"Ô étrange Église Orthodoxe, si pauvre et si faible, qui se maintient comme par miracle à travers tant de vicissitudes et de luttes. Église de contrastes, à la fois si traditionnelle et si libre, si archaïque et si vivante, si ritualiste et si personnellement mystique.
Église où la perle de grand prix de l'Évangile est précieusement conservée, parfois sous une couche de poussière. Église qui souvent n'a pas su agir, mais qui sait chanter comme nulle autre la joie de Pâques."
P. Lev Gillet ("Un moine de l'Eglise d'Orient)

05 mai 2012

Prière, Croix et humilité désarment le démon (saint Antoine le Grand)

Le diable a peur lorsque nous prions et nous nous sacrifions. Il a aussi peur lorsque nous sommes humbles et bons. Il est particulièrement effrayé lorsque nous aimons beaucoup Jésus. Il fuit à chaque fois que nous faisons le Signe de la Croix.
Saint Antoine le Grand



The devil is afraid of us when we pray and make sacrifices. He is also afraid when we are humble and good. He is especially afraid when we love Jesus very much. He runs away when we make the Sign of the Cross.
Saint Anthony of Egypt

04 mai 2012

Connaître Dieu - l'hésychasme ou la scolastique aristotélicienne (P. Tryphon, EORHF)




La dispute du 14ème siècle entre le théologien augustinien Barlaam de Calabre, un scolastique aristotélicien, et saint Grégoire Palamas, qu'il accusait d'hérésie du fait de son hésychasme (l'enseignement chrétien-orthodoxe sur la prière mystique), était importante, car elle démontrait une des divergences majeures entre l'Occident catholique-romain et l'Orthodoxie. Dans cet Occident-là, Dieu pouvait être connu par le biais d'images et de symboles philosophiques, alors qu'en Orthodoxie, l'on pouvait connaître Dieu personnellement, à travers Ses Énergies Incréées. Les moines athonites enseignaient que l'on pouvait expérimenter personnellement Dieu par Ses Énergies, plutôt que par Son Essence Divine. Barlaam affirmait que nul ne saurait faire l'expérience de Dieu, mais uniquement connaître, voire même prouver l'existence de Dieu, par le biais de la logique et de la raison.

Les moines athonites affirmaient être capables d'expérimenter la Lumière Incréée de Dieu par la prière, en particulier par le biais de la Prière de Jésus. Jusqu'à nos jours, c'est là une des différences de base entre l'Orthodoxie et l'Occident catholique-romain, car nous les Orthodoxes nous croyons que nous pouvons arriver à connaître Dieu par Sa divine révélation, noétiquement (par le coeur).

Vladimir Lossky, un des plus grands théologiens chrétiens modernes, a expliqué que la différence entre le christianisme et le catholicisme-romain était due à l'utilisation de philosophie métaphysique païenne (et son rejeton, la scolastique) par l'Eglise Catholique-Romaine, au lieu de l'expérience mystique mais concrète de Dieu (appelée theoria, contemplation), pour valider les dogmes théologiques catholiques-romains. Des théologiens Orthodoxes renommés tels que le père Joannis Romanides et le métropolite Hierotheos Vlachos ont fait le même constat. Vladimir Lossky a exprimé ceci de la manière suivante : la Révélation a créé un abîme entre la vérité qu'elle déclare, et les vérités qu'on peut arriver à découvrir par la spéculation philosophique. C'est pour cela que Lossky affirme que l'Eglise Orthodoxe et le catholicisme-romain sont devenus des "étrangers" l'un à l'autre.

La logique et la raison ont dominé la théologie du christianisme occidental à partir de saint Jérôme et Augustin de Canterbury, avec pour conséquence une approche juridique de Dieu. Cela aboutira à l'enseignement erroné que Dieu aurait demandé du sang pour apaiser une colère face aux péchés de l'humanité. Depuis l'époque du Christ, l'Eglise enseigne au contraire que l'humanité est malade, et que le remède, c'était de nous ramener en pleine communion avec le Dieu Qui nous aime. La sainte Résurrection du Christ n'était pas là comme un sanglant sacrifice en notre faveur, mais c'est le Christ écrasant la puissance de la mort, laquelle était entrée dans le monde à cause de la chute de l'humanité.

