Christ est né!
Lectures du jour : 2 Tim 3,16-4,4 & Mc 12,18-27
"Toute Écriture est inspirée de Dieu et utile pour enseigner, réfuter, redresser, former à la justice: ainsi l’homme de Dieu se trouve-t-il accompli, équipé pour toute oeuvre bonne." 2 Tim 3,16-17
Vu que les versets ci-dessus ne nécessitent aucune explication ou clarification, prennez comme résolution pour l'An Neuf de lire fidèlement tous les jours la Parole de Dieu, afin que vous soyez accomplis et prêts pour réaliser les oeuvres de Dieu.
P. John
Christ is Born!
Today's Scripture Readings:
2nd Timothy 3:16-4:4 & St. Mark 12:18-27
"All Scripture is inspired by God and profitable for teaching, for reproof, for correction, and for training in righteousness, that the man of God may be complete, equipped for every good work." (2nd Tim. 3:16-17)
Because the above verses need no further explanation or clarification, make it your New Years resolution to faithfully read the Word of God daily so that you might be complete and fully equipped to do God's work.
Fr. John
"Ô étrange Église Orthodoxe, si pauvre et si faible, qui se maintient comme par miracle à travers tant de vicissitudes et de luttes.
Église de contrastes, à la fois si traditionnelle et si libre, si archaïque et si vivante, si ritualiste et si personnellement mystique.
Église où la perle de grand prix de l'Évangile est précieusement conservée, parfois sous une couche de poussière. Église qui souvent n'a pas su agir, mais qui sait chanter comme nulle autre la joie de Pâques."
P. Lev Gillet ("Un moine de l'Eglise d'Orient)
Église où la perle de grand prix de l'Évangile est précieusement conservée, parfois sous une couche de poussière. Église qui souvent n'a pas su agir, mais qui sait chanter comme nulle autre la joie de Pâques."
P. Lev Gillet ("Un moine de l'Eglise d'Orient)
31 décembre 2013
La chorale s'entraîne pour la Théophanie (grumpy)
A présent, notre chorale s'entraîne pour la Théophanie, mais ils feraient mieux d'être prudents...
car sinon, il y aura plus qu'une simple croix qui sera balancée dans le lac!
L'aide aux pauvres, une exigence morale (sir Karl Popper)
Vu le nombre de pauvres qui sont morts cette année dans la misère dans nos pays d'Europe occidentale où les dirigeants ont su trouver des dizaines et des dizaines de milliards d'euros pour aider les banques en difficulté pour avoir spéculé avec l'argent public .. et perdu... ce rappel de la philosophie rejoint l'appel intemporel de la Foi : aider le pauvre, c'est le minimum moral. Que ceci soit un voeu pour l'An Neuf civil : plus jamais ça toute cette misère!
L'homme a créé de nouveaux mondes - du language, de la musique, de la poésie, de la science; et le plus importants de ces mondes est celui de l'exigence morale, pour l'égalité, pour la liberté, et pour l'aide aux plus faibles.
sir Karl Popper, "La société ouverte et ses ennemis", Ch. 5.
Man has created new worlds—of language, of music, of poetry, of science; and the most important of these is the world of the moral demands, for equality, for freedom, and for helping the weak.”
Karl Popper, 'The Open Society and Its Enemies', Chapter 5.
L'homme a créé de nouveaux mondes - du language, de la musique, de la poésie, de la science; et le plus importants de ces mondes est celui de l'exigence morale, pour l'égalité, pour la liberté, et pour l'aide aux plus faibles.
sir Karl Popper, "La société ouverte et ses ennemis", Ch. 5.
Man has created new worlds—of language, of music, of poetry, of science; and the most important of these is the world of the moral demands, for equality, for freedom, and for helping the weak.”
Karl Popper, 'The Open Society and Its Enemies', Chapter 5.
Prière du petit garçon
Un petit garçon était agenouillé près de son lit, occupé à dire ses prières, et il demandait à Dieu de faire de lui un brave garçon. Le père du gamin, passant devant la chambre, entendit la prière de son fils : "Et fais de mois un brave garçon, si Tu sais; et si Tu ne sais pas le faire, T'en fais pas, car je m'amuse bien comme je suis."
A young boy was kneeling by his bed and saying his prayers and asked God to make him a good boy. The boy's father, passing by the bedroom, overheard his son praying: "And make me a good boy if You can; and if You can't, don't worry about it, 'cause I'm having fun the way I am."
A young boy was kneeling by his bed and saying his prayers and asked God to make him a good boy. The boy's father, passing by the bedroom, overheard his son praying: "And make me a good boy if You can; and if You can't, don't worry about it, 'cause I'm having fun the way I am."
30 décembre 2013
Dieu respecte le libre-arbitre de tous, alors ne blamez personne d'empêcheur pour votre salut (saint Ambroise d'Optina)
Nulle par Dieu n'agirait contre notre volonté, mais au contraire nous offre le choix pour notre détermination, et c'est par la volonté personnelle que les individus deviennent soit bons soit mauvais. Dès lors, il est inutile de blâmer ceux qui vivent avec nous ou nous entourent pour interférer et empêcher notre Salut ou notre progrès spirituel. Samuel vivait et fut élevé par le prêtre Élie, au milieu de ses fils débauchés, et cependant il se préserva et devint un grand prophète. Même dans l'Eden, Eve viola la Loi de Dieu. Et Judas, il vécut 3 ans en présence du Christ en Personne, et pourtant ne s'améliora pas alors qu'il avait vu tant de miracles et continuellement entendu les sermons de l'Écriture, au contraire, il s'aggrava et vendit son Maître et le Sauveur du monde, et ça pour 30 pièces d'argent.
Saint Ambroise d'Optina
There isn’t anywhere that God induces us against our will, but rather offers us a choice for our determination, and it is through the personal will that individuals turn out to be either good or evil. Therefore, it is useless to blame those that live with us or surround us as interfering and impeding our salvation or spiritual improvement. Samuel lived and was brought up by the priest Elias, among his debauched sons, yet preserved himself and was a great prophet. Even in Heaven, Eve violated God’s law. While Judas, living three years in the presence of Christ Himself, did not improve even though he saw so many miracles and continually heard the Scriptural sermons, but became worse and sold his Teacher and the world’s Redeemer, for thirty pieces of silver.
Saint Ambrose of Optina
Saint Ambroise d'Optina
There isn’t anywhere that God induces us against our will, but rather offers us a choice for our determination, and it is through the personal will that individuals turn out to be either good or evil. Therefore, it is useless to blame those that live with us or surround us as interfering and impeding our salvation or spiritual improvement. Samuel lived and was brought up by the priest Elias, among his debauched sons, yet preserved himself and was a great prophet. Even in Heaven, Eve violated God’s law. While Judas, living three years in the presence of Christ Himself, did not improve even though he saw so many miracles and continually heard the Scriptural sermons, but became worse and sold his Teacher and the world’s Redeemer, for thirty pieces of silver.
Saint Ambrose of Optina
29 décembre 2013
Avortement, massacre moderne des saints innocents - toute vie est sacrée (p. Tryphon, EORHF)
"Ceux qui font usage de produits abortifs commettent un homicide."
Saint Clément de Rome
Tuer l'enfant à naître est cruel et dépravé.
Nous vivons une période dans l'Histoire qui a vu la cause des droits humains venir à l'avant-plan comme jamais auparavant. Nous sommes les champions de l'égalité au nom de la loi pour les minorités, et nous continuons la lutte pour l'égalité des droits et l'égalité des revenus pour les femmes, mais nous ignorons les droits du plus vulnérable d'entre nous tous, l'enfant dans le sein maternel. Nous préférerions tuer un enfant dans le sein que de nous priver d'un style de vie qui serait gèné par un bébé. La satisfaction sexuelle a la priorité sur le droit à la vie de l'enfant non-désiré qui est le résultat de notre désir incontrôlé.
Nous nions l'humanité de l'enfant à naître, écartant la réalité d'une vie en décidant que l'enfant n'est pas une vraie personne jusqu'au moment où il naît. Nous disposons de ce que Dieu a créé, par le don de notre sexualité, préférant la satisfaction sensuelle à la chasteté. L'idée de se préserver pour le lit conjugal est devenue aussi dépassée qu'un tourne-disques.
Nous rejetons le fait l'avortement est un infanticide, alors que notre système légal condamnera un homme pour meurtre si son agression sur une femme enceinte a causé la mort du bébé. Cela ne nous gène pas de priver de la vie un autre être humain, alors que pour nous-mêmes, nous nous livrons à une vie de plaisirs sans bornes.
Saint Basile le grand disait "la femme qui détruit volontairement son enfant à naître est coupable de meurtre. La différence sémantique entre enfant formé et pas encore formé ne fait aucune différence pour nous."
Si nous voulons être ami de Dieu, nous devons respecter les lois de Dieu. Un enfant à naître a reçu le don de la vie, même si c'est suite à des circonstances qui sont le fruit de notre péché. Que l'enfant doive perdre sa vie pour la facilité de parents égoïstes est inconcevable. Le péché de relations sexuelles à l'extérieur du lit conjugal est dépassé dix mille fois par le péché d'avortement. La femme qui avorterait son enfant pour éviter la pauvreté aura placé son âme dans un état de pauvreté absolue.
A une époque où beaucoup remettent en question la moralité de l'exécution étatique de criminels, ou de la justification de la guerre, il est incroyable qu'on puisse encore penser qu'on aurait le droit de tuer un enfant à naître. Nous devons nous demander nous-mêmes, comme l'a fait saint Jean Chrysostome "Pourquoi semez-vous où le champ désire détruire le fruit? Où il y a les médicaments de stérilité? Où il y a le meurtre avant la naissance? Vous ne laissez pas même une putain rester seulement une putain, mais vous en faites aussi une meurtrière. En effet, c'est quelque chose de plus mauvais que le meurtre et je ne sais pas comment le qualifier; car elle ne tue pas ce qui est formé, mais empêche sa formation. Et alors? Condamnez-vous les cadeaux de Dieu et combattez-vous Ses Lois ? Ce qui est une malédiction, vous le cherchez comme si c'était une bénédiction. Faites-vous l'antichambre du massacre? Enseignez-vous aux femmes que l'on vous donne pour la procréation d'une progéniture à perpétuer le meurtre ?"
Soutenons fermement les droits pour tous, en particulier les plus vulnérables et sans défense d'entre eux, les enfants encore à naître. Le 6ème Commandement nous dit que nous ne devons pas tuer, et il ne fait pas la distinction entre le meurtre d'une autre personne, le meurtre de soi-même (suicide), ou le meutre de l'enfant à naître. L'Église a confessé depuis les débuts que chaque vie est créée par Dieu, que la vie humaine est le don suprême du Créateur. La vie humaine n'est pas donnée sans condition, mais donnée à la condition que nous soyons responsables pour la préserver. Le témoignage que Dieu respecte la vie par dessus tout est contenu dans les paroles de l'Évangile:
"Car Dieu a tant aimé le monde qu’Il a donné Son Fils, l’Unique-Engendré, afin que quiconque croit en Lui ne se perde pas, mais ait la vie éternelle." (Jn 3,16).
Dans la mesure où la perfection de Dieu est au delà de notre compréhension, par Sa grâce et Sa miséricorde nous sommes appelés à la déification, ce processus pour devenir comme Dieu. La "theosis" (déification) commence au moment de notre conception, et continue jusqu'à l'heure de notre mort. Nul n'a le droit d'interférer avec ce processus qui a commencé lorsque Dieu nous a créé.
Dans l'amour du Christ,
Hiéromoine Tryphon
28 décembre 2013
Portrait du prêtre parfait [Orthodox Re-Forum]
De: prêtre Vladimir Demshuk
Sujet: [Orthodox_Re-Forum] The Perfect Priest.
http://groups.yahoo.com/group/Orthodox_Re-Forum/
Q: Il y a certains paroissiens qui ne sont jamais satisfaits du prêtre. Est-il possible de trouver un prêtre parfait, à quoi doit-il ressembler?
R: Le prêtre Parfait prêche exactement pendant 10 minutes. Il condamne rondement le péché, mais il ne choque jamais les sentiments de qui que ce soit. Il travaille dès 8 heures du matin. Et jusque minuit. Et il sert aussi comme concierge pour l'église.
Il travaille et gagne 1.000 euros par semaine, porte des vêtements à la dernière mode, conduit une voiture de luxe, achète de bons livres, et donne 700 euros à la paroisse. Il est âgé de 30 ans et a 40 ans d'expérience.
Par dessus tout, c'est un bel homme. Le prêtre Parfait aspire ardemment à travailler avec les ados', et il passe le plus clair de son temps avec les personnes âgées.
Il a toujours le sourire, un visage bien franc, parce qu'il a un sens de l'humour qui fait qu'il est profondément dédié au bon fonctionnement de sa paroisse. Il fait 20 appels téléphoniques par jour vers divers de ses paroissiens et est toujours dans son bureau dès qu'on en a besoin. Le prêtre Parfait a toujours du temps libre pour participer au conseil paroissial ainsi qu'à tous ses comités et sous-comités.
Il ne manque jamais la moindre rencontre de la moindre organisation interne à la paroisse, et est toujours activement occupé à évangéliser les non-croyants. Le prêtre Parfait est toujours dans la plus proche paroisse!
En prime, le prêtre Parfait est quelqu'un qui veut donner sa vie au Christ si nécessaire.. voilà le prêtre Parfait!!
Joyeux Noël et une heureuse, saine et PAISIBLE nouvelle année! (*)
Mes bien-aimés,
Christ est né!
Glorifiez-Le!
prêtre Vladimir Demshuk
patriarcat de Serbie
Imaginez l'entrée dans la joie de notre Seigneur.. (saint Augustin d'Hippone)
Imaginez si tout le tumulte du corps était d'un coup apaisé, en même temps que toutes nos pensées soucieuses à propos de la terre, mer et air; et si ce monde même s'arrêtait, et la pensée cessait de penser à elle-même, pour se dépasser, et être vraiment au repos; si toutes les fantaisies qui apparaissent dans les rêves et rêveries cessaient, et qu'il n'y avait plus ni parole ni signe. Imaginez si tout ce qui est périssable d'un coup se figeait - car si nous les écoutions, elle diraient "nous ne nous sommes pas faites nous-mêmes, Il nous a créés, Lui qui demeure à jamais" - imaginez alors qu'elles diraient cela et puis feraient silence, n'écoutant plus que la voix de Celui Qui les a faites et non plus de Sa Création. De sorte que nous n'entendrions plus Sa parole par la bouche d'hommes, ni par la voix des anges, ni par le tonnerre dans les nuées, ni par le moindre symbole, mais par Celui-là même que nous aimons à travers toutes ces choses, et que nous irions au delà de nous-mêmes pour parvenir à un fugace aperçu de cette Sagesse éternelle qui demeure au dessus de toutes choses. Et imagines si cet instant devant perdurer, laissant derrière nous toute autre vision et son sinon celle vision qui ravit et absorbe et fixe celui qui la contemple dans la joie; de sorte que le restant de la vie éternelle serait en quelque sorte comme ce moment d'illumination qui nous laisse souffle coupé. Ne serait-ce pas ce qui est offert dans l'Écriture : Entre dans la joie de ton Seigneur?
