"Ô étrange Église Orthodoxe, si pauvre et si faible, qui se maintient comme par miracle à travers tant de vicissitudes et de luttes.
Église de contrastes, à la fois si traditionnelle et si libre, si archaïque et si vivante, si ritualiste et si personnellement mystique.
Église où la perle de grand prix de l'Évangile est précieusement conservée, parfois sous une couche de poussière. Église qui souvent n'a pas su agir, mais qui sait chanter comme nulle autre la joie de Pâques."
P. Lev Gillet ("Un moine de l'Eglise d'Orient)
Église où la perle de grand prix de l'Évangile est précieusement conservée, parfois sous une couche de poussière. Église qui souvent n'a pas su agir, mais qui sait chanter comme nulle autre la joie de Pâques."
P. Lev Gillet ("Un moine de l'Eglise d'Orient)
25 mai 2013
Saint Georges néo-martyr de Sophia (26 mai)
Le saint néo-Martyr Georges naquit dans une illustre famille Bulgare, vivant dans la capitale de la Bulgarie --- Sredets (actuellement la ville de Sofia). Saint George avait été imploré auprès du Seigneur par les ferventes prières de ses parents, Jean et Marie, qui demeurèrent sans enfants jusqu'à un âge avancé. Ils baptisèrent l'enfant du nom du saint grand martyr Georges (23 avril). Le jeune Georges reçut une éducation de choix, il étudia avec soin les Saintes Écritures, et fut pieux et chaste. Ses parents moururent quand Georges avait 25 ans. A cette époque, la Bulgarie se trouvait sous occupations des Turcs, qui tentèrent de convertir de force les Chrétiens au mahométanisme.
Un jour, un groupe de musulmans tenta de convertir Georges. Ils mirent sur la tête du saint un tafta (fez), chapeau circulaire, avec lequel les musulmans entraient dans leur mosquée. Mais Georges jetta le fez) par terre. Les Turcs le battirent et l'amenèrent brutalement auprès de leur gouverneur. Le gouverneur fut impressionné par la stature et le beau visage de saint Georges et commença par gentiment l'exhorter d'accepter le mahométanisme, lui promettant des honneurs de dignitaire et la richesse de la part du Sultan Selim (1512-1520). Mais le saint refusa vertement et fermement confessa sa Foi dans le Seigneur Jésus-Christ et reprocha les erreurs du mahométanisme. Le gouverneur, enragé, donna l'ordre de le tabasser, mais le saint supporta avec bravoure pour la Foi en Christ. Le gouverneur ordonna d'intensifier les tortures. Le porteur de la passion endura toutes ces souffrances, appelant le Seigneur Jésus-Christ à l'aide. Alors ils trainèrent le martyr à travers la ville en faisant grand vacarme et hurlant : "N'insultez pas mahomet et n'abaissez pas la croyance musulmane". Finalement, au milieu de la ville, on alluma un grand brasier pour brûler saint Georges, mais lui, affaiblit par ses blessures, tomba par terre. Ils le jetèrent encore vivant dans le feu, et par dessus ils jetèrent des cadavres de chiens, afin que les Chrétiens ne soient pas en mesure de retrouver les restes du martyr. Mais soudain, une violente pluie s'abbatit et le feu s'éteint. Avec la tombée de la nuit, la place, - où le corps du martyr avait été jeté - brilla d'une lumière particulière. Ils donnèrent la permission à un certain prêtre Chrétien de récupérer les vénérables restes du martyr pour l'ensevelir. Informé de ce fait, le Métropolite Jérémie, accompagné de son clergé, vint sur le lieu de l'exécution.
Dans les cendres du brasiers, ils repérèrent le corps du saint Martyr Georges, et le portèrent à l'église qui lui est dédiée à Sredets, l'église Saint grand martyr Georges.
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Saint Bède : d'où lui vient le titre de "vénérable"
Il existe plusieurs récits décrivant comment saint Bède se vit attribuer le titre de "vénérable", la première fois il semblerait que ce fut au Concile d'Aachen de 836.
Un de ces récits rapporte qu'à la fin de sa vie, Bède était devenu quasiment aveugle. Un jour, quelques simples d'esprit vinrent le trouver et lui dirent qu'il y avait des gens dans l'église, qui attendaient pour qu'il y proclame la Parole de Dieu. En fait, il n'y avait personne sinon ces fous. Cependant, toujours anxieux pour le salut de son prochain, le saint partit pour l'église et y prêcha, ignorant qu'elle était donc vide. Lorsqu'il eut achevé son homélie, il pria, et au lieu d'une réponse humaine, il entendit les Anges lui dire "Amen, très vénérable Bède!"