Nous sommes guéris, nous retrouvons la plénitude par la grâce de Dieu, et c'est notre héritage véritable que de retrouver la relation avec Dieu. Le Ciel et l'hadès / l'enfer ne sont pas des endroits créés par Dieu pour ceux qui ont été soit bon soit mauvais, mais plutôt une question de relation. Le Feu de Dieu est le Ciel pour ceux qui ont répondu à l'amour de Dieu, et l'enfer pour ceux qui sont restés malades, enfermés dans les ténèbres du péché, et dont l'ego a fermé la porte à Dieu pour rester tourné vers soi. Le Ciel et l'enfer ne sont pas des endroits, mais une relation.

Il est possible de connaître Dieu, et d'expérimenter Ses Énergies Incréées, parce qu'Il nous a invités à entrer en communion avec Lui, et cette invitation est offerte librement, comme un don. Pour recevoir ce don, cela requiert notre coopération, parce que nous avons notre libre-arbitre. Toute relation basée sur l'amour doit avoir la liberté de choix comme point de départ. Dieu nous choisit, nous sommes libres d'y répondre, ou pas.

Le Christ Se tient devant nous, les bras étendus, attendant notre réponse.

Dans l'amour du Christ,
hiéromoine Tryphon

03 mai 2012

Le bon changement amène la paix au monde (Thadée de Vitovnitsa)

Nous partons toujours du mauvais point de départ. Au lieu de commencer par nous-mêmes, nous voulons toujours que les autres soient les premiers à changer, et puis seulement nous. Si chacun commençait par soi-même, alors la paix régnerait partout!
Ancien Thadée de Vitovnitsa



Our starting point is always wrong. Instead of beginning with ourselves, we always want to change others first and ourselves last. If everyone were to begin with themselves, then there would be peace all around!
Elder Thaddeus of Vitovnica


02 mai 2012

Comportements destructifs et addictifs - chercher l'aide de l'Église pour s'en sortir (p. Tryphon, EORHF)



Pianoter sans but sur internet des heures durant, ou passer des soirées entières assis à son ordinateur, échangeant sans réfléchir avec des inconnus, voire des interlocuteurs qui ne sont peut-être même pas ce qu'ils prétendent être, sont des exemples de temps de divagation qui aurait été mieux utilisé à des buts spirituels.

Être en compagnie d'amis et de famille dans une pièce, tout en envoyant des messages de son gsm à quelqu'un ailleurs, est un comportement contre-productif pour des relations solides et saines. Se permettre d'être absorbé par des heures de "chat" en ligne, ou parler des heures durant au téléphone (portable), c'est une forme d'auto-destruction, car elle mène en finale à la séparation et l'aliénation vis à vis de relations profitables.

Les relations communes, dans lesquelles nous croissons spirituellement et socialement, sont toutes importantes pour quiconque désire avoir une relation plus profonde avec Dieu, car de telles relations deviennent un fondement pour apprendre le véritable amour. Il n'est réellement pas possible de devenir une personne aimable si nous nous transformons en quelqu'un à la vie empêtrée dans la technologie. Les étudiants qui sont dans les auditoires et salles de cours, occupés à envoyer des messages à des amis, ne participent pas au processus d'apprentissage qui est le principe de fonctionnement de la classe. Ceux qui laissent leur téléphone portable en mode "vibreur" lorsqu'ils sont à la Divine Liturgie, prouvent que leurs relations sont plus importantes que le culte de Dieu.



Si nous devons acquérir de la maturité dans la Foi, nous devons franchir les étapes qui mènent à un approfondissement de notre relation avec Dieu, de la même manière que si nous voulons avoir un mariage fructueux ou des relations amicales durables. L'âge du progrès technologique a ses avantages, mais il a aussi sa face noire. Lorsque nous passons la plupart de nos heures éveillées à envoyer des messages SMS, à parler au téléphone (portable), et nous perdre dans le cyber-espace, nous entrons en phase d'auto-destruction, ayant succombé à un comportement addictif qui bloque la véritable croissance spirituelle, sociale et mentale.