Saint Augustin d'Hippone
Imagine if all the tumult of the body were to quiet down, along with all our busy thoughts about earth, sea, and air; if the very world should stop, and the mind cease thinking about itself, go beyond itself, and be quite still; if all the fantasies that appear in dreams and imagination should cease, and there be no speech, no sign: Imagine if all things that are perishable grew still - for if we listen they are saying, "We did not make ourselves; he made us who abides forever" - imagine, then, that they should say this and fall silent, listening to the very voice of him who made them and not to that of his creation; so that we should hear not his word through the tongues of men, nor the voice of angels, nor the clouds' thunder, nor any symbol, but the very Self which in these things we love, and go beyond ourselves to attain a flash of that eternal wisdom that abides above all things: And imagine if that moment were to go on and on, leaving behind all other sights and sounds but this one vision that ravishes and absorbs and fixes the beholder in joy; so that the rest of eternal life were like that moment of illumination that leaves us breathless:
Would this not be what is bidden in scripture, Enter thou into the joy of thy Lord?
Saint Augustine of Hippo
Saint Augustin d'Hippone
Imagine if all the tumult of the body were to quiet down, along with all our busy thoughts about earth, sea, and air; if the very world should stop, and the mind cease thinking about itself, go beyond itself, and be quite still; if all the fantasies that appear in dreams and imagination should cease, and there be no speech, no sign: Imagine if all things that are perishable grew still - for if we listen they are saying, "We did not make ourselves; he made us who abides forever" - imagine, then, that they should say this and fall silent, listening to the very voice of him who made them and not to that of his creation; so that we should hear not his word through the tongues of men, nor the voice of angels, nor the clouds' thunder, nor any symbol, but the very Self which in these things we love, and go beyond ourselves to attain a flash of that eternal wisdom that abides above all things: And imagine if that moment were to go on and on, leaving behind all other sights and sounds but this one vision that ravishes and absorbs and fixes the beholder in joy; so that the rest of eternal life were like that moment of illumination that leaves us breathless:
Would this not be what is bidden in scripture, Enter thou into the joy of thy Lord?
Saint Augustine of Hippo
27 décembre 2013
La Grèce ne doit pas se plier aux lois européenne homophiles, ou ses élus seront excommuniés (metr. Seraphim de Pireaus & Nicolas de Fthiotida)
http://www.johnsanidopoulos.com/2013/12/church-of-greece-issues-encyclical-on.html
metr. Seraphim : AXIOS!
http://greece.greekreporter.com/2013/11/27/bishop-seraphim-against-homosexual-cohabitation-agreement/
Le métropolite Seraphim de Pireaus, via un communiqué publié le site internet officiel de la métropole, appelle toute l'Église à refuser et résister contre les diktats de la Communauté Européenne:
"The deposition of a Law proposal by the political party “SYRIZA – Unifying Social Front” and “DEMAR” (Democratic Left) to extend the (unfortunately) already existent Law “regarding the agreement of free cohabitation” transforms the human person into a utilitarian object and in fact makes it the subject of a legal transaction act among the so-called “same-sex couples”, simply because the European Court for Human Rights had sentenced our country to pay € 5000 to those who appeal because in our country the cohabitation of same-sex persons is not recognized institutionally. Meantime, the declared intention of the co-governing parties of “Nea Demokratia” and “PASOK” to also promote a related amendment to the so-called “anti-racist Law” now places in a most horrific manner in our country the institutionalization of human ontology and physiology, as well as the sanctioning of the psycho-pathological deviation of homosexuality.
The Church, as the place of transformed sinners and the infirmary for the passions of souls and bodies, does not castigate the unfortunate victims of the ogre of the dark pit –which victims She nurses with Her prayers and Her sacred Mysteries once they have repented– but instead, She castigates the multi-faceted tragedy of their heinous sin. However, the exoneration of the crime of subversion of the human physiology and ontology by the Greek State through the institutional recognition of the most shameful passions of homosexuality today – and pedophilia tomorrow, as it has already occurred in “progressive” Holland, or even bestiality the day after, as apparent within the flagship of the European Union, Germany – constitutes an inexcusable and monstrous felony that weighs against God and the human person; a felony that is fully equivalent to the hubris committed by Sodom and Gomorrah.
Albeit seemingly unrealistic, the above are terrible realities; ones that prove the “democratic” function of the pedophile political party of Holland PNVD, which, upon the decision of the local Court of Hague, was officially recognized by the Dutch Government, and of course acknowledged as “legitimate and within the constitutional arch” the basic targets of the party in question, which are the following: “Legalization of sexual contact between adults and minors over 12 years of age; Legalization of the possession of material containing child pornography for personal use; Abolition of all legislation that prohibits sexual contact between people and animals”, as well as the recent discussion in the German parliament (Bundestag) where a proposed law was submitted to prohibit bestiality and change the currently valid legislative framework which allows it, while confronting Michael Kiok of the Zoophile Organization ZETA, a supporter of the rights of bestialists which –according to him– number 100.000 German citizens.
It is important to note that in an article published in the Swiss newspaper LeMatin, the representative of the Berlin branch of the BMT federation against the rape of animals, Ms. Claudia Lotz, remarked how unbelievable and brutal it is, that in all the species of animals there are victims of rape by people, and that in the Bremen sanctuary “Noah’s Ark” many maltreated animals have been given shelter and care.
In his Second Epistle, the Apostle Peter says: “And by turning the cities of Sodom and Gomorra into ashes condemned them with an overthrow, making them an ensample unto those that after should live ungodly; […] But chiefly them that walk after the flesh in the lust of uncleanness, and despise government. Presumptuous are they, self-willed, they are not afraid to speak evil of dignities.” (2 Pet.2:6 and 10)
As interpreted by Saint Nicodemus of the Holy Mountain: “These cities, wherein they indulged in male-bedding, He incinerated with a deluge of fire and brimstone. If God had drowned crowds of people with fire, it follows that He will likewise condemn any impious ones who sin and disrespect similarly with the guilty Sodomites… for, far more rigorously than other guilty persons will be condemned those who do not resist lewdness and ugly acts, which one does not even mention in writing because they harm those who examine them, even in memory alone.”
And the 7th verse of the Epistle of Jude: “Even as Sodom and Gomorra, and the cities about them in like manner, by giving themselves over to fornication and going after strange flesh, are set forth for an example, suffering the vengeance of eternal fire.”
Fearsome and terrible… but who is aware of these things? Beyond the matter of punishment, Saint Nicodemus also stresses the following: “That the body of males is in every way dissimilar and foreign to natural and legal intercourse, and is not in any way useful for procreation.”
Indelible evidence of that calamity is the territory known as “the Dead Sea”. A section of that sea used to be the place of those two cities. Today it is the border between Israel and Jordan. It remains a teacher, reminding us that for it to be dead of any life within it, something formidable had taken place there, around 1800 b.C..
Even more formidable are the words of Paul: “And likewise also the men, leaving the natural use of the woman, burned in their lust one toward another; men with men working that which is unseemly…” (Rom.1:27). Quite obviously, the Apostle Paul was aware of what was going on in Pompey also, with regard to this passion.
A few quotes only, from the blessed Chrysostom, who translates and comments on the words of Paul: “All passions therefore are dishonorable, and more so, the mania towards men, where the gender revolts… for, having dishonored that which is according to nature, they hurried towards that which is against nature… They made sin their work, and in fact a hasty work… for, if there were no Gehenna, nor the threat of damnation, this was worse than any damnation. These (the ‘male-bedders’) are even worse than male-killers (murderers)…and if they (male homosexuals) were aware of what was to be, they would rather undergo ten thousand deaths than have this happen to them (referring to passive homosexuals). For I not only say that you have become a woman, but also that you have lost being a man… you have become a traitor, having wronged the gender… For what can be more abhorrent than a debauched man? O, the mania! O, how even more foolish than the irrational we are, and more insolent than dogs! Where did these evils come from? From sensualism, from not facing God… They even shamed very nature itself…”
Even the world-renowned Freud - despite his familiar positions with regard to the sexual element in general between male and female and the liberty of the libido – is notably opposed to (if not outrightly hostile towards) homosexuality. Among other things in his opus “Introduction to Psychoanalysis” he mentions: “There are categories of human beings whose life deviates from the usual sexual life in the most striking manner. One group among those “perverted” ones has ostracized the difference between genders from their lives… To them, only their own gender arouses desire. These persons have resigned from all participation in reproduction. These people are called ‘homosexuals’…In this category belong all those who have resigned from the union of sexual organs or parts of the body…overcoming the anatomical difficulties and conquering the related aversion…Now, what should be our stance towards these unusual forms of gratification? Indignation and the expression of our personal revulsion? What remains to be explained is the existence of perversions and relate them to normal sexuality…At any rate, we refer to them as perverted needs.”
Who would have expected this? And yet… what a catapult unleashed against this passion… (Sigmund Freud, INTRODUCTION TO PSYCHOANALYSIS, Govostis publications, Athens, pp.260-263, 270).
His Holiness the Ecumenical Patriarch Bartholomew in a statement that he made after Vespers in the Cathedral of Saint Simeon of Estonia on the 7/9/2013, had rigorously censured those who promote marriages between homosexuals and the contracts of “free cohabitation”, by stressing the following: “As for the modern inventions of so-called ’cohabitation agreements’, these are condemned, as they are the result of sin and not a rejoicing according to law.”
We Orthodox respect the private life of every person as their own, responsible, free choice. We have no intention of intervening in a racist manner to obstruct rights and freedoms. Our objection focuses on the fact that the horrendous sin of Homosexuality, of Sodomy, of ‘male-bedding’, of unnatural lewdness is being attempted – which extends into pederasty and pedophilia, striving to present itself as a natural condition – as a simple ‘otherness’. The pan-human conscience throughout the ages however recognizes as a natural sexual behaviour the relations between man and woman, male and female. This is the human physiology and ontology. Any other relations only subvert human ontology, as relations that are a contra-nature deviation, which is not observed even in animals.
In particular, the Holy Bible – which expresses the will of God, the Creator of man and the wise connoisseur of human nature – clearly condemns homosexuality as a vice, as ignominy and ugliness, which was punished severely by fire and brimstone in the cities of Sodom and Gomorra. As for the sum of the Holy Fathers - to them, homosexuality is the most abhorrent and foul sin of all. The supporting and acquittal of homosexuality constitutes an immense irreverence towards God – the Creator of mankind as male and female – and a blasphemous abolition of the Gospel.
We therefore ask those audacious Parliamentarians and the Government: Who are you – the representatives of modernism – who dare to place yourselves above God and abolish the Gospel and the teachings of the Holy Fathers? Apart from offending public decency and our religious conscience, the public display of homosexuality sends messages to our youth of unnatural sexual behaviour, which is a torpedo at the foundations of the family and the society with a serious demographic problem, but also the cause for psycho-pathological disorders in children that are to be raised by homosexual couples as is aspired.
Do you believe that mankind’s “progress” is realized through the aforementioned actions? You are overlooking the fact however, that:
Α. In the Book of Genesis (ch.19:1-5) which was authored in 2.369 b.C. the “progressiveness” of Sodom and Gomorra is narrated, with the following words: “Now the two angels came to Sodoma at evening, and Lot was sitting beside the gate of Sodoma. And when Lot saw them he rose to meet them and did obeisance with his face upon the ground and said, “Here, lords, turn aside to your servant’s house, and find lodging, and wash your feet, and when you have risen early you will depart on your way.” They, however, said, “No, but we will find lodging in the street.” And he kept constraining them, and they turned to him and entered into his dwelling. And he made them a feast and baked them unleavened loaves, and they ate before they lay down. And the men of the city, the Sodomites, from young man to elder, all the people together, encircled the dwelling, and they were summoning Lot and were saying to him, “Where are the men who came in to you tonight? Bring them out to us in order that we may have relations with them.”
Β. A tiny “detail” that has been saved by the Roman historian Cassius Dio (163 A.D.) is in his renowned Roman History (the veridicality of which detail was also testified by his contemporaries Tacitus and Suetonius), mentions that the mentally deranged emperor of Rome, Nero, had married twice, with two “liberti” class boys – the swarthy and masculine Pythagoras, and the slender and feminine Sporus whom he had castrated and renamed “Sabina” (*)
C. The noble Paul in his Epistle 1 to Corinthians (ch.6:9-10) which was written in 54 A.D. assures us absolutely that: “Do you not know that the unrighteous will not inherit the kingdom of God? Do not be deceived. Neither fornicators, nor idolaters, nor adulterers, nor homosexuals, nor sodomites, nor thieves, nor covetous, nor drunkards, nor revilers, nor extortioners will inherit the kingdom of God.?”
D. The universal hierarch, Basil the Great, in 370 A.D. with his canonical epistles and his 7th sacred canon which was validated by the 2nd canon of the 6th Ecumenical Synod, proclaimed that: “7. Sodomists and bestialists and murderers and sorcerers and adulterers and idolaters deserve the same condemnation, so that whatever rule you have as regarding the others observe it also in regard to these persons […]”
Following the aforementioned – out of the enormous volume of material referring to the monstrosities of the contra-nature subversion of human ontology and physiology – it becomes evident to all that the supposed relative progress and democratic sensitivity, the supposed human rights, the supposed ‘otherness’ and the supposed free self-determination and orientation regarding the sexual instinct and the identity of the gender are nothing more than the sinking into an abyss and the deep of human freedom and dignity, and the complete trivialization of the meaning of “anthropos” (human), which in the Greek language, “anthropos” consists of the union of the adverb “ano” (upward) and the verb “throsko” (looking, browsing).
Subsequently, as Bishop of the Church in this tragic hour, we publicly:
invite the Government to not proceed with the realization of this hubris against God and mankind;
issue an urgent request for an extra-ordinary convening of the Hierarchy of the Church of Greece to confront the matter and to impose that which is appropriate, according to the exceptional example of the Orthodox Church of Moldavia and
within our Canonical Jurisdiction and in the framework of our Canonical appositeness, we shall impose the penalty of excommunication on the Parliamentarians who would vote in favour of this disgraceful and shameful hubris.
THE METROPOLITAN
+ SERAPHIM of Piraeus
(*)
DIO'S ROMAN HISTORY
Chapter 62, para.27, 28.
Source: http://www.gutenberg.org/files/10890/10890-h/10890-h.htm#a61_4
27 […] Sabina also perished at this time through an act of Nero's. Either accidentally or intentionally he had given her a violent kick while she was pregnant.