Saint père Bède, prie Dieu pour nous!
"Mieux vaut un frère illettré et stupide qui, travaillant aux bonnes oeuvres qu'il connaît, gagne ainsi le Ciel, qu'un qui soit connu pour sa grande érudition des saintes Écritures, voire même docteur, mais manque du pain d'amour."
Saint Bède le Vénérable
24 mai 2013
Le pain eucharistique et la prosphore (Jn 6,48 / P. John)
Le Christ est Ressuscité!
Lectures du jour : Actes 8,40-9,19 & Jn 6,48-54
"Je Suis le Pain de Vie." (Jn 6,48)
Lors de chaque Divine Liturgie, nous sommes nourris à la fois physiquement et spirituellement par le pain et le vin qui, par la puissance et la grâce du Saint Esprit, sont "transformés" vraiment en Corps et Sang du Christ. Depuis des siècles, l'Église Orthodoxe a conservé des directives strictes quant au pain qui est utilisé pour la célébration de l'Eucharistie. Il doit être levé, fait de pure farine, et bien cuit (ni pas assez ni trop). Nous parlons de ce pain comme de "prosphora", un terme grec qui signifie "offrande." L'Église enseigne que le Christ Lui-même a offert du pain levé à la Cène Mystique, lorsqu'Il proclama "prenez et mangez, ceci EST Mon Corps..."
La prosphore en elle-même est une miche de pain ronde formée de 2 parties surplombant l'une l'autre, symbolisant les natures divine et humaine de notre Seigneur. Sur la partie plate de l'élément supérieur, un sceau est imprimé avec la Croix. Les 4 parties rapportent les lettres grecques IC XC NI KA, une abbréviation signifiant "Jésus Christ conquiert / est vainqueur." On parle de cet élément central comme de l'AGNEAU, et il sera utilisé pour donner la communion au clergé et aux fidèles durant la Liturgie. En tout, 5 miches de prosphora sont utilisées au cour de cette préparation, avec des commémorations poru la Mère de Dieu, les saints, les vivants et les défunts. Le nombre de prosphore se rapporte au Christ nourrissant les 5.000 avec 5 pains et 2 poissons.
XB!
P. John
Le Christ est Ressuscite!!
Today's Scripture Readings:
Acts of the Apostles 8:40-9:19 & St. John 6:48-54
"I am the bread of life." (John 6:48)
At every Divine Liturgy we are nourished both, physically and spiritually by bread and wine which, through the power and grace of the Holy Spirit, are transformed into the very Body and Blood of Christ. For centuries, the Orthodox Church has maintained strict guidelines concerning the bread that is used in the celebration of the Eucharist. It must be leavened, made of pure wheat flour, and well baked (not undercooked or doughy). We refer to this bread as PROSPHORA, a Greek word meaning "offering." The Church teaches that Christ Himself offered leavened bread at the Mystical Supper when He proclaimed: "Take and eat, this is My Body..."
The prosphora itself is a rounded loaf, formed into two parts - one above the other - symbolizing the divine and human nature of our Lord. On the flat surface of the upper portion a seal with the Cross is impressed. In its four sections, the Greek letters IC XC and NI KA are formed, an abbreviation meaning "Jesus Christ Conquers" (or "Is Victorious"). This center section is referred to as the LAMB, and will be used to commune the clergy and faithful at the Liturgy. In all, five prosphora loaves are used during this preparation, with commemorations for the Theotokos, the Saints, the Living, and Departed taken from the other four. The number of prosphora used is in remembrance Christ's feeding of the 5,000 with the five loaves and two fish.
XB!
Fr. John
Archangel Michael Orthodox Church
Lectures du jour : Actes 8,40-9,19 & Jn 6,48-54
"Je Suis le Pain de Vie." (Jn 6,48)
Lors de chaque Divine Liturgie, nous sommes nourris à la fois physiquement et spirituellement par le pain et le vin qui, par la puissance et la grâce du Saint Esprit, sont "transformés" vraiment en Corps et Sang du Christ. Depuis des siècles, l'Église Orthodoxe a conservé des directives strictes quant au pain qui est utilisé pour la célébration de l'Eucharistie. Il doit être levé, fait de pure farine, et bien cuit (ni pas assez ni trop). Nous parlons de ce pain comme de "prosphora", un terme grec qui signifie "offrande." L'Église enseigne que le Christ Lui-même a offert du pain levé à la Cène Mystique, lorsqu'Il proclama "prenez et mangez, ceci EST Mon Corps..."