Vivant au sein de la vie de l'Église, consacrant du temps à la lecture spirituelle et prière personnelle, à la confession fréquente, et nous préparant dignement à recevoir les saints Mystères, voilà ce qui devrait être la priorité de la semaine de tout Chrétien. La technologie a sa place, mais elle ne doit pas pouvoir devenir un dieu en elle-même.

dans l'amour du Christ,
hiéromoine Tryphon, EORHF




jusqu'où peut mener l'addiction technologique : un avion à l'atterrissage annulé parce que le pilote était occupé à taper des SMS :
http://rt.com/news/landing-pilot-australia-texting-522/

01 mai 2012

Le testament d'une reine : Louise-Marie, première reine des Belges



La première reine du royaume de Belgique, Louise Marie, avait vécu un mariage arrangé, quasiment forcé, avec notre premier roi, Léopold I.
Elle était catholique-romaine, et lui protestant.

Elle était ouverte, vivante, accrochée à lui. Il était taciturne, il ne cherchait que la solitude.

etc

Un couple qui était en plus soumis à des devoirs qui dépassent l'entendement, dans un pays soumis à toutes les tensions, encore en état de guerre larvée avec son voisin du nord (Pays-Bas), un pays qui renaissait de ses cendres sous une forme politique nouvelle (royauté constitutionnelle) et où tout était à faire. Et à sa tête, un couple avec tant d'ennuis, si peu de vie privée.

On possède encore la lettre qu'elle lui a écrite comme testament, qu'il n'a reçue qu'après la mort de sa femme.


"Cher, cher ami,

Ce testament te sera remis lorsque je ne serai plus, lorsque mon coeur, ce coeur qui n'aura jamais battu que pour toi, aura cessé de
battre, lorsque mes yeux qui aimaient tant à te contempler seront fermés par la mort et que mon âme seule pourra veiller sur toi, lorsque enfin je n'aurai plus d'espoir de te revoir que dans ce monde inconnu, objet de tes préoccupations et de tes voeux et où, je
l'espère, Dieu nous fera la grâce d'être éternellement réunis. Puisses-tu trouver dans l'expression de mes dernières volontés et
deviner par-delà les mots une faible partie de l'affection et de la reconnaissance que j'éprouve pour toi et qu'aucun langage humain ne
pourra jamais rendre. Puisse Dieu se charger de la dette de ma reconnaissance et te remercier de ta bonté pour moi en te bénissant et en te protégeant en toutes choses comme mon coeur le désire et le lui demande sans cesse. Puisses-tu être heureux que je l'ai été par toi et près de toi. Puisses-tu être aimé, apprécié, chéri, admiré, j'allais presque dire adoré par beaucoup comme tu l'as été par moi. Puissent tes enfants être toujours pour toi une source de joie et de consolation. Puisse ta mort être douce comme celle du juste et tes derniers moments embellis par le souvenir de tout le bien que tu as fait à moi et aux autres. Puisses-tu, pendant l'éternité, jouir de ce bonheur immatériel et sans bornes pour lequel ton âme a été créée plus que toute autre et puissé-je te servir, toi et ceux que tu as aimés, ou seulement te voir de loin dans cette éternité bienheureuse et avoir la certitude de ton bonheur, même sans le partager.
Tels sont, cher ami, mes derniers et mes plus chers voeux car il n'y a pas un battement de mon coeur ni une pensée de mon âme qui ne soit à toi et pour toi. Mon affection pour toi, cette affection qui a été, je puis le dire, la vie de ma vie, le mobile et l'essence de mon existence ici-bas doit même, je le sens, être immortelle comme l'âme que Dieu m'a donnée pour L'adorer, Le servir, Le prier et apprécier Ses bienfaits et doit, comme elle, survivre à ce corps de boue. Quel que soit le moment où Dieu tout-puissant m'appellera à Lui et quelque déchirement que la pensée seule de me séparer de toi me fasse éprouver, je ne puis que bénir Son nom, adorer Ses décrets, m'y soumettre et Le remercier du bonheur si grand et si peu fait pour la terre qu'Il m'a départi en m'unissant à toi. D'ailleurs, que ma vie soit longue ou courte, j'aurai toujours assez vécu si je t'ai été bonne à quelque chose, ne fût-ce qu'un instant."

Cité par Madeleine Lassère, "Louise reine des Belges: 1812-1850", 2006, pp. 258-259


Avouez, c'est quand même autre chose que les frasques républicaines ou les écrits de nos politiciens...