28 The extremes of luxury indulged in by this Sabina I will indicate in the briefest possible terms. She had gilded girths put upon the mules that carried her and caused five hundred asses that had recently foaled to be milked each day that she might bathe in their milk. She devoted great thought to making her person appear youthful and lustrously beautiful,--and with brilliant results; and this is why, not fancying her appearance in a mirror one day, she prayed that she might die before she passed her prime. Nero missed her so that [after her death, at first, on learning that there was a woman resembling her he sent for and kept this female: later] because a boy of the liberti class, named Sporus, resembled Sabina, he had him castrated and used him in every way like a woman; and in due time he formally married him though he [Nero] was already married to a freedman Pythagoras. He assigned the boy a regular dowry according to contract, and Romans as well as others held a public celebration of their wedding."
Law being prepared in Greece declaring offensive certain "expressions" from the Gospel
http://www.pravoslavie.ru/english/66398.htm
Athens, December 1, 2013 - Metropolitan Nicholas of Fthiotida, one of leading Hierarchs of the Church of Greece, has spoken about a new bill of the Greek government banning the reading of certain "offensive" stories from the Gospel, introducing responsibility for patriotism, and legalizing same-sex "marriages".
The Greek government in all probability is unhesitatingly continuing the preparation of the new "anti-racist" bill, which may soon became a federal law, reports AgionOros.ru with the reference to Romphea.
It will include consent to "free relationships", which will extend to same-sex unions, removal from the Holy Week services of passages potentially "offensive" to Jews, and declare inadmissible any demonstration by Greeks of "excessive" patriotism, lest they offend the sensibility of non-Greeks. One of leading Hierarchs of the Church of Greece, Metropolitan Nicholas of Fthiotida, commenting on the bill, is not concealing his indignation over far-reaching plans of its developers.
"Are we living in the time of Sodom and Gomorrah?" he says.
Regarding the consent to "free relationships", the Hierarch noted, "The introduction of bills opposed to the spirit of the Gospel, like the consent to "free relationships", is a perverted and at the same time immoral and anti-Christian action. All of us must draw a conclusion. Are we living in the time of Sodom and Gomorrah? It is necessary to protect our people from lawlessness, so that they may preserve the ideas of justice, freedom, independence, and love. You cannot, after all, level everything in the world".
"What kind of people are these who want to revise the Bible?"
His Eminence Metropolitan Nicholas said regarding the possible censoring of the text of Holy Week services: "During Holy Week our priests in their churches will read the Gospel containing such words as: “Woe to you, scribes and Pharisees, hypocrites, you strain at a gnat but swallow a camel", as well as other passages about Judas, etc. Should they really be removed? What kind of people are they who want to revise the Gospel? We are not haters of any people; we respect the Jewish people and all other peoples. Besides, the Jewish nation is the forerunner of Christianity. Our Lord was of Jewish origin, and the Jewish people of the Old Testament believed in One, True God. Nobody treats Jews with such respect as do we, Christians. But should the Gospel, the words of the Lord Himself, be changed solely for this reason? And who are these latter-day "mediators", wishing to preach the new "Gospel" to us? For what reasons is all this happening—for political ones, so that other people’s feelings might not be offended? The Gospel cannot be changed, and it is the same for Church services. The Church can adapt its approaches, but its meaning remains unchanged. And it will be the same now. Let them prepare thousands of bills; will they really imprison all Bishops, Patriarchs, priests, and monks? This is absurd."
"Greece is a courageous country, it has its own heroes, it struggled, it has its own national holidays, its own flag, and parades. Must we really cancel everything so that migrants may not be insulted?"
Since the bill also touches upon "protection" of the sensibilitites of those who might be insulted by a demonstration of the Greek people’s "excessive" patriotism, the Metropolitan has called upon the government to approach the preparation of bills reasonably and with a sense of harmony, otherwise Greece may simply be destroyed: "I think a similar bill already existed in 1979. What kind of pressure is exerted on the government that it enacts such strange laws? But the people have their own criteria. How can such a law be passed if by following it Greeks have to be afraid to express their love for their motherland, simply because the feelings of other people—who had once enslaved Greece—will be ‘wounded’? I mean Turks. If we are afraid to cite the examples of our heroes because Muslim or Albanian children's feelings will be affected, then what will happen to our native country? We will destroy it! Bills like this one can, of course, protect someone... But don't these people know that Greece is a courageous country, it has its own heroes, it struggled, it has its own national holidays, its own flag, parades, as every country does? So must we really cancel everything so that migrants might not be insulted?"
Pravoslavie.ru
03 / 12 / 2013
http://greece.greekreporter.com/2013/11/27/bishop-seraphim-against-homosexual-cohabitation-agreement/
Le métropolite Seraphim de Pireaus, via un communiqué publié le site internet officiel de la métropole, appelle toute l'Église à refuser et résister contre les diktats de la Communauté Européenne:
"The deposition of a Law proposal by the political party “SYRIZA – Unifying Social Front” and “DEMAR” (Democratic Left) to extend the (unfortunately) already existent Law “regarding the agreement of free cohabitation” transforms the human person into a utilitarian object and in fact makes it the subject of a legal transaction act among the so-called “same-sex couples”, simply because the European Court for Human Rights had sentenced our country to pay € 5000 to those who appeal because in our country the cohabitation of same-sex persons is not recognized institutionally. Meantime, the declared intention of the co-governing parties of “Nea Demokratia” and “PASOK” to also promote a related amendment to the so-called “anti-racist Law” now places in a most horrific manner in our country the institutionalization of human ontology and physiology, as well as the sanctioning of the psycho-pathological deviation of homosexuality.
The Church, as the place of transformed sinners and the infirmary for the passions of souls and bodies, does not castigate the unfortunate victims of the ogre of the dark pit –which victims She nurses with Her prayers and Her sacred Mysteries once they have repented– but instead, She castigates the multi-faceted tragedy of their heinous sin. However, the exoneration of the crime of subversion of the human physiology and ontology by the Greek State through the institutional recognition of the most shameful passions of homosexuality today – and pedophilia tomorrow, as it has already occurred in “progressive” Holland, or even bestiality the day after, as apparent within the flagship of the European Union, Germany – constitutes an inexcusable and monstrous felony that weighs against God and the human person; a felony that is fully equivalent to the hubris committed by Sodom and Gomorrah.
Albeit seemingly unrealistic, the above are terrible realities; ones that prove the “democratic” function of the pedophile political party of Holland PNVD, which, upon the decision of the local Court of Hague, was officially recognized by the Dutch Government, and of course acknowledged as “legitimate and within the constitutional arch” the basic targets of the party in question, which are the following: “Legalization of sexual contact between adults and minors over 12 years of age; Legalization of the possession of material containing child pornography for personal use; Abolition of all legislation that prohibits sexual contact between people and animals”, as well as the recent discussion in the German parliament (Bundestag) where a proposed law was submitted to prohibit bestiality and change the currently valid legislative framework which allows it, while confronting Michael Kiok of the Zoophile Organization ZETA, a supporter of the rights of bestialists which –according to him– number 100.000 German citizens.
It is important to note that in an article published in the Swiss newspaper LeMatin, the representative of the Berlin branch of the BMT federation against the rape of animals, Ms. Claudia Lotz, remarked how unbelievable and brutal it is, that in all the species of animals there are victims of rape by people, and that in the Bremen sanctuary “Noah’s Ark” many maltreated animals have been given shelter and care.
In his Second Epistle, the Apostle Peter says: “And by turning the cities of Sodom and Gomorra into ashes condemned them with an overthrow, making them an ensample unto those that after should live ungodly; […] But chiefly them that walk after the flesh in the lust of uncleanness, and despise government. Presumptuous are they, self-willed, they are not afraid to speak evil of dignities.” (2 Pet.2:6 and 10)
As interpreted by Saint Nicodemus of the Holy Mountain: “These cities, wherein they indulged in male-bedding, He incinerated with a deluge of fire and brimstone. If God had drowned crowds of people with fire, it follows that He will likewise condemn any impious ones who sin and disrespect similarly with the guilty Sodomites… for, far more rigorously than other guilty persons will be condemned those who do not resist lewdness and ugly acts, which one does not even mention in writing because they harm those who examine them, even in memory alone.”
And the 7th verse of the Epistle of Jude: “Even as Sodom and Gomorra, and the cities about them in like manner, by giving themselves over to fornication and going after strange flesh, are set forth for an example, suffering the vengeance of eternal fire.”
Fearsome and terrible… but who is aware of these things? Beyond the matter of punishment, Saint Nicodemus also stresses the following: “That the body of males is in every way dissimilar and foreign to natural and legal intercourse, and is not in any way useful for procreation.”
Indelible evidence of that calamity is the territory known as “the Dead Sea”. A section of that sea used to be the place of those two cities. Today it is the border between Israel and Jordan. It remains a teacher, reminding us that for it to be dead of any life within it, something formidable had taken place there, around 1800 b.C..
Even more formidable are the words of Paul: “And likewise also the men, leaving the natural use of the woman, burned in their lust one toward another; men with men working that which is unseemly…” (Rom.1:27). Quite obviously, the Apostle Paul was aware of what was going on in Pompey also, with regard to this passion.
A few quotes only, from the blessed Chrysostom, who translates and comments on the words of Paul: “All passions therefore are dishonorable, and more so, the mania towards men, where the gender revolts… for, having dishonored that which is according to nature, they hurried towards that which is against nature… They made sin their work, and in fact a hasty work… for, if there were no Gehenna, nor the threat of damnation, this was worse than any damnation. These (the ‘male-bedders’) are even worse than male-killers (murderers)…and if they (male homosexuals) were aware of what was to be, they would rather undergo ten thousand deaths than have this happen to them (referring to passive homosexuals). For I not only say that you have become a woman, but also that you have lost being a man… you have become a traitor, having wronged the gender… For what can be more abhorrent than a debauched man? O, the mania! O, how even more foolish than the irrational we are, and more insolent than dogs! Where did these evils come from? From sensualism, from not facing God… They even shamed very nature itself…”
Even the world-renowned Freud - despite his familiar positions with regard to the sexual element in general between male and female and the liberty of the libido – is notably opposed to (if not outrightly hostile towards) homosexuality. Among other things in his opus “Introduction to Psychoanalysis” he mentions: “There are categories of human beings whose life deviates from the usual sexual life in the most striking manner. One group among those “perverted” ones has ostracized the difference between genders from their lives… To them, only their own gender arouses desire. These persons have resigned from all participation in reproduction. These people are called ‘homosexuals’…In this category belong all those who have resigned from the union of sexual organs or parts of the body…overcoming the anatomical difficulties and conquering the related aversion…Now, what should be our stance towards these unusual forms of gratification? Indignation and the expression of our personal revulsion? What remains to be explained is the existence of perversions and relate them to normal sexuality…At any rate, we refer to them as perverted needs.”
Who would have expected this? And yet… what a catapult unleashed against this passion… (Sigmund Freud, INTRODUCTION TO PSYCHOANALYSIS, Govostis publications, Athens, pp.260-263, 270).
His Holiness the Ecumenical Patriarch Bartholomew in a statement that he made after Vespers in the Cathedral of Saint Simeon of Estonia on the 7/9/2013, had rigorously censured those who promote marriages between homosexuals and the contracts of “free cohabitation”, by stressing the following: “As for the modern inventions of so-called ’cohabitation agreements’, these are condemned, as they are the result of sin and not a rejoicing according to law.”
We Orthodox respect the private life of every person as their own, responsible, free choice. We have no intention of intervening in a racist manner to obstruct rights and freedoms. Our objection focuses on the fact that the horrendous sin of Homosexuality, of Sodomy, of ‘male-bedding’, of unnatural lewdness is being attempted – which extends into pederasty and pedophilia, striving to present itself as a natural condition – as a simple ‘otherness’. The pan-human conscience throughout the ages however recognizes as a natural sexual behaviour the relations between man and woman, male and female. This is the human physiology and ontology. Any other relations only subvert human ontology, as relations that are a contra-nature deviation, which is not observed even in animals.
In particular, the Holy Bible – which expresses the will of God, the Creator of man and the wise connoisseur of human nature – clearly condemns homosexuality as a vice, as ignominy and ugliness, which was punished severely by fire and brimstone in the cities of Sodom and Gomorra. As for the sum of the Holy Fathers - to them, homosexuality is the most abhorrent and foul sin of all. The supporting and acquittal of homosexuality constitutes an immense irreverence towards God – the Creator of mankind as male and female – and a blasphemous abolition of the Gospel.
We therefore ask those audacious Parliamentarians and the Government: Who are you – the representatives of modernism – who dare to place yourselves above God and abolish the Gospel and the teachings of the Holy Fathers? Apart from offending public decency and our religious conscience, the public display of homosexuality sends messages to our youth of unnatural sexual behaviour, which is a torpedo at the foundations of the family and the society with a serious demographic problem, but also the cause for psycho-pathological disorders in children that are to be raised by homosexual couples as is aspired.
Do you believe that mankind’s “progress” is realized through the aforementioned actions? You are overlooking the fact however, that:
Α. In the Book of Genesis (ch.19:1-5) which was authored in 2.369 b.C. the “progressiveness” of Sodom and Gomorra is narrated, with the following words: “Now the two angels came to Sodoma at evening, and Lot was sitting beside the gate of Sodoma. And when Lot saw them he rose to meet them and did obeisance with his face upon the ground and said, “Here, lords, turn aside to your servant’s house, and find lodging, and wash your feet, and when you have risen early you will depart on your way.” They, however, said, “No, but we will find lodging in the street.” And he kept constraining them, and they turned to him and entered into his dwelling. And he made them a feast and baked them unleavened loaves, and they ate before they lay down. And the men of the city, the Sodomites, from young man to elder, all the people together, encircled the dwelling, and they were summoning Lot and were saying to him, “Where are the men who came in to you tonight? Bring them out to us in order that we may have relations with them.”
Β. A tiny “detail” that has been saved by the Roman historian Cassius Dio (163 A.D.) is in his renowned Roman History (the veridicality of which detail was also testified by his contemporaries Tacitus and Suetonius), mentions that the mentally deranged emperor of Rome, Nero, had married twice, with two “liberti” class boys – the swarthy and masculine Pythagoras, and the slender and feminine Sporus whom he had castrated and renamed “Sabina” (*)
C. The noble Paul in his Epistle 1 to Corinthians (ch.6:9-10) which was written in 54 A.D. assures us absolutely that: “Do you not know that the unrighteous will not inherit the kingdom of God? Do not be deceived. Neither fornicators, nor idolaters, nor adulterers, nor homosexuals, nor sodomites, nor thieves, nor covetous, nor drunkards, nor revilers, nor extortioners will inherit the kingdom of God.?”