La prosphore en elle-même est une miche de pain ronde formée de 2 parties surplombant l'une l'autre, symbolisant les natures divine et humaine de notre Seigneur. Sur la partie plate de l'élément supérieur, un sceau est imprimé avec la Croix. Les 4 parties rapportent les lettres grecques IC XC NI KA, une abbréviation signifiant "Jésus Christ conquiert / est vainqueur." On parle de cet élément central comme de l'AGNEAU, et il sera utilisé pour donner la communion au clergé et aux fidèles durant la Liturgie. En tout, 5 miches de prosphora sont utilisées au cour de cette préparation, avec des commémorations poru la Mère de Dieu, les saints, les vivants et les défunts. Le nombre de prosphore se rapporte au Christ nourrissant les 5.000 avec 5 pains et 2 poissons.
XB!
P. John
Le Christ est Ressuscite!!
Today's Scripture Readings:
Acts of the Apostles 8:40-9:19 & St. John 6:48-54
"I am the bread of life." (John 6:48)
At every Divine Liturgy we are nourished both, physically and spiritually by bread and wine which, through the power and grace of the Holy Spirit, are transformed into the very Body and Blood of Christ. For centuries, the Orthodox Church has maintained strict guidelines concerning the bread that is used in the celebration of the Eucharist. It must be leavened, made of pure wheat flour, and well baked (not undercooked or doughy). We refer to this bread as PROSPHORA, a Greek word meaning "offering." The Church teaches that Christ Himself offered leavened bread at the Mystical Supper when He proclaimed: "Take and eat, this is My Body..."
The prosphora itself is a rounded loaf, formed into two parts - one above the other - symbolizing the divine and human nature of our Lord. On the flat surface of the upper portion a seal with the Cross is impressed. In its four sections, the Greek letters IC XC and NI KA are formed, an abbreviation meaning "Jesus Christ Conquers" (or "Is Victorious"). This center section is referred to as the LAMB, and will be used to commune the clergy and faithful at the Liturgy. In all, five prosphora loaves are used during this preparation, with commemorations for the Theotokos, the Saints, the Living, and Departed taken from the other four. The number of prosphora used is in remembrance Christ's feeding of the 5,000 with the five loaves and two fish.
XB!
Fr. John
Archangel Michael Orthodox Church
Les honneurs que l'on recherche ou fuit (saint Isaac le Syrien)
Celui qui s'efforce de parvenir aux honneurs, verra les honneurs le fuir.
Alors que celui qui fuit les honneurs, les verra le poursuivre.
Saint Isaac le Syrien
Alors que celui qui fuit les honneurs, les verra le poursuivre.
Saint Isaac le Syrien
23 mai 2013
L'interprétation personnelle des Écritures saintes ou la transmission depuis les Apôtres? (Actes 8 / P. John)
Krishti u ngjall!
Lectures du jour : Actes 8,26-39 & Jn 6,40-44
Lorsque l'Apôtre Philippe rencontra cet Éthiopien occupé à lire la prophétie d'Isaïe, il lui demanda "Comprends-tu ce que tu lis?" (Ac 8,30). L'homme lui répondit "comment pourrais-je, à moins que quelqu'un ne me guide." A cela, Philippe réagit et lui interpréta les Écritures - car qui d'autre sinon quelqu'un qui avait reçu le Saint Esprit pourrait pleinement comprendre la Parole de Dieu? Dès lors, c'est ce que l'Église Orthodoxe continue d'affirmer jusqu'à ce jour. Les Chrétiens Orthodoxes ne réinterprètent pas, ne réinventent pas, ne redéfinissent pas, ne reforme pas, la Sainte Écriture afin qu'elle soit "adaptée" à notre époque, situation ou besoins, mais nous conservons simplement et suivons l'Écriture telle qu'elle nous a été transmise par les Apôtres, les Pères et la sainte Tradition de l'Église.
P. John
Krishti u ngjall!