30 avril 2012

Dieu ne se montre pas à qui est incapable de Le voir (C.S. Lewis)


Dieu Se montre bien plus à certains qu'à d'autres - non pas parce qu'Il aurait des favoris, mais parce qu'il Lui est impossible de Se montrer à un homme dont tout l'esprit et la personnalité sont en mauvaise condition. C'est la même chose que la lumière du soleil, bien qu'elle n'aie pas de favoris, elle ne se reflète pas aussi bien dans un miroir sale que dans un miroir propre.
C.S. Lewis

29 avril 2012

Fausse "bible de 1500 ans": propagande athée & musulmane (Assyrian International News Agency - AINA)

La "bible" de 1500 ans d'âge et la propagande musulmane
http://www.aina.org/news/2012022916569.htm




(AINA) Récemment, il y a eu beaucoup de remue-ménage à propos de la récente découverte en Turquie d'une bible qu'on affirme avoir été écrite en araméen il y a quelque 1500 ans. Les médias musulmans de même qu'occidentaux ont sauté sur l'information, affirmant que cette bible contenait des versets attribués à Jésus Christ, dans lesquels le Christ prédit la venue de Mahomet. Aucun de ces médias n'a publié de copie fac-similé de ces versets.

Cette "bible" est rédigée sur du cuir et en lettres d'or. L'image sur la couverture présente des inscriptions en araméen et le dessin d'une croix.

Pour toute personne dont la langue maternelle est l'assyrien moderne (ou néo-araméen), ce qui est le cas pour une majorité d'Assyriens, il est facile de lire l'inscription. L'inscription du bas, qui est ce la plus visible sur les photos rendues publiques, dit ceci:

Translitération: "b-shimmit maran paish kteewa aha ktawa al idateh d-rabbaneh d-dera illaya b-ninweh b'sheeta d-alpa w-khamshamma d-maran"

Traduction: au nom de notre Seigneur, ce livre est écrit de la main des moines du grand monastère à Ninive, en l'an 1500 de notre Seigneur.

Ninive est l'antique capitale assyrienne et se situe dans l'actuel nord de l'Irak, près de Mossoul.

On remarque directement des fautes d'orthographe.

Le premier mot, "b'shimmit maran" ("Au nom de notre Seigneur") est erronément écrit avec un 't' au lieu d'un 'd'. En assyrien, le 'd' est un génitif, un préfixe pour le mot qui suit. La version correcte serait "b-shimma d-maran", et pas "b-shimmit maran" (notez que le dernier mot de la phrase est correctement orthographié, "d-maran" ("de notre Seigneur")).

Le premier mot comporte aussi une autre erreur. Le mot "nom" en assyrien s'écrit correctement 'ashma', le premier 'a' étant silencieux. Dès lors la formulation correcte de "au nom de notre Seigneur" devrait être écrite "b-ashma d-maran".

Le mot 'idateh' est aussi mal orthographié, il devrait se terminer par 'a', "idata". De plus, la formule 'al idateh' est erronée, elle dit 'sur les mains'; pour être correcte, cela devrait être "b-idata", "de la main."

La phrase du bas utilise le mot 'ktawa' (livre) pour parler de l'ouvrage. Mais en assyrien, on ne fait jamais référence à la Bible en parlant de 'livre'. On parle de 'awreta' (Ancien Testament), 'khdatta' (Nouveau Testament) ou 'ktawa qaddeesha' (livre saint).

Ceci étant dit, n'ayant pu voir l'intérieur de cette "bible", on ne saurait être sûr qu'il s'agit d'une Bible.

Plus important, ce qu'on peut en lire est écrit en assyrien moderne, qui n'a été standardisé que dans les années 1840. La première Bible en assyrien moderne a été rédigée en 1848. Si ce livre avait été écrit en 1500, il l'aurait été en assyrien classique.



Il est hautement improbable que des moines auraient commis des erreurs aussi élémentaires. Il reste à découvrir si ce livre est une falsification, ou de quelle sorte de livre il s'agit.

L'inscription en bas dit que le livre a été écrit en 1500 après J-C. Si le livre contient réellement des versets annonçant la venue de Mahomet, ce n'est pas un grand exploit que de prédire quelque chose 870 ans après que le fait se soit produit, vu que Mahomet aurait fondé l'islam en 630 après J-C...

