par pouvoir faire.

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(grand merci à Claude pour m'avoir communiqué les 2 textes. S'nami Bog!)

28 octobre 2009

Kosovo-Metohija: visite du patriarcat de Moscou

http://bsanna-news.ukrinform.ua/newsitem.php?id=10815〈=en



GRACANICA, 28 Oct 2009 (Tanjug). Le chef du département des affaires étrangères du patriarcat de Moscou, l'archevêque Hilarion de Volokolamsk, a déclaré à Granica qu'il était venu rendre hommage à un des plus anciens berceaux du Christianisme Orthodoxe, là où bien des événements historiques d'importance ont eu lieu.
Hilarion, qui est là pour une visite de plusieurs jours dans l'éparchie de Raska & Prizren de l'Église Orthodoxe de Serbie au Kosovo et Métochie, a déclaré que l'Église Orthodoxe de Russie a toujours été et sera toujours au côtés de la République de Serbie lors de tous ses ennuis.
Il a lancé un appel aux moines et moniales du monastère de Granica de ne pas quitter cette terre et ses églises, car a-t'il dit, tant qu'ils seront là, la Foi Orthodoxe y sera préservée.
L'hôte de Russie a été accueilli par l'évêque Artemije à l'aéroport de Pristina.
Artemije a déclaré que la visite de cet hôte de Russie était une marque de son amour et de son souci pour les Serbes du Kosovo et Metohija, et qu'il essaiera d'informer Hilarion à propos du véritable état des problèmes en cours, afin de lui permettre d'en informer correctement le patriarche de Russie.


le patriarche Kyrill de Moscou, à Kursk, septembre 2009

27 octobre 2009

L'atôme de l'amour


"Celui qui par quelque alchimie, sait extraire de son coeur, pour les refondre ensemble, compassion, respect, besoin, patience, regret, surprise et pardon, crée cet atome qu'on appelle l'amour" - Khalil Gibran, poète libanais




oui, oui, l'auteur est hétérodoxe, de la "pire espèce" pour nous. Pire car uniate, et vu ce qu'ils nous ont fait subir et font encore, et en plus il a tourné dans la gnose etc. Mais qu'est-ce qu'il écrit bien.. Par exemple, j'aime beaucoup son livre "le prophète". Bon, je retourne lire Confucius, j'ai du pain philosophique sur la planche

26 octobre 2009

Saint Dimitri de Thessalonique "le myroblyte", grand martyr et héraut de la Foi



Tropaire de saint Dimitri de Thessalonique, ton 3
Au milieu des dangers, le monde entier a trouvé en toi un puissant défenseur pour mettre en fuite, victorieux athlète, les païens. Tu as abattu l’arrogance de Lyaios et sur le stade encouragé saint Nestor ; prie le Christ notre Dieu d’accorder à nos âmes la grâce du salut !

Gloire au Père et au Fils et au saint Esprit…

Kondakion de saint Dimitri, ton 2
Sous les flots de ton sang, Dimitri, le Seigneur Qui t’a donné l’invincible pouvoir empourpra Son Église et garde saine et sauve la ville dont tu es le ferme appui.

Et maintenant…



SYNAXAIRE : Le 26 octobre, mémoire du saint, glorieux et grand martyr DIMITRI le Myroblyte (Dimitrios, Demetriou)

Saint Dimitri vécut à Thessalonique sous le règne de Dioclétien et Maximien (284-305). Il descendait de l'une des plus nobles familles de la province de Macédoine et était admiré de tous, non seulement pour la noblesse de son origine et la grâce de son apparence physique, mais aussi pour sa vertu, sa sagesse et sa bonté, qui le rendaient supérieur aux vieillards. Expert en l'art militaire, il avait été nommé, malgré son jeune âge, général des armées de Thessalie et proconsul de Grèce par Maximien Galère, le César pour la Grèce et la Macédoine. Mais ces honneurs ne parvinrent pas à faire perdre à Dimitri le sens des réalités les plus essentielles. Le coeur touché par la Foi au Christ et comptant pour rien toute la gloire de ce monde, il passait le plus clair de son temps à enseigner et à interpréter publiquement la parole de Dieu. Sa parole était si convaincante et sa vie toute de justice, de paix et d'amour pour ses frères en était une telle application pratique, qu'un grand nombre de païens s'étaient convertis, malgré la persécution lancée par l'empereur contre les Chrétiens.

Comme l'empereur Maximien venait de remporter de brillantes victoires contre les Scythes, de retour vers Rome, il s'arrêta à Thessalonique pour se faire acclamer par la foule et offrir des sacrifices d'action de grâces aux idoles. Certains païens de la ville, jaloux des succès de Dimitri, profitèrent de la présence de l'empereur pour le dénoncer comme Chrétien. L'étonnement du tyran se changea en violente colère lorsqu'il apprit que Dimitri ne se contentait pas de partager la Foi des disciples du Christ, mais qu'il la propageait avec succès en profitant de sa place dans les assemblées officielles. Il fit comparaître Dimitri et le fit enfermer dans un cachot situé dans les sous-sols malsains d'un bain qui se trouvait à proximité. Lorsque Dimitri pénétra dans sa cellule, un scorpion approcha de son pied, se préparant à le piquer mortellement; mais, d'un simple signe de croix, le saint le fit disparaître. On le laissa alors seul, dans l'humidité et les odeurs nauséabondes. Mais Dimitri n'y prêtait pas attention, empli de joie qu'il était à la pensée de communier bientôt pleinement à la Passion salutaire du Seigneur; sa seule tristesse étant de devoir attendre la fin des festivités organisées pour le triomphe de l'empereur, pour accomplir son martyre.