Today's Scripture Readings:
Acts 8:26-39 & St. John 6:40-44
When the Apostle Philip comes upon an Ethiopian man reading from the prophecy of Isaiah, he asks him, "Do you understand what you are reading?" (Acts 8:30). The man answers back, "How can I, unless someone guides me." At this, Philip goes on to interpret for him the Scriptures - for who else but someone who has received the Holy Spirit could fully divine the Word of God? This, therefore, is what the Orthodox Church continues to maintain to this very day. Orthodox Christians do not reinterpret, reinvent, redefine, or reshape Holy Scripture to suit our time, situation, or our needs, we simply keep, preserve, and follow Scripture as it has been handed down to us via the Apostles, Fathers, and Holy Tradition of the Church.
Fr. John
Archangel Michael Orthodox Church
Lectures du jour : Actes 8,26-39 & Jn 6,40-44
Lorsque l'Apôtre Philippe rencontra cet Éthiopien occupé à lire la prophétie d'Isaïe, il lui demanda "Comprends-tu ce que tu lis?" (Ac 8,30). L'homme lui répondit "comment pourrais-je, à moins que quelqu'un ne me guide." A cela, Philippe réagit et lui interpréta les Écritures - car qui d'autre sinon quelqu'un qui avait reçu le Saint Esprit pourrait pleinement comprendre la Parole de Dieu? Dès lors, c'est ce que l'Église Orthodoxe continue d'affirmer jusqu'à ce jour. Les Chrétiens Orthodoxes ne réinterprètent pas, ne réinventent pas, ne redéfinissent pas, ne reforme pas, la Sainte Écriture afin qu'elle soit "adaptée" à notre époque, situation ou besoins, mais nous conservons simplement et suivons l'Écriture telle qu'elle nous a été transmise par les Apôtres, les Pères et la sainte Tradition de l'Église.
P. John
Krishti u ngjall!
Today's Scripture Readings:
Acts 8:26-39 & St. John 6:40-44
When the Apostle Philip comes upon an Ethiopian man reading from the prophecy of Isaiah, he asks him, "Do you understand what you are reading?" (Acts 8:30). The man answers back, "How can I, unless someone guides me." At this, Philip goes on to interpret for him the Scriptures - for who else but someone who has received the Holy Spirit could fully divine the Word of God? This, therefore, is what the Orthodox Church continues to maintain to this very day. Orthodox Christians do not reinterpret, reinvent, redefine, or reshape Holy Scripture to suit our time, situation, or our needs, we simply keep, preserve, and follow Scripture as it has been handed down to us via the Apostles, Fathers, and Holy Tradition of the Church.
Fr. John
Archangel Michael Orthodox Church
Néo-martyr Evgueny Rodionov, saint patron des soldats & militaires (23 mai)
Jeune de 19 ans engagé dans l'armée russe, Evgueny Rodionov fut capturé par les rebelles Tchétchènes musulmans. Ils le gardèrent prisonnier pendu par les poignets au fond d'une cave. Ils l'affamèrent et le tabassèrent. Les musulmans ordonnèrent à Evgueny d'écrire à sa mère pour demander une rançon de 10.000 $. Il leur expliqua que sa famille était pauvre et ne saurait jamais réunir une telle somme. Alors ils lui ordonnèrent, ainsi qu'à plusieurs autres prisonniers russes, de se convertir à l'islam. Afin de sauver leur peau, la plupart des prisonniers obéirent. Evgueny refusa de trahir le Christ. Après son refus final, Evgueny Rodionov fut décapité vivant, le 23 mai 1996.
23 mai, fête du néo-martyr saint Evgueny Rodionov, saint patron des soldats et militaires. Ce qui nous montre comment naissent les saints et martyrs Chrétiens, tous les jours, partout.
Que saint Evgueny intercède pour la paix dans le monde et la protection de tous les Chrétiens.
May 23, the New-Martyr St. Yevgeny Rodionov Patron Saint of soldiers and military men. This shows how Christian saints and martyrs are born everyday, everywhere.
May St. Yevgeny intercede for the peace of the world and the protection of all Christians.
Orthodox Notes
Science du Christ, Commandements, raison et humilité (Évagre le Pontique, Centuries sur la gnose)
"La science du Christ, qui suit l'observation des Commandements, a besoin non d’une âme qui raisonne de subtilités (*), "car la sagesse de ce monde est folie pour Dieu" (1 Co 3,19), mais d’une âme voyante. La dialectique, en effet, se trouve même dans les âmes impures, mais la vision seulement chez celles qui sont pures."