D. The universal hierarch, Basil the Great, in 370 A.D. with his canonical epistles and his 7th sacred canon which was validated by the 2nd canon of the 6th Ecumenical Synod, proclaimed that: “7. Sodomists and bestialists and murderers and sorcerers and adulterers and idolaters deserve the same condemnation, so that whatever rule you have as regarding the others observe it also in regard to these persons […]”
Following the aforementioned – out of the enormous volume of material referring to the monstrosities of the contra-nature subversion of human ontology and physiology – it becomes evident to all that the supposed relative progress and democratic sensitivity, the supposed human rights, the supposed ‘otherness’ and the supposed free self-determination and orientation regarding the sexual instinct and the identity of the gender are nothing more than the sinking into an abyss and the deep of human freedom and dignity, and the complete trivialization of the meaning of “anthropos” (human), which in the Greek language, “anthropos” consists of the union of the adverb “ano” (upward) and the verb “throsko” (looking, browsing).
Subsequently, as Bishop of the Church in this tragic hour, we publicly:
invite the Government to not proceed with the realization of this hubris against God and mankind;
issue an urgent request for an extra-ordinary convening of the Hierarchy of the Church of Greece to confront the matter and to impose that which is appropriate, according to the exceptional example of the Orthodox Church of Moldavia and
within our Canonical Jurisdiction and in the framework of our Canonical appositeness, we shall impose the penalty of excommunication on the Parliamentarians who would vote in favour of this disgraceful and shameful hubris.
THE METROPOLITAN
+ SERAPHIM of Piraeus
(*)
DIO'S ROMAN HISTORY
Chapter 62, para.27, 28.
Source: http://www.gutenberg.org/files/10890/10890-h/10890-h.htm#a61_4
27 […] Sabina also perished at this time through an act of Nero's. Either accidentally or intentionally he had given her a violent kick while she was pregnant.
28 The extremes of luxury indulged in by this Sabina I will indicate in the briefest possible terms. She had gilded girths put upon the mules that carried her and caused five hundred asses that had recently foaled to be milked each day that she might bathe in their milk. She devoted great thought to making her person appear youthful and lustrously beautiful,--and with brilliant results; and this is why, not fancying her appearance in a mirror one day, she prayed that she might die before she passed her prime. Nero missed her so that [after her death, at first, on learning that there was a woman resembling her he sent for and kept this female: later] because a boy of the liberti class, named Sporus, resembled Sabina, he had him castrated and used him in every way like a woman; and in due time he formally married him though he [Nero] was already married to a freedman Pythagoras. He assigned the boy a regular dowry according to contract, and Romans as well as others held a public celebration of their wedding."
Metr Nicolas de Fthiotida : AXIOS!
Law being prepared in Greece declaring offensive certain "expressions" from the Gospel
http://www.pravoslavie.ru/english/66398.htm
Athens, December 1, 2013 - Metropolitan Nicholas of Fthiotida, one of leading Hierarchs of the Church of Greece, has spoken about a new bill of the Greek government banning the reading of certain "offensive" stories from the Gospel, introducing responsibility for patriotism, and legalizing same-sex "marriages".
The Greek government in all probability is unhesitatingly continuing the preparation of the new "anti-racist" bill, which may soon became a federal law, reports AgionOros.ru with the reference to Romphea.
It will include consent to "free relationships", which will extend to same-sex unions, removal from the Holy Week services of passages potentially "offensive" to Jews, and declare inadmissible any demonstration by Greeks of "excessive" patriotism, lest they offend the sensibility of non-Greeks. One of leading Hierarchs of the Church of Greece, Metropolitan Nicholas of Fthiotida, commenting on the bill, is not concealing his indignation over far-reaching plans of its developers.
"Are we living in the time of Sodom and Gomorrah?" he says.
Regarding the consent to "free relationships", the Hierarch noted, "The introduction of bills opposed to the spirit of the Gospel, like the consent to "free relationships", is a perverted and at the same time immoral and anti-Christian action. All of us must draw a conclusion. Are we living in the time of Sodom and Gomorrah? It is necessary to protect our people from lawlessness, so that they may preserve the ideas of justice, freedom, independence, and love. You cannot, after all, level everything in the world".
"What kind of people are these who want to revise the Bible?"
His Eminence Metropolitan Nicholas said regarding the possible censoring of the text of Holy Week services: "During Holy Week our priests in their churches will read the Gospel containing such words as: “Woe to you, scribes and Pharisees, hypocrites, you strain at a gnat but swallow a camel", as well as other passages about Judas, etc. Should they really be removed? What kind of people are they who want to revise the Gospel? We are not haters of any people; we respect the Jewish people and all other peoples. Besides, the Jewish nation is the forerunner of Christianity. Our Lord was of Jewish origin, and the Jewish people of the Old Testament believed in One, True God. Nobody treats Jews with such respect as do we, Christians. But should the Gospel, the words of the Lord Himself, be changed solely for this reason? And who are these latter-day "mediators", wishing to preach the new "Gospel" to us? For what reasons is all this happening—for political ones, so that other people’s feelings might not be offended? The Gospel cannot be changed, and it is the same for Church services. The Church can adapt its approaches, but its meaning remains unchanged. And it will be the same now. Let them prepare thousands of bills; will they really imprison all Bishops, Patriarchs, priests, and monks? This is absurd."
"Greece is a courageous country, it has its own heroes, it struggled, it has its own national holidays, its own flag, and parades. Must we really cancel everything so that migrants may not be insulted?"
Since the bill also touches upon "protection" of the sensibilitites of those who might be insulted by a demonstration of the Greek people’s "excessive" patriotism, the Metropolitan has called upon the government to approach the preparation of bills reasonably and with a sense of harmony, otherwise Greece may simply be destroyed: "I think a similar bill already existed in 1979. What kind of pressure is exerted on the government that it enacts such strange laws? But the people have their own criteria. How can such a law be passed if by following it Greeks have to be afraid to express their love for their motherland, simply because the feelings of other people—who had once enslaved Greece—will be ‘wounded’? I mean Turks. If we are afraid to cite the examples of our heroes because Muslim or Albanian children's feelings will be affected, then what will happen to our native country? We will destroy it! Bills like this one can, of course, protect someone... But don't these people know that Greece is a courageous country, it has its own heroes, it struggled, it has its own national holidays, its own flag, parades, as every country does? So must we really cancel everything so that migrants might not be insulted?"
Pravoslavie.ru
03 / 12 / 2013
Noël, c'est pas terminé!! (p. Gregory-Francis)
Ce n'est pas terminé tant que ce n'est pas terminé! (du blog de John Sandopolis)
Les Douze Jours de Noël sont une période festive qui relie ensemble deux grandes Fêtes du Seigneur : la Nativité et la Théophanie. Durant cette période, une célébration mène à l'autre. La Nativité du Christ est une célébration de 3 jours : la dénomination officielle du premier jour est "Nativité selon la chair de notre Seigneur, Dieu et Sauveur Jésus-Christ", et ne célèbre pas seulement la Nativité de Jésus, mais aussi l'adoration des bergers à Bethléem et l'arrivée des mages. Le second jour, le 26, est la "Synaxe de la Theotokos", et commémore le rôle de la Vierge Marie dans l'Incarnation. Le 3ème jour, le 27, aussi appelé "troisième jour de la Nativité", est aussi la fête du diacre et protomartyr saint Étienne.
Ne raccourcissez pas la célébration Chrétienne de cette fête Chrétienne. Célébrez les 12 jours au grand complet!
p. Gregory-Francis
It "ain't" over 'til it's over!! The Twelve Days of Christmas (part 1) from a blog by John Sandopolis
The Twelve Days of Christmas are a festive period linking together two Great Feasts of the Lord: Nativity and Theophany. During this period one celebration leads into another. The Nativity of Christ is a three day celebration: the formal title of the first day is "The Nativity According to the Flesh of our Lord, God and Saviour Jesus Christ", and celebrates not only the Nativity of Jesus, but also the Adoration of the Shepherds of Bethlehem and the arrival of the Magi; the second day (Dec. 26) is referred to as the "Synaxis of the Theotokos", and commemorates the role of the Virgin Mary in the Incarnation; the third day (Dec. 27) is known as the "Third Day of the Nativity", and is also the feast day of the Protodeacon and Protomartyr Saint Stephen.
Don't cut the Christian celebration of this Christian feast short. Celebrate the full 12 days!!
p. Gregory-Francis
St. George Antiochian Orthodox Christian Church (Albany, NY)
Les Douze Jours de Noël sont une période festive qui relie ensemble deux grandes Fêtes du Seigneur : la Nativité et la Théophanie. Durant cette période, une célébration mène à l'autre. La Nativité du Christ est une célébration de 3 jours : la dénomination officielle du premier jour est "Nativité selon la chair de notre Seigneur, Dieu et Sauveur Jésus-Christ", et ne célèbre pas seulement la Nativité de Jésus, mais aussi l'adoration des bergers à Bethléem et l'arrivée des mages. Le second jour, le 26, est la "Synaxe de la Theotokos", et commémore le rôle de la Vierge Marie dans l'Incarnation. Le 3ème jour, le 27, aussi appelé "troisième jour de la Nativité", est aussi la fête du diacre et protomartyr saint Étienne.
Ne raccourcissez pas la célébration Chrétienne de cette fête Chrétienne. Célébrez les 12 jours au grand complet!
p. Gregory-Francis
It "ain't" over 'til it's over!! The Twelve Days of Christmas (part 1) from a blog by John Sandopolis
The Twelve Days of Christmas are a festive period linking together two Great Feasts of the Lord: Nativity and Theophany. During this period one celebration leads into another. The Nativity of Christ is a three day celebration: the formal title of the first day is "The Nativity According to the Flesh of our Lord, God and Saviour Jesus Christ", and celebrates not only the Nativity of Jesus, but also the Adoration of the Shepherds of Bethlehem and the arrival of the Magi; the second day (Dec. 26) is referred to as the "Synaxis of the Theotokos", and commemorates the role of the Virgin Mary in the Incarnation; the third day (Dec. 27) is known as the "Third Day of the Nativity", and is also the feast day of the Protodeacon and Protomartyr Saint Stephen.
Don't cut the Christian celebration of this Christian feast short. Celebrate the full 12 days!!
p. Gregory-Francis
St. George Antiochian Orthodox Christian Church (Albany, NY)
Saint Etienne et l'amour du Christ - sermon de saint Fulgence de Ruspe (+ 532)
Le hiéromoine Seraphim est peint agenouillé sur cette icône.
Martyre de saint Étienne, monastère de Vatopedi, Mont Athos
Hier, nous fêtions la Nativité dans le temps de notre Roi éternel, aujourd’hui, nous célébrons la passion triomphale du soldat.
Hier notre Roi, revêtu de la robe charnelle, sortait du sanctuaire d’un sein virginal et daignait visiter le monde. Aujourd’hui, Son soldat quitte le tabernacle de son corps et part triomphant vers le Ciel.
Notre Roi, tout en conservant la grandeur de l’éternelle majesté, vint dans l'humilité pour notre Salut, et cependant Il vint prêt à la lutte. Il apporta à Ses soldats un grand don qui non seulement les enrichis, mais aussi les rendit invincibles à la bataille, car c'était le don d'amour, qui allait amener les hommes à partager Sa divinité. Il a cependant fait ce présent sans la moindre perte pour Lui-même. D'une manière merveilleuse, Il a changé en richesse la pauvreté de Ses fidèles serviteurs tout en demeurant en pleine possession de Ses inépuisables richesses.
Et ainsi l'amour qui avait amené le Christ du Ciel sur la terre, éleva Étienne de la terre au Ciel. D'abord vu dans le Roi, il brilla ensuite dans Son soldat. L'amour était l'arme d'Étienne par laquelle il a remporté toute bataille, et aussi gagné la couronne qu'exprime son nom. Son amour de Dieu le préserva d'hurler contre la foule féroce. Son amour du prochain le fit prier pour ceux qui étaient à le lapider. L'amour lui inspira de reprocher à ceux qui étaient dans l'errance, pour les amener à s'amender. L'amour l'amena à prier pour ceux qui le lapidaient, afin de les sauver de la punition. Renforcé par la puissance de son amour, Il vainquit la cruelle rage de Saul et gagna son persécuteur sur terre pour en faire un compagnon au Ciel. Dans son saint et infatigable amour, il aspira à gagner par la prière ceux qu'il ne parvenait pas à gagner par l'admonition.
Et voici que maintenant Paul partage la joie d'Étienne, il jouit avec Étienne de la gloire du Christ, il exulte avec Étienne, il règne avec lui. Là où Étienne est allé le premier, mis à mort par la lapidation de Paul, c'est là que Paul l'a suivi, secouru par les prières d'Étienne. Assurément mes frères, c'est en cela qu'est la véritable vie, une vie dans laquelle Paul ne ressent aucune honte pour la mort d'Étienne, et Étienne se réjouit de la compagnie de Paul, car l'amour les remplit tous les deux de joie. Chez Étienne, l'amour a surmonté l’hostilité de la foule. Et chez Paul, l'amour a recouvert une multitude de ses péchés. Chez l’un comme chez l’autre, l'amour a pareillement obtenu de posséder le Royaume des Cieux.
L'amour est donc la source et l’origine de tous les biens, une protection invincible, la route qui mène au Ciel. Celui qui marche dans l'amour ne pourra ni s’égarer, ni avoir peur : l'amour le dirige, le protège, le conduit au but final de son parcours.
Mes frères, le Christ a dressé l’échelle de l'amour, par laquelle tout Chrétien peut monter au Ciel. Alors accrochez-vous y bien, en toute sincérité, pratiquez-le entre vous et, en progressant dans l'amour, faites votre ascension ensemble.
Claudius Gordianus Fulgensis (467-532), dit Saint Fulgence, évêque de Ruspe (près de Tunis), Sermon 3, &-3;5-6, CCL 91A, 905-906.
Ndt : on remarquera à l'introduction du sermon "Hier, nous fêtions la Nativité dans le temps de notre Roi éternel [..]" qu'au temps où l'Occident était chrétien orthodoxe, c'est le lendemain de Noël que nous fêtions saint Étienne. Les catholiques-romains, qui ont remplacé en nos pays notre foi par leur religion, ont repris cette antique date. La partie orientale de l'Église a depuis placé une fête de Synaxe, celle de la Mère de Dieu, au lendemain de la Nativité du Christ.
Yesterday we celebrated the birth in time of our eternal King. Today we celebrate the triumphant suffering of his soldier.
Yesterday our king, clothed in his robe of flesh, left his place in the Virgin’s womb and graciously visited the world. Today his soldier leaves the tabernacle of his body and goes triumphantly to heaven.