Comme il était de coutume en de telles circonstances, Maximien avait organisé dans l'amphithéâtre de Thessalonique des jeux et des combats de gladiateurs. Il avait emmené avec lui une sorte de géant, à la force herculéenne, nommé Lyaios, de la tribu des Vandales. Celui-ci était si fort et si habile dans le combat singulier, que personne ne pouvait lui résister. Un jeune garçon Chrétien de la ville nommé Nestor, voyant le vain orgueil que tirait l'empereur à la vue des victoires de son protégé, décida de lui montrer que c'est au Christ seul qu'appartient la vraie puissance. Il courut vers le bain où était enfermé Dimitri et lui demanda la protection de sa prière pour aller affronter le géant. Le martyr fit le signe de Croix sur le front et le coeur du jeune garçon et l'envoya, tel David au-devant de Goliath (cf. 1 Sam. 17). Il arriva à l'amphithéâtre au moment où les hérauts criaient partout à qui voudrait affronter Lyaios. Nestor s'avança alors devant l'empereur et jeta sa tunique à terre en criant: "Dieu de Dimitri, viens à mon aide!" Dès le premier engagement, alors que le géant se ruait sur le frêle garçon, celui s'esquiva et le perça mortellement au coeur avec son couteau. Tous furent saisis de stupeur à la vue de ce prodige et se demandaient comment l'invicible barbare était si soudainement tombé sous les coups d'un enfant qui ne se confiait pas en sa force ni en ses armes. En fait celui-ci avait mis toute son espérance dans le Seigneur, le "Maître du combat," Lui Qui livre leurs ennemis aux mains de Ses fidèles. Au lieu de se soumettre à ce signe de la puissance souveraine de Dieu, l'empereur éclata de colère et ordonna qu'on se saisisse sur le champ de Nestor et qu'on aille lui trancher la tête en dehors de la ville. Comme il avait entendu Nestor invoquer le Dieu de Dimitri, Maximien soupçonna ce dernier d'avoir usé de quelque sortilège et il donna l'ordre à ses soldats d'aller le tuer avec leurs lances au fond de son cachot, sans autre forme de procès. Quelques Chrétiens, qui étaient présents lors de l'exécution du saint, attendirent le départ des soldats et ensevelirent son corps avec dévotion.

Lupus, le serviteur de Saint Dimitri, était lui aussi présent. Avant qu'on l'ensevelisse, il prit la tunique du martyr baignée de son sang et mit à son doigt la bague royale que celui-ci portait. Par l'intermédiaire de ces deux trophées, Lupus accomplit un grand nombre de miracles et de guérisons. Lorsque Maximien l'apprit, il envoya aussitôt ses soldats trancher la tête du fidèle serviteur.

Dieu ne voulut pas laisser inerte après sa mort, la grâce dont Il avait rempli saint Dimitri; c'est pourquoi Il fit couler de son corps un délicieux liquide parfumé, qui avait la propriété de procurer la guérison à tous ceux qui s'en oignaient avec foi dans l'intercession du saint. A maintes reprises depuis 1600 ans, saint Dimitri a manifesté sa bienveillante protection sur la ville et les habitants de Thessalonique. Il les a protégés des assauts des barbares, combattant pour eux sur les remparts; les a sauvés des épidémies et des famines; a guéri les malades et consolé les affligés. Ses miracles sont si nombreux que celui qui voudrait les dénombrer ressemblerait à l'insensé qui désire compter les grains de sable.


Actes du martyr & Vie complets ici :
http://stmaterne.blogspot.com/2007/10/mgr-christodoulos-rentre-en-grce-en-la.html



A l'église Hagia Barbara (Chatelineau, B), ce matin, beaucoup de "khronia polla" se sont échangés, vu le nombre de "Dimitri" qui y viennent ou que comptent les familles de ceux qui y viennent!

25 octobre 2009

Le sort qui attend les Chrétiens en ce monde (Dynamis - saint Seraphim de Sarov)

http://groups.yahoo.com/group/orthodoxdynamis/message/3844



Batiushka Seraphim répondit : "De cette même manière, le Seigneur préservera, comme la pupille de Ses yeux, Son peuple, à savoir les Chrétiens Orthodoxes qui L'aiment et Le servent de tout leur coeur et de tout leur esprit, tant en paroles qu'en actes, jour et nuit. Et ceux-là, ce sont ceux qui préservent entièrement toutes les règles, tous les dogmes et toutes les traditions de notre Église Orthodoxe, et qui confessent de leurs lèvres la Foi qui a été transmise par l'Église, et qui agissent dans toutes les circonstances de leur vie conformément aux saints commandements de notre Seigneur Jésus-Christ."



Saint Seraphim de Sarov, "Concerning the Fate of True Christians: The Great Diveyevo Mystery," The Little Russian Philokalia, Vol. 1: St. Seraphim, St. Herman of Alaska Brotherhood, p. 131.