Evagre le Pontique, (346-399), Centuries sur la gnose / Kephalaia gnostika 4,90
(*) litt. "dialecticienne"
Centuries sur la gnose, Clavis Patrum Graecorum CPG2432, édition Frankenberg, édition allemand / syriaque / grec
http://archive.org/details/EvagriusPonticus.AbhandlungenDerKniglichenGesellschaftDer
(Evagre n'est cependant pas officiellement reconnu comme saint par le synaxaire, conséquence probable du conflit héllènistico-copte ayant abouti aux aberrants anathèmes de 533)
Excavation de cellules monastiques dans l'implantation au désert à Pherme, Delta occidental du Nil, Égypte
Evagre le Pontique, (346-399), Centuries sur la gnose / Kephalaia gnostika 4,90
(*) litt. "dialecticienne"
Centuries sur la gnose, Clavis Patrum Graecorum CPG2432, édition Frankenberg, édition allemand / syriaque / grec
http://archive.org/details/EvagriusPonticus.AbhandlungenDerKniglichenGesellschaftDer
(Evagre n'est cependant pas officiellement reconnu comme saint par le synaxaire, conséquence probable du conflit héllènistico-copte ayant abouti aux aberrants anathèmes de 533)
Excavation de cellules monastiques dans l'implantation au désert à Pherme, Delta occidental du Nil, Égypte
22 mai 2013
Le Pain de Vie et le pain de Pâques "artos" (p. John)
El Massiah kahm!
Lectures du jour : Actes 8,18-25 & Jn 6,35-39
"Jésus reprit : Je suis le pain de vie : qui vient à Moi n'aura jamais faim, et qui croit en Moi n'aura jamais soif." (Jn 6,35)
Une des plus belles traditions sacrées durant la fête de Pâques, c'est de bénir un grand pain levé appelé "artos" - mot grec signifiant "pain levé ou cake." Ce pain spécial porte habituellement une représentation de la Résurrection, et il symbolise le Christ Ressuscité, "le Pain de Vie Qui nous nourrit de l'aliment de Ses miséricordes divines."
Vers la fin de la conclusion de la Liturgie Pascale, le prêtre bénit l'artos avec une prière spéciale, et l'asperge d'eau bénite. L'artos est ensuite déposé sur une petite table devant l'iconostase, où il restera tout au long de la Semaine Radieuse. Il est de coutume qu'à chaque fois que les fidèles entrent dans l'église, ils viennent embrasser l'artos, comme pour embrasser le Christ Ressuscité.
L'artos sert à nous rappeler les événements liés à la Résurrection, mais aussi à préserver une antique coutume remontant aux Apôtres. Après l'Ascension du Christ, à chaque fois qu'ils se retrouvaient pour un repas ordinaire, ils laissaient vide la place en tête de table, pour le Christ invisiblement présent, et ils y plaçaient le pain. Dès lors, l'Église maintient cette tradition en utilisant ce Pain pascal spécial, afin de nous rappeler le Seigneur Ressuscité, Qui est le "Pain de Vie."
XB!
P. John
El Massiah kahm!
Today's Scripture Readings:
Acts 8:18-25 & St. John 6:35-39
"I am the bread of life; he who comes to me shall not hunger, and he who believes in me shall never thirst." (St. John 6:35)
One of the Church's most sacred and beautiful traditions during the feast of Pascha, is to bless a large, upright bread called the Artos - a Greek term meaning "leavened bread or cake." This special bread usually has a depiction of the Resurrection upon it and symbolizes the presence of the Risen Christ, "the Bread of Life Who nourishes us with the food of His divine mercies."
Near the conclusion of the Paschal Liturgy, the priest blesses the Artos with a special prayer and sprinkles it with Holy Water. The Artos is then placed on a small table before the Iconostasis where it remains throughout Bright Week. It is customary, whenever the faithful enter the Temple, for them to kiss the Artos as a way of greeting the Risen Christ.
The Artos serves to remind us of all the events connected with the Resurrection, but is also in keeping with an ancient custom initiated by the Apostles. Following Christ's Ascension, whenever they sat down to an ordinary meal, they would leave a place at the head of the table empty for the invisibly present Christ and would set bread there. The Church, therefore maintains this tradition by using this special Paschal bread to remind us of the Risen Lord Who is the "Bread of Life."
XB!