Our king, despite his exalted majesty, came in humility for our sake; yet he did not come empty-handed. He brought his soldiers a great gift that not only enriched them but also made them unconquerable in battle, for it was the gift of love, which was to bring men to share in his divinity. He gave of his bounty, yet without any loss to himself. In a marvellous way he changed into wealth the poverty of his faithful followers while remaining in full possession of his own inexhaustible riches.
And so the love that brought Christ from heaven to earth raised Stephen from earth to heaven; shown first in the king, it later shone forth in his soldier. Love was Stephen’s weapon by which he gained every battle, and so won the crown signified by his name. His love of God kept him from yielding to the ferocious mob; his love for his neighbor made him pray for those who were stoning him. Love inspired him to reprove those who erred, to make them amend; love led him to pray for those who stoned him, to save them from punishment. Strengthened by the power of his love, he overcame the raging cruelty of Saul and won his persecutor on earth as his companion in heaven. In his holy and tireless love he longed to gain by prayer those whom he could not convert by admonition.
Now at last, Paul rejoices with Stephen, with Stephen he delights in the glory of Christ, with Stephen he exalts, with Stephen he reigns. Stephen went first, slain by the stones thrown by Paul, but Paul followed after, helped by the prayer of Stephen. This, surely, is the true life, my brothers, a life in which Paul feels no shame because of Stephen’s death, and Stephen delights in Paul’s companionship, for love fills them both with joy. It was Stephen’s love that prevailed over the cruelty of the mob, and it was Paul’s love that covered the multitude of his sins; it was love that won for both of them the kingdom of heaven.
Love, indeed, is the source of all good things; it is an impregnable defense,- and the way that leads to heaven. He who walks in love can neither go astray nor be afraid: love guides him, protects him, and brings him to his journey’s end.
My brothers, Christ made love the stairway that would enable all Christians to climb to heaven. Hold fast to it, therefore, in all sincerity, give one another practical proof of it, and by your progress in it, make your ascent together.
26 décembre 2013
Vivre comme Marie selon la volonté divine (p. John)
Christ est né!
Lectures du jour : Héb 2,11-18 & Mt 2,13-23
"Il nous a visités du haut des Cieux, notre Sauveur, l'Orient des Orients. Nous qui étions dans les ténèbres et dans l'ombre, nous qui avons trouvé la vérité car le Seigneur est né de la Vierge" (Exapostilaire de la Nativité)
Aujourd'hui, Synaxe de la bienheureuse Mère de Dieu, nous rendons les honneurs dûs à celle qui a porté Dieu en son sein, car c'est ce qu'en grec le terme Theotokos signifie "porteuse de Dieu". Et bien que l'humanité est souvent tentée de considérer que la bienheureuse Vierge est quelqu'un qui aurait été manipulée par Dieu pour être différente du restant d'entre nous (c-à-d en enlevant le "libre arbitre" de l'équation), nous devons nous souvenir que Marie a vécu une vie de pureté et d'obéissance par choix personnel. Comme mon bien-aimé professeur p. Alexandre Schmemann disait, "Marie n'est pas l'exception, elle est l'exemple". Dès lors, suivons l'humble exemple de Marie, et vivons notre vie selon la volonté de Dieu et non pas la nôtre.
XR!
P. John
Christ is Born!
Today's Scripture Readings:
Hebrews 2:11-18 & St. Matthew 2:13-23
"Our Savior, the dayspring of the East, has visited us from on high, and we, who were in darkness and shadow, have found the truth, for the Lord is born of the Virgin." (Exaposteilarion of the Nativity)
Today, on the Synaxis of the Blessed Theotokos, we pay high tribute to the one who bore God, for this is what the term Theotokos literally means in Greek: "Bearer of God." And although mankind is often tempted to distinguish the Blessed Virgin as someone who was manipulated by God to be different than the rest of us (i.e. taking "free will" out of the equation), we must remember that Mary lived her life of purity and obedience by choice. As my beloved professor Fr. Alexander Schmemann used to say, "Mary is not the exception, she is the example." Therefore, let us follow Mary's humble example and live our life according to the will of God and not our own.
XR!
Fr. John
Lectures du jour : Héb 2,11-18 & Mt 2,13-23
"Il nous a visités du haut des Cieux, notre Sauveur, l'Orient des Orients. Nous qui étions dans les ténèbres et dans l'ombre, nous qui avons trouvé la vérité car le Seigneur est né de la Vierge" (Exapostilaire de la Nativité)
Aujourd'hui, Synaxe de la bienheureuse Mère de Dieu, nous rendons les honneurs dûs à celle qui a porté Dieu en son sein, car c'est ce qu'en grec le terme Theotokos signifie "porteuse de Dieu". Et bien que l'humanité est souvent tentée de considérer que la bienheureuse Vierge est quelqu'un qui aurait été manipulée par Dieu pour être différente du restant d'entre nous (c-à-d en enlevant le "libre arbitre" de l'équation), nous devons nous souvenir que Marie a vécu une vie de pureté et d'obéissance par choix personnel. Comme mon bien-aimé professeur p. Alexandre Schmemann disait, "Marie n'est pas l'exception, elle est l'exemple". Dès lors, suivons l'humble exemple de Marie, et vivons notre vie selon la volonté de Dieu et non pas la nôtre.
XR!
P. John
Christ is Born!
Today's Scripture Readings:
Hebrews 2:11-18 & St. Matthew 2:13-23
"Our Savior, the dayspring of the East, has visited us from on high, and we, who were in darkness and shadow, have found the truth, for the Lord is born of the Virgin." (Exaposteilarion of the Nativity)
Today, on the Synaxis of the Blessed Theotokos, we pay high tribute to the one who bore God, for this is what the term Theotokos literally means in Greek: "Bearer of God." And although mankind is often tempted to distinguish the Blessed Virgin as someone who was manipulated by God to be different than the rest of us (i.e. taking "free will" out of the equation), we must remember that Mary lived her life of purity and obedience by choice. As my beloved professor Fr. Alexander Schmemann used to say, "Mary is not the exception, she is the example." Therefore, let us follow Mary's humble example and live our life according to the will of God and not our own.
XR!
Fr. John
Saint Jarlath, évêque de Tuam, du "second ordre des saints d'Irlande Orthodoxe" (+ 540)
saint Jarlath de Tuam, ou Iarlaithe mac Loga. Né vers 445 dans le Connaught. Mort vers 540. Appartenant à la noblesse Irlandaise, il a étudié sous saint Benen (Benignus). Il partira fonder un monastère et un collège à Cloonfush, près de Tuam, qui attirera vite des érudits de tous les lieux d'Irlande. La renomée de Cloonfush est suffisament attestée par 2 de ses élèves, saint Brendan d'Ardfert, et saint Colman de Cloyne. Mais, bien qu'étant un grand enseignant, par humilité, il ira se placer sous les instructions de saint Enda à Arran vers 495. Il reviendra à Tuam durant la première décade du 6ième siècle. Saint Jarlath est reprit dans le second ordre des saints Irlandais, ce qui fait qu'il a dû vivre jusqu'aux alentours de l'année 540. Le "Felire" d'Aengus (Félire Óengusso) nous rapporte qu'il était connu pour ses jeûnes, ses veilles et son ascèse. Nuit et jour, il accomplissait 300 prosternations pour prier, et il fut aussi gratifié du don de prophétie. Il est aussi fêté le 6 juin, jour de la translation de ses reliques dans une église bâtie spécialement en son honneur, jouxtant la cathédrale de Tuam. Ses restes furent enchâssées dans un cercueil en argent, ce qui fit que l'église - bâtie au 13ième siècle - fut appelée Teampul na scrin, c'est à dire, l'église du cercueil.
J'ai ramené cette pierre de la tombe chez saint Jarlath à Tuam, en 2005. Dans notre iconostase familiale, elle sert à maintenir en place la vieille icône de la Vladimirskaïa.. au Ciel, ils sont amis par delà les nations & siècles.
Par ses saintes prières, que le Christ nous accorde abondante miséricorde.
J'ai ramené cette pierre de la tombe chez saint Jarlath à Tuam, en 2005. Dans notre iconostase familiale, elle sert à maintenir en place la vieille icône de la Vladimirskaïa.. au Ciel, ils sont amis par delà les nations & siècles.
Par ses saintes prières, que le Christ nous accorde abondante miséricorde.
Synaxe de la Mère de Dieu (p. Schmemann & saint Nicolas Velimirovic)
Synaxe de la très sainte Mère de Dieu, commémorée le 26 décembre
La Synaxe de la très sainte Theotokos est célébrée le second jour de la fête de la Nativité. Combinant les hymnes de la Nativité avec ceux célébrant la Mère de Dieu, l'Église montre Marie comme celle par qui l'Incarnation a été rendue possible. Son humanité - concrètement et historiquement - est l'humanité qu'Il a reçue de Marie. Son corps, avant tout, vient de son corps à elle. Sa vie, vient de sa vie à elle. Cette fête, l'assemblée en l'honneur de la Mère de Dieu, est probablement la plus ancienne fête de Marie dans la Tradition Chrétienne, le tout début de sa vénération par l'Église.
Les 6 jours de post-fête mènent la période de Noël à sa cloture le 31 décembre. Aux offices de tous ces jours, l'Église répète les hymnes et chants glorifiant l'Incarnation du Christ, nous rappelant que la source et le fondement de notre Salut ne peut se trouver qu'en Celui Qui, étant Dieu d'avant les siècles, vint S'incarner en ce monde, et pour notre Salut, "est né petit Enfant."
P. Alexander Schmemann, Les Offices de Noël (1981)
Synaxis of the Most Holy Mother of God
(Commemorated on December 26)
The Synaxis of the Most Holy Theotokos: On the second day of the feast, the Synaxis of the Most Holy Theotokos is celebrated. Combining the hymns of the Nativity with those celebrating the Mother of God, the Church points to Mary as the one through whom the Incarnation was made possible. His humanity—concretely and historically—is the humanity He received from Mary. His body is, first of all, her body. His life is her life. This feast, the assembly in honor of the Theotokos, is probably the most ancient feast of Mary in the Christian tradition, the very beginning of her veneration by the Church.
Six days of post-feast bring the Christmas season to a close on December 31. At the services of all these days, the Church repeats the hymns and songs glorifying Christ’s Incarnation, reminding us that the source and foundation of our salvation is only to be found in the One who, as God before the ages, came into this world and for our sake was “born as a little Child.”
Father Alexander Schmemann, The Services of Christmas (1981)
1. Synaxe de la très sainte Mère de Dieu
Le lendemain de la Nativité, l'Église Chrétienne rend gloire et est reconnaissante envers la très sainte Mère de Dieu, qui donna naissance à notre Seigneur, Dieu et Sauveur Jésus-Christ. Cette fête est appelée "Synaxe" parce qu'en ce jour, tous les fidèles se rassemblent pour la glorifier, la très sainte Mère de Dieu, et pour célébrer partout avec solennité une fête en son honneur. A Ochrid, il y a une très antique tradition, le soir du second jour de la Nativité : on ne célèbre les Vêpres que dans l'église de la très sainte Mère de Dieu appelée "maîtresse" [Èelnica]. Tout le clergé, avec tout le peuple, se rassemble pour glorifier la très pure Mère de Dieu.
La Synaxe de la très sainte Theotokos est célébrée le second jour de la fête de la Nativité. Combinant les hymnes de la Nativité avec ceux célébrant la Mère de Dieu, l'Église montre Marie comme celle par qui l'Incarnation a été rendue possible. Son humanité - concrètement et historiquement - est l'humanité qu'Il a reçue de Marie. Son corps, avant tout, vient de son corps à elle. Sa vie, vient de sa vie à elle. Cette fête, l'assemblée en l'honneur de la Mère de Dieu, est probablement la plus ancienne fête de Marie dans la Tradition Chrétienne, le tout début de sa vénération par l'Église.
Les 6 jours de post-fête mènent la période de Noël à sa cloture le 31 décembre. Aux offices de tous ces jours, l'Église répète les hymnes et chants glorifiant l'Incarnation du Christ, nous rappelant que la source et le fondement de notre Salut ne peut se trouver qu'en Celui Qui, étant Dieu d'avant les siècles, vint S'incarner en ce monde, et pour notre Salut, "est né petit Enfant."
P. Alexander Schmemann, Les Offices de Noël (1981)
Synaxis of the Most Holy Mother of God
(Commemorated on December 26)
The Synaxis of the Most Holy Theotokos: On the second day of the feast, the Synaxis of the Most Holy Theotokos is celebrated. Combining the hymns of the Nativity with those celebrating the Mother of God, the Church points to Mary as the one through whom the Incarnation was made possible. His humanity—concretely and historically—is the humanity He received from Mary. His body is, first of all, her body. His life is her life. This feast, the assembly in honor of the Theotokos, is probably the most ancient feast of Mary in the Christian tradition, the very beginning of her veneration by the Church.
Six days of post-feast bring the Christmas season to a close on December 31. At the services of all these days, the Church repeats the hymns and songs glorifying Christ’s Incarnation, reminding us that the source and foundation of our salvation is only to be found in the One who, as God before the ages, came into this world and for our sake was “born as a little Child.”
Father Alexander Schmemann, The Services of Christmas (1981)
1. Synaxe de la très sainte Mère de Dieu
Le lendemain de la Nativité, l'Église Chrétienne rend gloire et est reconnaissante envers la très sainte Mère de Dieu, qui donna naissance à notre Seigneur, Dieu et Sauveur Jésus-Christ. Cette fête est appelée "Synaxe" parce qu'en ce jour, tous les fidèles se rassemblent pour la glorifier, la très sainte Mère de Dieu, et pour célébrer partout avec solennité une fête en son honneur. A Ochrid, il y a une très antique tradition, le soir du second jour de la Nativité : on ne célèbre les Vêpres que dans l'église de la très sainte Mère de Dieu appelée "maîtresse" [Èelnica]. Tout le clergé, avec tout le peuple, se rassemble pour glorifier la très pure Mère de Dieu.
25 décembre 2013
Laissons la Lumière du Christ briller en nous (Is 60,1 / P. John)
Le Christ est né!
Glorifions-Le!
Lectures du jour : Gal 4,4-7 & Mt 2,1-12
"Debout! Resplendis! car voici ta lumière!" (Is 60,1)
En ce jour lumineux et radieux, laissons vraiment la Lumière du Christ briller sur nous - et par nous - pour illuminer le monde, rallumer l'espérance, disperser le péché, et chasser toute ombre du doute.
Christos Rozdiatsa!
Slavetaj Eho!
P. John
Christ is Born!
Glorify Him!
Today's Scripture Readings:Galatians 4:4-7 & St. Matthew 2:1-12
"Arise, shine; for your Light has come!" (Isaiah 60:1)
On this bright and radiant day, let us truly allow the Light of Christ to shine upon us - and through us - to enlighten the world, enkindle hope, dispel sin, and chase away all shadow of doubt.