La plupart des annonces médiatiques, tant musulmanes qu'occidentales, titrent leur récit en parlant d'une "bible vieille de 1500 ans annonçant la venue de Mahomet" -- et ça sans le moindre fait pour prouver l'affirmation.

Pour les musulmans, les implications de ces titres sont désirables - que Jésus-Christ ne serait qu'un prophète, comme Mahomet, et pas le Fils de Dieu. Selon Al Bawaba, le ministre turc de la culture et du tourisme, Ertugrul Gunay, a déclaré "conformément à la religion musulmane, cet évangile traite Jésus comme un être humain et non un Dieu. Il rejette les idées de sainte Trinité et la Crucifixion, et révèle que Jésus a prédit la venue du prophète Mahomet."

Commentant les erreurs dans ce livre, Al Bawaba dit dans un autre article:
"Par exemple, ce livre dit qu'il existe 9 Ciels et que le 10ème est le Paradis, alors que le coran dit qu'il n'y en a que 7; et que la Vierge Marie a donné naissance à Jésus sans douleurs, alors que le coran dit qu'elle a enfanté dans la douleur."
Selon cet évangile, Jésus dit aux prêtres Juifs qu'il n'est pas le Messie, et que c'est Mohamet le messie. Cela nie l'existence d'un Messie, qui est en fait Jésus Christ, et cela fait comme si Jésus et Mahomet n'étaient qu'une seule et même personne.
Le livre comporte aussi de l'information sans crédibilité historique, comme la présence en Palestine de 3 armées, de chacune 200.000 soldats, alors qu'à l'époque sur ce territoire la population entière ne comptait pas 200.000 habitants. De plus le pays était sous occupation romaine, et il est impossible dès lors qu'ils auraient pu avoir leurs propres armées palestiniennes.
La dernière phrase du chapitre 217 dit que 100 livres de cailloux furent placées sur le corps du Christ. Ceci confirme que cet évangile a été composé plutôt récemment car la première utilisation de la livre comme unité de poids a eu lieu par les Ottomans, dans leurs expériences avec l'Italie et l'Espagne, et n'était pas connue au temps de Jésus.
Le chapitre 20 affirme aussi que les villes de Jérusalem et Nazareth sont des ports de mer.
"

Ce même article s'achève par "selon de nombreuses études, l'évangile attribué à saint Barnabas a été écrit par un Juif européen, qui était relativement au courant du coran et des Évangiles. Il aurait donc mélangé les faits de l'un et de l'autre, et ses intentions pour cela sont inconnues."

Mais malgré la disponibilité d'informations sur cette "bible", la plupart des médias, musulmans, modernistes et séculiers ont décrit cette découverte comme quelque chose qui minerait le Christianisme, ignorant les nombreux problèmes que présente cet ouvrage, et le présentant comme une réalité bien concrète. En fait, dans leur zèle pour soutenir le récit anti-Chrétien, ils ont passé sous silence ou supprimé diverses informations mettant en doute l'authenticité de ce livre. Pour ces personnes ou ces organisations, ce livre est un nouvel outil dans leur arsenal pour attaquer les fondements de la doctrine Chrétienne.

Peter BetBasoo et Ashur Giwargis
© 2012, Assyrian International News Agency

08 / 03 / 2012

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Article repris par :
http://www.pravoslavie.ru/english/52073.htm



NDT 1 : l'article musulman d'Albawa que cite AINA dit aussi :
"Ces contradictions, qui étaient la principale raison pour laquelle les érudits Arabes ont ignoré la traduction arabe publiée il y a quelque 100 ans d'ici, furent exposées en détail par l'écrivain et penseur Égyptien Abbas Mahmoud al-Akkad. Dans une analyse qu'il a publiée le 26 octobre 1959 dans le quotidien égyptien al-Akhbar, Akkad disait que la description de l'enfer dans cet évangile de Barnabas était basée sur de l'information relativement récente, qui n'était pas connue à l'époque où le texte prétend avoir été écrit."


NDT 2 : Salir le livre pour qu'il soit illisible ou le brûler, c'est pareil. Il serait bon alors que les auteurs athées et musulmans s'excusent pour avoir sali la Bible, qui est le livre saint des Chrétiens, en publiant récemment leurs affirmations concernant ce grossier faux. Non? :-)