Fr. John
Archangel Michael Orthodox Church
Lectures du jour : Actes 8,18-25 & Jn 6,35-39
"Jésus reprit : Je suis le pain de vie : qui vient à Moi n'aura jamais faim, et qui croit en Moi n'aura jamais soif." (Jn 6,35)
Une des plus belles traditions sacrées durant la fête de Pâques, c'est de bénir un grand pain levé appelé "artos" - mot grec signifiant "pain levé ou cake." Ce pain spécial porte habituellement une représentation de la Résurrection, et il symbolise le Christ Ressuscité, "le Pain de Vie Qui nous nourrit de l'aliment de Ses miséricordes divines."
Vers la fin de la conclusion de la Liturgie Pascale, le prêtre bénit l'artos avec une prière spéciale, et l'asperge d'eau bénite. L'artos est ensuite déposé sur une petite table devant l'iconostase, où il restera tout au long de la Semaine Radieuse. Il est de coutume qu'à chaque fois que les fidèles entrent dans l'église, ils viennent embrasser l'artos, comme pour embrasser le Christ Ressuscité.
L'artos sert à nous rappeler les événements liés à la Résurrection, mais aussi à préserver une antique coutume remontant aux Apôtres. Après l'Ascension du Christ, à chaque fois qu'ils se retrouvaient pour un repas ordinaire, ils laissaient vide la place en tête de table, pour le Christ invisiblement présent, et ils y plaçaient le pain. Dès lors, l'Église maintient cette tradition en utilisant ce Pain pascal spécial, afin de nous rappeler le Seigneur Ressuscité, Qui est le "Pain de Vie."
XB!
P. John
El Massiah kahm!
Today's Scripture Readings:
Acts 8:18-25 & St. John 6:35-39
"I am the bread of life; he who comes to me shall not hunger, and he who believes in me shall never thirst." (St. John 6:35)
One of the Church's most sacred and beautiful traditions during the feast of Pascha, is to bless a large, upright bread called the Artos - a Greek term meaning "leavened bread or cake." This special bread usually has a depiction of the Resurrection upon it and symbolizes the presence of the Risen Christ, "the Bread of Life Who nourishes us with the food of His divine mercies."
Near the conclusion of the Paschal Liturgy, the priest blesses the Artos with a special prayer and sprinkles it with Holy Water. The Artos is then placed on a small table before the Iconostasis where it remains throughout Bright Week. It is customary, whenever the faithful enter the Temple, for them to kiss the Artos as a way of greeting the Risen Christ.
The Artos serves to remind us of all the events connected with the Resurrection, but is also in keeping with an ancient custom initiated by the Apostles. Following Christ's Ascension, whenever they sat down to an ordinary meal, they would leave a place at the head of the table empty for the invisibly present Christ and would set bread there. The Church, therefore maintains this tradition by using this special Paschal bread to remind us of the Risen Lord Who is the "Bread of Life."
XB!
Fr. John
Archangel Michael Orthodox Church
L'expérience spirituelle ou les théories (saint Nicolas Velimirovic)
Notre religion est fondée sur l'expérience spirituelle, vue et entendue de manière aussi certaine que n'importe quel fait physique dans ce monde. Pas sur de la théorie, pas sur de la philosophie, pas sur des émotions humaines, mais sur l'expérience.
Saint Nicolas Velimirovic, évêque d'Ochrid et Zica, ancien prisonnier de Dachau
Saint Nicolas Velimirovic, évêque d'Ochrid et Zica, ancien prisonnier de Dachau
21 mai 2013
La supériorité de l'amour (p. Tryphon, Eorhf)
L'obéissance est un thème central dans toute l'histoire du Salut. Sans l'obéissance aux commandements de Dieu, il ne saurait y avoir salut, car le "nouus" (sommet de l'âme, notre centre spirituel) doit être guéri avant que nous ne puissions être restaurés. Le rôle de l'obéissance est si central, en fait, que la soumission à la volonté de Dieu doit avoir lieu avant que le processus de guérison ne puisse commencer.