Christos Rozdiatsa!
Slavetaj Eho!
Fr. John
Glorifions-Le!
Lectures du jour : Gal 4,4-7 & Mt 2,1-12
"Debout! Resplendis! car voici ta lumière!" (Is 60,1)
En ce jour lumineux et radieux, laissons vraiment la Lumière du Christ briller sur nous - et par nous - pour illuminer le monde, rallumer l'espérance, disperser le péché, et chasser toute ombre du doute.
Christos Rozdiatsa!
Slavetaj Eho!
P. John
Christ is Born!
Glorify Him!
Today's Scripture Readings:Galatians 4:4-7 & St. Matthew 2:1-12
"Arise, shine; for your Light has come!" (Isaiah 60:1)
On this bright and radiant day, let us truly allow the Light of Christ to shine upon us - and through us - to enlighten the world, enkindle hope, dispel sin, and chase away all shadow of doubt.
Christos Rozdiatsa!
Slavetaj Eho!
Fr. John
Épître de Noël de saint Jean Maximovitch (1962)
Épître de la Nativité (1962)
par Saint Jean, archevêque de Bruxelles, Shangai et San Francisco
"Toi, qui est le Dieu de paix et le Père des compassions, Tu nous a envoyé l'ange de Ton grand Conseil, nous accordant la paix." L'Ange-messager du Conseil pré-éternel de la Sainte Trinité vient sur terre. Ce n'est pas un messager ordinaire. Il est le Fils unique de Dieu Lui-même. Il apporte la paix aux hommes. "La paix soit avec vous," dira-t'Il plus d'une fois à Ses disciples. "Je vous donne la paix, je vous laisse Ma paix," leur dit-Il lors de la Cène Mystique, "Je ne vous la donne pas comme le monde la donne." Et apparaissant après Sa Résurrection, Il redit "la paix soit avec vous."
"Car Il est notre paix," disait le saint Apôtre Paul à Son sujet. "Il est venu sur terre pour réconcilier l'homme à Dieu par la Croix, ayant vaincu l'ennemi par elle. Et étant venu, Il a annoncé la paix à ceux qui étaient au loin et ceux qui étaient proches, afin que par Lui nous ayons tous accès au Père."
Le mur qui séparait les Cieux et la terre est détruit. L'épée qui barrait le passage vers l'Arbre de Vie disparaît. Le Créateur vient vers l'homme qui avait péché, l'appelant à L'embrasser! Par les bouches des Apôtres, le Saint Esprit S'écrie "En Christ, soyez réconciliés avec Dieu." Vous qui aviez péché, vous ne veniez pas à Dieu, mais le Fils de Dieu, devant Qui vous avez péché, Lui est venu à vous! Il appelle tout le monde à Lui-même. Il accorde le pardon à tous ceux qui y aspirent. Car sans le désir de l'homme lui-même, sans le moindre petit effort de sa part, la paix de Dieu ne saurait s'installer en lui. Le Seigneur ne force personne à venir à Lui, mais appelle tout le monde. "Venez vous tous qui ployez sous le fardeau, et Je vous donnerai le repos." Venez vous tous qui êtes surchargés de péchés, qui êtes épuisés par vos labeurs et ne trouvez nul repos! Vous trouverez cette paix intérieure, et vous découvrirez qu'il n'y a rien de plus désirable sur la terre. L'âme ressentira une paix et une joie qui ne sont pas de ce monde.
Les rois mages qui ont adoré l'Enfant ont expérimenté cette joie. Les bergers qui L'ont trouvé dans la mangeoire, l'ont ressentie. Mais ni la paix ni la joie n'ont touché le coeur d'Hérode et de ceux qui voulaient détruire l'Enfant. Car les désirs mauvais et la méchanceté sont incompatibles avec la paix intérieure. Et quiconque n'a pas la paix intérieure, ne fera que semer la discorde et le mal.
L'Église nous appelle à présent à rencontrer le Christ Qui descend des Cieux. Que pouvons-nous faire afin de Le rencontrer comme l'ont fait les rois mages, et non pas comme Hérode? "Garde ta langue du mal, tes lèvres des paroles trompeuses. Évite le mal, fais le bien, recherche la paix et poursuis-la. (Ps 34,14-15) Cela semble difficile à accomplir. Nous sommes si faibles lorsqu'il s'agit de ne faire que le bien. Mais le Fils de Dieu est même venu pour ça : afin de nous renforcer. Ce n'est pas pour rien qu'Il est né à Bethléem, qui signifie "la maison du pain." Il nous nourrit de la céleste nourriture, Sa Chair. "Dieu, le Seigneur et Créateur de tout, comme petit enfant dans la chair, est adoré dans une pauvre mangeoire, nous exclamant: 'Mangez Mon Corps, et par la Foi vous serez rendus forts." Ces paroles du divin Enfant sont pour nous. Entendons Son appel! Suivons les rois mages, hâtons-nous avec les bergers! Nos églises sont à présent toutes une étable de Bethléem. Non pas de manière illusoire, mais c'est bien la réalité que Celui Qui est né à présent dans Sa très pure chair, repose en chacune d'elles. Adorons-Le. Offrons comme un don nos pensées et nos désirs. Confessons nos péchés, et goûtons à Son Corps et Son Sang immaculés. Que celui qui ne l'a jamais fait auparavant le fasse au moins cette fois, alors que l'Étoile de Bethléem est déjà à briller! Nos esprits seront illuminés et nos coeurs entendrons :
"Gloire à Dieu au plus haut des Cieux, paix sur la terre, bienveillance parmi les hommes!"
Le Christ est né!
+ Jean, archevêque de Bruxelles, Shangaï et San Francisco
par Saint Jean, archevêque de Bruxelles, Shangai et San Francisco
"Toi, qui est le Dieu de paix et le Père des compassions, Tu nous a envoyé l'ange de Ton grand Conseil, nous accordant la paix." L'Ange-messager du Conseil pré-éternel de la Sainte Trinité vient sur terre. Ce n'est pas un messager ordinaire. Il est le Fils unique de Dieu Lui-même. Il apporte la paix aux hommes. "La paix soit avec vous," dira-t'Il plus d'une fois à Ses disciples. "Je vous donne la paix, je vous laisse Ma paix," leur dit-Il lors de la Cène Mystique, "Je ne vous la donne pas comme le monde la donne." Et apparaissant après Sa Résurrection, Il redit "la paix soit avec vous."
"Car Il est notre paix," disait le saint Apôtre Paul à Son sujet. "Il est venu sur terre pour réconcilier l'homme à Dieu par la Croix, ayant vaincu l'ennemi par elle. Et étant venu, Il a annoncé la paix à ceux qui étaient au loin et ceux qui étaient proches, afin que par Lui nous ayons tous accès au Père."
Le mur qui séparait les Cieux et la terre est détruit. L'épée qui barrait le passage vers l'Arbre de Vie disparaît. Le Créateur vient vers l'homme qui avait péché, l'appelant à L'embrasser! Par les bouches des Apôtres, le Saint Esprit S'écrie "En Christ, soyez réconciliés avec Dieu." Vous qui aviez péché, vous ne veniez pas à Dieu, mais le Fils de Dieu, devant Qui vous avez péché, Lui est venu à vous! Il appelle tout le monde à Lui-même. Il accorde le pardon à tous ceux qui y aspirent. Car sans le désir de l'homme lui-même, sans le moindre petit effort de sa part, la paix de Dieu ne saurait s'installer en lui. Le Seigneur ne force personne à venir à Lui, mais appelle tout le monde. "Venez vous tous qui ployez sous le fardeau, et Je vous donnerai le repos." Venez vous tous qui êtes surchargés de péchés, qui êtes épuisés par vos labeurs et ne trouvez nul repos! Vous trouverez cette paix intérieure, et vous découvrirez qu'il n'y a rien de plus désirable sur la terre. L'âme ressentira une paix et une joie qui ne sont pas de ce monde.
Les rois mages qui ont adoré l'Enfant ont expérimenté cette joie. Les bergers qui L'ont trouvé dans la mangeoire, l'ont ressentie. Mais ni la paix ni la joie n'ont touché le coeur d'Hérode et de ceux qui voulaient détruire l'Enfant. Car les désirs mauvais et la méchanceté sont incompatibles avec la paix intérieure. Et quiconque n'a pas la paix intérieure, ne fera que semer la discorde et le mal.
L'Église nous appelle à présent à rencontrer le Christ Qui descend des Cieux. Que pouvons-nous faire afin de Le rencontrer comme l'ont fait les rois mages, et non pas comme Hérode? "Garde ta langue du mal, tes lèvres des paroles trompeuses. Évite le mal, fais le bien, recherche la paix et poursuis-la. (Ps 34,14-15) Cela semble difficile à accomplir. Nous sommes si faibles lorsqu'il s'agit de ne faire que le bien. Mais le Fils de Dieu est même venu pour ça : afin de nous renforcer. Ce n'est pas pour rien qu'Il est né à Bethléem, qui signifie "la maison du pain." Il nous nourrit de la céleste nourriture, Sa Chair. "Dieu, le Seigneur et Créateur de tout, comme petit enfant dans la chair, est adoré dans une pauvre mangeoire, nous exclamant: 'Mangez Mon Corps, et par la Foi vous serez rendus forts." Ces paroles du divin Enfant sont pour nous. Entendons Son appel! Suivons les rois mages, hâtons-nous avec les bergers! Nos églises sont à présent toutes une étable de Bethléem. Non pas de manière illusoire, mais c'est bien la réalité que Celui Qui est né à présent dans Sa très pure chair, repose en chacune d'elles. Adorons-Le. Offrons comme un don nos pensées et nos désirs. Confessons nos péchés, et goûtons à Son Corps et Son Sang immaculés. Que celui qui ne l'a jamais fait auparavant le fasse au moins cette fois, alors que l'Étoile de Bethléem est déjà à briller! Nos esprits seront illuminés et nos coeurs entendrons :
"Gloire à Dieu au plus haut des Cieux, paix sur la terre, bienveillance parmi les hommes!"
Le Christ est né!
+ Jean, archevêque de Bruxelles, Shangaï et San Francisco
24 décembre 2013
Faire naître le Christ en soi (Origène)
A quoi me sert-il que le Christ soit né une fois de Marie à Bethléem, s'il ne naît pas aussi par la foi dans mon âme?
Origène, Commentaire à l'évangile de Luc, 22,3 (Sources Chrétiennes n° 87, p. 302)
What use would it be to me that Christ was born once of Mary in Bethlehem if he were not born of faith in my soul too?
Origen, Comment on Luke 8:21
Origène, Commentaire à l'évangile de Luc, 22,3 (Sources Chrétiennes n° 87, p. 302)
What use would it be to me that Christ was born once of Mary in Bethlehem if he were not born of faith in my soul too?
Origen, Comment on Luke 8:21
Chacun d'entre nous est un hôtelier qui décide s'il y a de la place pour Jésus..
Allons à Bethléem.. Facile : allons à l'église! (Lc 2,15 / P. John)
Gloire à Jésus-Christ!
Lectures du jour : Héb 1,1-12 & Lc 2,1-20
"Allons jusqu’à Bethléem et voyons ce qui est arrivé et que le Seigneur nous a fait connaître." (Luke 2,15)
De même que les bergers sont partis vers la grotte où le Christ Enfant était né, nous aussi faisons ce même pélerinage, en participant aux Offices du Roi nouveau-né, Lui offrant les présents de la louange, de l'action de grâce et de la pureté de coeur.
P. John
Glory to Jesus Christ!
Today's Scripture Readings:
Hebrews 1:1-12 & St. Luke 2:1-20
"Let us go over to Bethlehem and see this thing that has happened, which the Lord has made known to us." (Luke 2:15)
Just as the shepherds traveled to the cave where the Christ Child was born, let us make this same pilgrimage by attending services to worship the new-born King, offering Him the gifts of praise, thanksgiving, and purity of heart.
Fr. John
Lectures du jour : Héb 1,1-12 & Lc 2,1-20
"Allons jusqu’à Bethléem et voyons ce qui est arrivé et que le Seigneur nous a fait connaître." (Luke 2,15)
De même que les bergers sont partis vers la grotte où le Christ Enfant était né, nous aussi faisons ce même pélerinage, en participant aux Offices du Roi nouveau-né, Lui offrant les présents de la louange, de l'action de grâce et de la pureté de coeur.
P. John
Glory to Jesus Christ!
Today's Scripture Readings:
Hebrews 1:1-12 & St. Luke 2:1-20
"Let us go over to Bethlehem and see this thing that has happened, which the Lord has made known to us." (Luke 2:15)
Just as the shepherds traveled to the cave where the Christ Child was born, let us make this same pilgrimage by attending services to worship the new-born King, offering Him the gifts of praise, thanksgiving, and purity of heart.
Fr. John
Discours de Noël du roi Philippe de Belgique 24.12.2013
http://www.monarchie.be/fr/node/16097
« En cette veille de Noël et de Nouvel An, je suis heureux de pouvoir m’adresser à vous.
Lors de mon accession au trône, vous m’avez réservé un accueil inoubliable. J’ai été frappé par l’intensité des échanges entre les personnes participant massivement à cette journée. Votre enthousiasme et votre confiance m’ont véritablement ému.
Depuis le 21 juillet, mon épouse et moi avons rencontré un très grand nombre d’entre vous. Nos Joyeuses Entrées et nos contacts nous ont permis d’aborder avec vous vos soucis et vos espoirs. Nous nous sommes imprégnés davantage de ce qui vit dans les secteurs les plus divers de la société. J’ai réuni par exemple les Ministres de la Culture et des artistes du Nord et du Sud du pays pour un échange de grande richesse à la suite de l’accord culturel entre la Fédération Wallonie-Bruxelles et la Flandre. Je souhaite poursuivre et approfondir ce dialogue que nous avons commencé à nouer avec vous.
En 2013, notre pays s’est mis en valeur dans plusieurs domaines. La qualité de notre recherche scientifique a été récompensée et encouragée par l’attribution du Prix Nobel de physique. Nos équipes B-Fast ont apporté une aide d’urgence très efficace aux Philippines. Nos militaires sont engagés avec succès dans des opérations de maintien de la paix. Nos sportifs de haut niveau remportent des succès mérités. Avec vous, je me réjouis de ce que nos Diables Rouges participeront à la Coupe du monde de football. A côté de cela, il y a aussi le résultat du travail quotidien de chacun d’entre vous.
Toutes ces réussites ne peuvent occulter les difficultés. Dans notre pays, un jeune sur quatre ne trouve pas de travail et une personne sur sept vit dans la pauvreté. Des fermetures et restructurations d’entreprises nous ont très durement touchés. Trop de gens vivent dans l’isolement.
Dans un contexte socioéconomique difficile, le gouvernement fédéral et les gouvernements régionaux ont pris des mesures encourageantes visant à consolider nos finances publiques, protéger notre pouvoir d’achat et notre compétitivité, soutenir nos entreprises et préserver notre modèle social. Je suis confiant que cet effort sera poursuivi.
Ces derniers mois et ces dernières années, mon épouse et moi avons rencontré quantité de jeunes Belges débordant de créativité et d’énergie. Nous avons aussi rencontré des personnes dont les talents n’ont pas pu se manifester ou être reconnus.
Faire s’épanouir les qualités de chacun est notre responsabilité à tous. L’enseignement et la formation sont pour cela des leviers essentiels. Ils transmettent le savoir, préparent à l’emploi, à l’insertion dans la société et à l’exercice de la citoyenneté. En développant l’esprit critique et le travail en équipe, ils donnent aux jeunes la possibilité de devenir des hommes et des femmes engagés et responsables. En tant que parents, mon épouse et moi saluons avec vous le travail admirable des enseignants et des éducateurs. Nous savons que leur tâche est difficile.
Il est tout aussi important de tisser des liens entre toutes les composantes de notre société. Les liens entre l’école et le monde du travail. Parce que chaque fois que l’enseignement et les entreprises s’ouvrent l’un à l’autre, de nouvelles opportunités d’emploi voient le jour. Les liens entre les générations. Les personnes âgées sont une source considérable d’expérience et de sagesse pour les jeunes. Et enfin, les liens entre tous les Belges.
Il y a quinze jours, j’étais en Afrique du Sud pour rendre hommage à Nelson Mandela, qui a si bien personnifié cette volonté de jeter des ponts. Mandela nous a montré que le dialogue et la réconciliation peuvent changer le monde. Puisse cette force intérieure être aussi la nôtre.
Mesdames, Messieurs, en ces moments de fête où nous resserrons les liens avec nos proches, nos pensées vont d’abord vers tous ceux qui souffrent et qui sont seuls. Nous vous souhaitons à toutes et à tous un joyeux Noël et une très heureuse nouvelle année. »
Comment retrouver et garder le sens chrétien de Noël?
Jeu de mot en anglais, signifiant grosso modo que la meilleure manière de garder le sens chrétien de Noël, c'est de participer à la célébration des saints Mystères (Divine Liturgie eucharistique).
Noël est venu _avant_ la fête païenne du solstice d'hiver! (Touchstone magazine)
Calculer la date de Noël
William J. Tighe "on the Story Behind December 25"
Nombreux Chrétiens s'imaginent que les Chrétiens célèbrent la naissance du Christ le 25 Décembre parce que des Pères de l'Église auraient réapproprié la date d'une fête païenne. Personne ne s'en soucie, en dehors de quelques groupes protestants évangéliques, qui semblent considérer que cela fait de Noël en lui-même une fête païenne. Mais il est peut-être intéressant de savoir que le choix du 25 décembre est le résultat de tentatives des plus anciens Chrétiens de retrouver la date de la nativité de Jésus en se basant sur des calculs de calendriers qui n'avaient rien à voir avec des fêtes païennes.
Au contraire, la fête païenne du "Sol Invictus" ou "Naissance du Soleil Invaincu", instituée par l'empereur romain Aurélien le 25 décembre 274, était presque certainement une tentative de créer une alternative païenne à une date qui avait déjà de la signification pour les Chrétiens romains. Dès lors, "l'origine païenne de Noël" est un mythe sans consistance historique.
Une erreur
L'idée que la date aurait été reprise des païens remonte à 2 érudits de la fin du 17ème et début du 18ème siècle. Paul Ernst Jablonski, un protestant allemand, voulait montrer que la célébration de la naissance du Christ le 25 décembre était une des nombreuses "paganisations" du Christianisme que l'Église du 4ème siècle aurait embrassées, comme une des nombreuses "dégénérescences" qui auraient transformé un Christianisme purement apostolique en Catholicisme-romain. Dom Jean Hardouin, un moine bénédictin catholique-romain, tenta de montrer en retour que l'Église catholique-romaine avait adopté les fêtes païennes pour des buts chrétiens, sans paganiser l'évangile. (1)
Dans le calendrier Julien, institué en 45 avant Jésus-Christ par Jules Gaïus César, le solstice d'hiver tombait le 25 décembre, et dès lors il pourrait sembler évident à Jablonski et Hardouin que ce jour devait avoir une signification païenne avant d'en avoir une Chrétienne. Mais en fait, la date n'a pas eu d'importance religieuse dans le calendrier des fêtes païennes romaines avant l'époque d'Aurélien, et le culte du soleil n'a pas non plus joué un rôle d'importance à Rome avant lui.
Il y avait 2 temples solaires à Rome, un des 2 (maintenu par le clan auquel appartenait Aurélien par naissance ou par adoption) célébrait sa dédicace le 9 août, et l'autre le 28 août. Mais ces 2 cultes étaient tombés en désuétude au 2ème siècle, lorsque les cultes orientaux du soleil, tel le Mithraïsme, commencèrent à être adoptés à Rome. Et dans tous les cas, aucun de ces cultes, ni anciens ni nouveaux, n'avait de fête associée aux solstices ou équinoxes.
Ce qui s'est en réalité passé, c'est qu'Aurélien, qui régna de 270 jusqu'à son assassinat en 275, était hostile au Christianisme, et semble avoir voulu promouvoir l'établissement d'une fête de la "Naissance du Soleil Invaincu" comme moyen d'unifier les divers cultes païens présents dans l'empire romain, et ce autour d'une commémoration de la "renaissance" annuelle du soleil. Il dirigeait un empire qui était occupé à s'effondrer sous la pression des troubles internes, des rébellions dans les provinces, de la décadence économique, et sous les coups de buttoirs répétés des tribus germaniques au nord et de l'empire Perse à l'Est.
En créant la nouvelle fête, il voulait que ce début de l'allongement de la lumière diurne et la diminution des ténèbres nocturnes le 25 décembre, soit un symbole de la "renaissance" espérée, ou perpétuel rajeunissement de l'empire romain, qui aurait été la conséquence du maintien du culte des dieux dont le patronnage (pensaient les Romains) avait mené Rome à la grandeur et au règne mondial. Et si ça se juxtaposait à la célébration Chrétienne, c'était un point de plus pour lui.
Une résultante
Il est vrai que la première preuve de célébration par les Chrétiens du 25 décembre comme date de la Nativité du Seigneur vient de Rome, quelques années après Aurélien, en 336. Mais il y a aussi des preuves que tant les Chrétiens de l'Orient hellénisé que de l'Occident latinisé avaient essayé de fixer une date de la nativité du Christ longtempsa vant que les païens ne commencèrent à célébrer ce jour-là, même aux 2ème et 3ème siècles. Les évidences montrent en fait que l'attribution de la date du 25 décembre était une résultante de tentatives pour déterminer quand célébrer Sa mort et Sa Résurrection.
Comment cela s'est-il passé? Il semble y avoir une contradiction entre la date de la mort du Seigneur dans les Évangiles synoptiques et dans celui de Jean. Les synoptiques le placent le Jour de Pâque (après que le Seigneur aie célébré le Repas de Pâque la veille au soir), et Jean le Soir de Pâque, quand les agneaux de Pâque étaient sacrifiés dans le Temple de Jérusalem pour la fête qui devait commencer après le coucher du soleil ce jour-là.
Résoudre ce problème implique la réponse à la question de savoir si la Dernière Cène du Seigneur était un Repas Pascal, ou un repas célébré un jour plus tôt, une question que nous ne saurions aborder ici. Il suffit de dire que l'Église antique a suivit Jean plutôt que les synoptiques, et dès lors considérait que la mort du Christ avait eu lieu le 14 Nisan, selon le calendrier lunaire juif. (Ce faisant les érudits modernes sont d'accord que la mort du Christ ne pourrait avoir eu lieu qu'en 30 ou en 33, car ce sont les 2 seules années de l'époque où la veille de Pâque tombait un vendredi, à savoir soit le 7 avril 30, soit le 3 avril 33).
Cependant, comme l'Église antique avait été séparée de force du Judaïsme, elle entrait dans un monde avec des calendriers différents, et avait à réfléchir sur son propre schéma temporel pour célébrer la Passion du Seigneur, au moins pour ne pas être dépendante des calculs rabbiniques de la date de Pâque. De plus, puisque le calendrier juif était un calendrier lunaire consistant en 12 mois de 30 jours chacun, toutes les quelques années un 13ème mois était rajouté par décret du Sanhédrin afin de conserver la synchronisation du calendrier avec les équinoxes et solstices, de même que pour éviter que les célébrations ne "glissent" vers des mois non-appropriés.
En plus de la difficulté que les Chrétiens auraient eu à suivre - ou même à être informés de manière adéquate - la date de Pâque une année donnée, en suivant un calendrier lunaire modifié selon leurs besoins les aurait décallés par rapport aux Juifs et aux paîens, et cela aurait sûrement résulté en d'interminables disputes internes - le 2ème siècle vit de terribles controverses entre Chrétiens pour savoir si Pâques devait toujours tomber un dimanche ou peu importe le jour de semaine qui suivait de 2 jours le 14 Artemisions / Nisan, et si ils avaient suivi en plus un calendrier lunaire cela aurait rendu le problème pire encore. (2)
Ces difficultés ont joué un rôle variable parmi les Chrétiens de culture hellénique dans la partie orientale de l'empire, et les chrétiens de culture latine dans la partie occidentale. Les Chrétiens hellénisants semblent avoir voulu trouver une date équivalente au 14 Nisan dans leur propre calendrier solaire, et puisque Nisan était le mois au cours duquel l'équinoxe de printemps avait lieu, ils choisirent le 14 du mois d'Artemision, un mois au cours duquel l'équinoxe de printemps a toujours lieu, dans leur calendrier. Vers 300, le calendrier grec fut remplacé par le calendrier romain, et depuis lors les dates des débuts et fins des mois de ces 2 systèmes ne coïncident plus, le 14 Artemision devenant le 6 avril.
Par contraste, les Chrétiens latin du 2ème siècle à Rome et en Afrique du Nord semblent avoir voulu établir la date historique de la mort du Seigneur Jésus. A l'époque de Tertullien, ils avaient conlu qu'Il était mort le vendredi 25 mars 29. On se souviendra que j'ai expliqué que c'est impossible : le 25 mars 29 n'était pas un vendredi, et la Veille de Pâque en 29 ne tombait pas non plus un vendredi, et ce n'était pas un 25 mars, et pas du tout en mars.
L'Age intégral
Alors nous nous retrouvions avec l'Orient et son 6 avril, et l'Occident et son 25 mars. A ce point, nous devons introduire une notion qui semble avoir été répandue dans le judaïsme à l'époque du Christ, mais que l'on ne retrouve nulle part dans la Bible, et qui avait été négligée par les Chrétiens. L'idée était celle d'un "âge intégral" des grands prophètes Juifs: l'idée que les prophètes d'Israël mourraient à la même date que leur naissance ou conception.
Cette notion est un facteur clé pour comprendre comment certains des anciens Chrétiens en sont venus à croire que le 25 décembre était la date de la naissance du Christ. Les Chrétiens des débuts appliquèrent cette idée à Jésus, de sorte que le 25 mars et le 6 avril n'étaient pas seulement les dates supposées de la mort du Christ, mais aussi de Sa conception ou de Sa naissance. Il y a des évidences qu'au moins certains des Chrétiens des 1er et 2ème siècle croianet que le 25 mars ou le 6 avril, c'était la date de la naissance du Christ, mais assez vite la date du 25 mars fut fixée comme date de conception du Christ.
C'est donc jusqu'à nos jours, qu'on trouve commémoré presqu'universellement parmi les Chrétiens comme fête de l'Annonciation, lorsque l'Archange Gabriel apporta les bonnes nouvelles d'un Sauveur à la Vierge Marie, et qu'après l'acquiescement d'icelle, l'Éternel Verbe de Dieu ("Lumière de Lumière, Vrai Dieu de Vrai Dieu, engendré par le Père avant tous les siècles"), S'incarna en son sein. Quelle est la durée d'une grossesse? Neufs mois. Ajoutez 9 mois au 25 mars, et vous avez le 25 décembre. Ajoutez 9 mois au 6 avril, et vous avez le 6 janvier. Le 25 décembre, c'est Noël, et le 6 janvier, c'est l'Épiphanie.
Noël (25 décembre) est une fête Chrétienne d'origine occidentale. A Constantinople, elle aurait été introduite vers 379 ou 380. D'un sermon de saint Jean Chrysostome, à l'époque renommé ascète et prédicateur dans sa ville natale d'Antioche, il apparait que la fête fut célébrée pour la première fois le 25 décembre 386. De ces centres, elle s'est répandue dans tout l'Orient Chrétien, étant adoptée par Alexandrie vers 432, et à Jérusalem au moins un siècle plus tard. Les Arméniens, seuls parmi les anciennes Églises chrétiennes, ne l'ont jamais adoptée, et jusqu'à nos jours ils célèbrent la nativité du Christ, la venue des rois mages et le baptême le 6 janvier.
De leur côté, les Églises occidentales adoptèrent graduellement la fête de l'Épiphanie célébrée le 6 janvier en Orient, Rome le faisant entre 366 et 394. Mais en Occident, la fête était généralement présentée comme la visite des rois mages à l'Enfant Christ, et dès lors, c'était une fête importante mais pas une des principales - un constraste frappant avec son statut en Orient, où elle demeure la 2ème plus importante fête de l'année ecclésiale, juste après Pâques.
En Orient, l'Épiphanie (3) éclipse largement Noël. La raison est que la fête célèbre le Baptême du Christ dans le Jourdain, occasion où la Voix du Père et la Descente de l'Esprit Saint manifestèrent pour la première fois ensemble aux mortels que nous sommes la divinité du Christ Incarné, et la Trinité des Personnes en Une Seule Divinité.
Une Fête Chrétienne
Ainsi donc, le 25 décembre comme date de la nativité du Christ apparaît bien ne rien devoir du tout aux influences païennes sur la pratique de l'Église à l'époque de Constantin le grand. Il est tout à fait improbable qu'elle puisse être la véritable date de la nativité du Christ, mais elle est survenue entièrement des efforts des premiers Chrétiens latins pour tenter de déterminer la date historique de la mort du Christ.
Et la fête païenne que l'empereur Aurélien a instituée à cette date en 274 n'était pas seulement une tentative pour utiliser le solstice d'hiver pour un but politique, mais aussi presque certainement une tentative pour donner une signification païenne à une date déjà importante pour les Chrétiens latins. Et les Chrétiens, de leur côté, ont pu par la suite se réapproprier la païenne "Naissance du Soleil Invaincu" pour faire référence, à l'occasion de la nativité du Christ, à la montée du "Soleil du Salut" ou "Soleil de Justice."
Au contraire, la fête païenne du "Sol Invictus" ou "Naissance du Soleil Invaincu", instituée par l'empereur romain Aurélien le 25 décembre 274, était presque certainement une tentative de créer une alternative païenne à une date qui avait déjà de la signification pour les Chrétiens romains. Dès lors, "l'origine païenne de Noël" est un mythe sans consistance historique.
Une erreur
L'idée que la date aurait été reprise des païens remonte à 2 érudits de la fin du 17ème et début du 18ème siècle. Paul Ernst Jablonski, un protestant allemand, voulait montrer que la célébration de la naissance du Christ le 25 décembre était une des nombreuses "paganisations" du Christianisme que l'Église du 4ème siècle aurait embrassées, comme une des nombreuses "dégénérescences" qui auraient transformé un Christianisme purement apostolique en Catholicisme-romain. Dom Jean Hardouin, un moine bénédictin catholique-romain, tenta de montrer en retour que l'Église catholique-romaine avait adopté les fêtes païennes pour des buts chrétiens, sans paganiser l'évangile. (1)
Dans le calendrier Julien, institué en 45 avant Jésus-Christ par Jules Gaïus César, le solstice d'hiver tombait le 25 décembre, et dès lors il pourrait sembler évident à Jablonski et Hardouin que ce jour devait avoir une signification païenne avant d'en avoir une Chrétienne. Mais en fait, la date n'a pas eu d'importance religieuse dans le calendrier des fêtes païennes romaines avant l'époque d'Aurélien, et le culte du soleil n'a pas non plus joué un rôle d'importance à Rome avant lui.
Il y avait 2 temples solaires à Rome, un des 2 (maintenu par le clan auquel appartenait Aurélien par naissance ou par adoption) célébrait sa dédicace le 9 août, et l'autre le 28 août. Mais ces 2 cultes étaient tombés en désuétude au 2ème siècle, lorsque les cultes orientaux du soleil, tel le Mithraïsme, commencèrent à être adoptés à Rome. Et dans tous les cas, aucun de ces cultes, ni anciens ni nouveaux, n'avait de fête associée aux solstices ou équinoxes.
Ce qui s'est en réalité passé, c'est qu'Aurélien, qui régna de 270 jusqu'à son assassinat en 275, était hostile au Christianisme, et semble avoir voulu promouvoir l'établissement d'une fête de la "Naissance du Soleil Invaincu" comme moyen d'unifier les divers cultes païens présents dans l'empire romain, et ce autour d'une commémoration de la "renaissance" annuelle du soleil. Il dirigeait un empire qui était occupé à s'effondrer sous la pression des troubles internes, des rébellions dans les provinces, de la décadence économique, et sous les coups de buttoirs répétés des tribus germaniques au nord et de l'empire Perse à l'Est.
En créant la nouvelle fête, il voulait que ce début de l'allongement de la lumière diurne et la diminution des ténèbres nocturnes le 25 décembre, soit un symbole de la "renaissance" espérée, ou perpétuel rajeunissement de l'empire romain, qui aurait été la conséquence du maintien du culte des dieux dont le patronnage (pensaient les Romains) avait mené Rome à la grandeur et au règne mondial. Et si ça se juxtaposait à la célébration Chrétienne, c'était un point de plus pour lui.
Une résultante
Il est vrai que la première preuve de célébration par les Chrétiens du 25 décembre comme date de la Nativité du Seigneur vient de Rome, quelques années après Aurélien, en 336. Mais il y a aussi des preuves que tant les Chrétiens de l'Orient hellénisé que de l'Occident latinisé avaient essayé de fixer une date de la nativité du Christ longtempsa vant que les païens ne commencèrent à célébrer ce jour-là, même aux 2ème et 3ème siècles. Les évidences montrent en fait que l'attribution de la date du 25 décembre était une résultante de tentatives pour déterminer quand célébrer Sa mort et Sa Résurrection.
Comment cela s'est-il passé? Il semble y avoir une contradiction entre la date de la mort du Seigneur dans les Évangiles synoptiques et dans celui de Jean. Les synoptiques le placent le Jour de Pâque (après que le Seigneur aie célébré le Repas de Pâque la veille au soir), et Jean le Soir de Pâque, quand les agneaux de Pâque étaient sacrifiés dans le Temple de Jérusalem pour la fête qui devait commencer après le coucher du soleil ce jour-là.
Résoudre ce problème implique la réponse à la question de savoir si la Dernière Cène du Seigneur était un Repas Pascal, ou un repas célébré un jour plus tôt, une question que nous ne saurions aborder ici. Il suffit de dire que l'Église antique a suivit Jean plutôt que les synoptiques, et dès lors considérait que la mort du Christ avait eu lieu le 14 Nisan, selon le calendrier lunaire juif. (Ce faisant les érudits modernes sont d'accord que la mort du Christ ne pourrait avoir eu lieu qu'en 30 ou en 33, car ce sont les 2 seules années de l'époque où la veille de Pâque tombait un vendredi, à savoir soit le 7 avril 30, soit le 3 avril 33).
Cependant, comme l'Église antique avait été séparée de force du Judaïsme, elle entrait dans un monde avec des calendriers différents, et avait à réfléchir sur son propre schéma temporel pour célébrer la Passion du Seigneur, au moins pour ne pas être dépendante des calculs rabbiniques de la date de Pâque. De plus, puisque le calendrier juif était un calendrier lunaire consistant en 12 mois de 30 jours chacun, toutes les quelques années un 13ème mois était rajouté par décret du Sanhédrin afin de conserver la synchronisation du calendrier avec les équinoxes et solstices, de même que pour éviter que les célébrations ne "glissent" vers des mois non-appropriés.
En plus de la difficulté que les Chrétiens auraient eu à suivre - ou même à être informés de manière adéquate - la date de Pâque une année donnée, en suivant un calendrier lunaire modifié selon leurs besoins les aurait décallés par rapport aux Juifs et aux paîens, et cela aurait sûrement résulté en d'interminables disputes internes - le 2ème siècle vit de terribles controverses entre Chrétiens pour savoir si Pâques devait toujours tomber un dimanche ou peu importe le jour de semaine qui suivait de 2 jours le 14 Artemisions / Nisan, et si ils avaient suivi en plus un calendrier lunaire cela aurait rendu le problème pire encore. (2)
Ces difficultés ont joué un rôle variable parmi les Chrétiens de culture hellénique dans la partie orientale de l'empire, et les chrétiens de culture latine dans la partie occidentale. Les Chrétiens hellénisants semblent avoir voulu trouver une date équivalente au 14 Nisan dans leur propre calendrier solaire, et puisque Nisan était le mois au cours duquel l'équinoxe de printemps avait lieu, ils choisirent le 14 du mois d'Artemision, un mois au cours duquel l'équinoxe de printemps a toujours lieu, dans leur calendrier. Vers 300, le calendrier grec fut remplacé par le calendrier romain, et depuis lors les dates des débuts et fins des mois de ces 2 systèmes ne coïncident plus, le 14 Artemision devenant le 6 avril.
Par contraste, les Chrétiens latin du 2ème siècle à Rome et en Afrique du Nord semblent avoir voulu établir la date historique de la mort du Seigneur Jésus. A l'époque de Tertullien, ils avaient conlu qu'Il était mort le vendredi 25 mars 29. On se souviendra que j'ai expliqué que c'est impossible : le 25 mars 29 n'était pas un vendredi, et la Veille de Pâque en 29 ne tombait pas non plus un vendredi, et ce n'était pas un 25 mars, et pas du tout en mars.
L'Age intégral
Alors nous nous retrouvions avec l'Orient et son 6 avril, et l'Occident et son 25 mars. A ce point, nous devons introduire une notion qui semble avoir été répandue dans le judaïsme à l'époque du Christ, mais que l'on ne retrouve nulle part dans la Bible, et qui avait été négligée par les Chrétiens. L'idée était celle d'un "âge intégral" des grands prophètes Juifs: l'idée que les prophètes d'Israël mourraient à la même date que leur naissance ou conception.
Cette notion est un facteur clé pour comprendre comment certains des anciens Chrétiens en sont venus à croire que le 25 décembre était la date de la naissance du Christ. Les Chrétiens des débuts appliquèrent cette idée à Jésus, de sorte que le 25 mars et le 6 avril n'étaient pas seulement les dates supposées de la mort du Christ, mais aussi de Sa conception ou de Sa naissance. Il y a des évidences qu'au moins certains des Chrétiens des 1er et 2ème siècle croianet que le 25 mars ou le 6 avril, c'était la date de la naissance du Christ, mais assez vite la date du 25 mars fut fixée comme date de conception du Christ.
C'est donc jusqu'à nos jours, qu'on trouve commémoré presqu'universellement parmi les Chrétiens comme fête de l'Annonciation, lorsque l'Archange Gabriel apporta les bonnes nouvelles d'un Sauveur à la Vierge Marie, et qu'après l'acquiescement d'icelle, l'Éternel Verbe de Dieu ("Lumière de Lumière, Vrai Dieu de Vrai Dieu, engendré par le Père avant tous les siècles"), S'incarna en son sein. Quelle est la durée d'une grossesse? Neufs mois. Ajoutez 9 mois au 25 mars, et vous avez le 25 décembre. Ajoutez 9 mois au 6 avril, et vous avez le 6 janvier. Le 25 décembre, c'est Noël, et le 6 janvier, c'est l'Épiphanie.
Noël (25 décembre) est une fête Chrétienne d'origine occidentale. A Constantinople, elle aurait été introduite vers 379 ou 380. D'un sermon de saint Jean Chrysostome, à l'époque renommé ascète et prédicateur dans sa ville natale d'Antioche, il apparait que la fête fut célébrée pour la première fois le 25 décembre 386. De ces centres, elle s'est répandue dans tout l'Orient Chrétien, étant adoptée par Alexandrie vers 432, et à Jérusalem au moins un siècle plus tard. Les Arméniens, seuls parmi les anciennes Églises chrétiennes, ne l'ont jamais adoptée, et jusqu'à nos jours ils célèbrent la nativité du Christ, la venue des rois mages et le baptême le 6 janvier.
De leur côté, les Églises occidentales adoptèrent graduellement la fête de l'Épiphanie célébrée le 6 janvier en Orient, Rome le faisant entre 366 et 394. Mais en Occident, la fête était généralement présentée comme la visite des rois mages à l'Enfant Christ, et dès lors, c'était une fête importante mais pas une des principales - un constraste frappant avec son statut en Orient, où elle demeure la 2ème plus importante fête de l'année ecclésiale, juste après Pâques.
En Orient, l'Épiphanie (3) éclipse largement Noël. La raison est que la fête célèbre le Baptême du Christ dans le Jourdain, occasion où la Voix du Père et la Descente de l'Esprit Saint manifestèrent pour la première fois ensemble aux mortels que nous sommes la divinité du Christ Incarné, et la Trinité des Personnes en Une Seule Divinité.
Une Fête Chrétienne
Ainsi donc, le 25 décembre comme date de la nativité du Christ apparaît bien ne rien devoir du tout aux influences païennes sur la pratique de l'Église à l'époque de Constantin le grand. Il est tout à fait improbable qu'elle puisse être la véritable date de la nativité du Christ, mais elle est survenue entièrement des efforts des premiers Chrétiens latins pour tenter de déterminer la date historique de la mort du Christ.
Et la fête païenne que l'empereur Aurélien a instituée à cette date en 274 n'était pas seulement une tentative pour utiliser le solstice d'hiver pour un but politique, mais aussi presque certainement une tentative pour donner une signification païenne à une date déjà importante pour les Chrétiens latins. Et les Chrétiens, de leur côté, ont pu par la suite se réapproprier la païenne "Naissance du Soleil Invaincu" pour faire référence, à l'occasion de la nativité du Christ, à la montée du "Soleil du Salut" ou "Soleil de Justice."
NDT
(1) l'autre erreur tant de l'auteur protestant que de l'auteur catholique-romain était de croire que le catholicisme-romain existait déjà au 4ème siècle, ce qui est historiquement archi-faux puisqu'il est de création germano-franque, à partir des Carolingiens. Quand on part d'un mauvais présupposé, on n'aboutit jamais à une bonne conclusion. Car dès lors l'un et l'autre cherchaient à démontrer une influence centralisatrice, néfaste pour l'un et positive pour l'autre, laquelle n'existait pas, et pour cause.
(2) voyez les disputes incessantes dans l'Église entre d'une part ceux qui veulent à tout prix suivre un calendrier institué par un empereur païen aux moeurs monstrueuses, boucher de nos régions, en prétendant qu'un Concile Oecuménique aurait statué dessus et se référant au seul Concile en question dont on ne possède _aucun_ document écrit authentique.. et d'autre part ceux qui veulent suivre un calendrier réformé en suivant en partie (hélas) les calculs des érudits patriarcaux grecs du 12ème siècle (mais on a "oublié" la pascalie..), calendrier adapté "comme la tradition chrétienne authentique l'a toujours fait", mais imposé de manière non-concilaire par un patriarche des plus douteux agissant plus comme un pape du vatican (ou un vénérable grand maître...) que comme un saint de l'Église respectueux de tous et de tout. Bref les disputes d'alors n'ont pas changé. "C'est à l'amour que vous aurez les uns pour les autres qu'on vous reconnaîtra pour Mes disciples..."
(3) Théophanie
(1) l'autre erreur tant de l'auteur protestant que de l'auteur catholique-romain était de croire que le catholicisme-romain existait déjà au 4ème siècle, ce qui est historiquement archi-faux puisqu'il est de création germano-franque, à partir des Carolingiens. Quand on part d'un mauvais présupposé, on n'aboutit jamais à une bonne conclusion. Car dès lors l'un et l'autre cherchaient à démontrer une influence centralisatrice, néfaste pour l'un et positive pour l'autre, laquelle n'existait pas, et pour cause.
(2) voyez les disputes incessantes dans l'Église entre d'une part ceux qui veulent à tout prix suivre un calendrier institué par un empereur païen aux moeurs monstrueuses, boucher de nos régions, en prétendant qu'un Concile Oecuménique aurait statué dessus et se référant au seul Concile en question dont on ne possède _aucun_ document écrit authentique.. et d'autre part ceux qui veulent suivre un calendrier réformé en suivant en partie (hélas) les calculs des érudits patriarcaux grecs du 12ème siècle (mais on a "oublié" la pascalie..), calendrier adapté "comme la tradition chrétienne authentique l'a toujours fait", mais imposé de manière non-concilaire par un patriarche des plus douteux agissant plus comme un pape du vatican (ou un vénérable grand maître...) que comme un saint de l'Église respectueux de tous et de tout. Bref les disputes d'alors n'ont pas changé. "C'est à l'amour que vous aurez les uns pour les autres qu'on vous reconnaîtra pour Mes disciples..."
(3) Théophanie
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