L'obéissance a souvent été mécomprise, car beaucoup associent la soumission à une forme d'esclavage. Pour nombreux, l'obéissance est une relique du passé, lorsque les gens avaient à se prosterner devant les rois. Il y a des parents qui en vont jusqu'à traiter leurs enfants comme des bons amis, de peur qu'en leur apprenant l'obéissance, ils ne briment leur créativité. Souvent, les enfants qui ont été élevés par des parents permissifs se sentent mal-aimés, interprétant ce laxisme comme un signe de manque d'amour. Car le parent qui aime vraiment son enfant désire protéger et nourrir cet enfant, et veut lui donner des limites. L'âge donne à l'adulte l'avantage, et ses années d'expérience lui permettent de guider et protéger l'enfant. C'est aussi pour cela que ce n'est jamais une bonne idée de laisser à l'enfant le choix de venir ou non à l'église, de même qu'il ne viendrait à l'idée de personne de demander à un enfant s'il a envie de recevoir une bonne éducation ou non.
L'amour est la source de l'attente par les bons parents de l'obéissance de leur enfant.
Évêques et pères spirituels
L'obéissance joue aussi un rôle dans notre développement spirituel, et notre volonté à chercher l'accompagnement spirituel, et en retour, à s'efforcer de suivre la direction qu'il nous indiquera. Le mari et la femme qui sont obéissants l'un envers l'autre trouvent la vraie liberté dans leur soumission mutuelle, car en faisant abandon de son propre moi, ils s'ouvrent à la grâce de Dieu, et la guérison du "nouus" peut avoir lieu.
L'obéissance d'un moine à son supérieur et à la règle monastique, mène aussi à une liberté dont il ne saurait goûter s'il demeurait à faire sa volonté. De même, l'obéissance que l'on aura envers son évêque, en finale, libère, car en se soumettant de soi-même dans l'obéissance, le prêtre s'en remet à la volonté de Dieu. La vie des saints moines abonde de récits de persécutions par des évêques, mais le moine qui accepte humblement cette souffrance comme étant volonté divine, deviendra saint. La sainteté ne vient pas sans souffrance et lutte ascétique.
Pour l'évêque, le supérieur monastique ou l'époux, dont la position est voulue par Dieu, c'est l'amour qui doit régner. La tyrannie n'a pas de place dans la vie de quel que Chrétien que ce soit, et le mari, le prêtre, l'abbé / l'higoumène ou l'évêque qui dirige sans amour paternel, trahit l'amour du Christ, dont nous devons suivre l'exemple. La supériorité de l'amour est le coeur de notre Foi Chrétienne, et la pierre de fondation de notre relation avec le Christ. Sans l'amour, le Christianisme n'est rien d'autre qu'une religion parmi tant d'autres.
Dans l'amour du Christ,
Hiéromoine Tryphon
20 mai 2013
Habiter la Bible, vivre l'Écriture (Paul Claudel)
C’est tout de même une chose énorme que Dieu ait parlé distinctement aux hommes et que cette parole ait été consignée pour tous les temps dans un document écrit! Cette parole, cette prière, l’Eglise la met obligatoirement sous l’incomparable ligature du bréviaire dans la bouche de chacun de ses prêtres. Mais ce n’est pas assez de la parcourir des yeux et des lèvres, il faut s’y attacher, il faut y séjourner, il faut s’en imprégner, comme faisaient les Pères antiques, non pas dans un esprit de curiosité vaine, mais de dévotion, il faut l’habiter, il faut l’emmagasiner en nous, il faut dormir et se réveiller avec, il faut nous persuader et persuader pratiquement que, suivant les termes de saint Paul [2 Tm 3, 16], toute Ecriture divinement inspirée est utile, qu’elle est tout entière du pain, que c’est d’elle seule que nous avons faim, et que ce n’est pas par des cailloux [Mt 7, 9] et par des problèmes entortillés sans queue ni tête que l’on sera puissant à nous la remplacer?
Paul CLAUDEL
Paul CLAUDEL
19 mai 2013
Le respect de TOUTE vie (Jean Rostand, biologiste agnostique et libre-penseur)
Je pense qu'il n'est aucune vie, si dégradée, si détériorée, si abaissée, si appauvrie soit-elle, qui ne mérite le respect et ne vaille qu'on la défende avec zèle. J'ai la faiblesse de penser que c'est l'honneur d'une société que d'assumer, que de vouloir ce luxe pesant que représente pour elle la charge des incurables, des inutiles, des incapables; et je mesurerais presque son degré de civilisation à la quantité de peine et de vigilance qu'elle s'impose par pur respect de la vie... Quand l'habitude sera prise d'éliminer les monstres, de moindres tares feraient figure de monstruosités. De la suppression de l'horrible à celle de l'indésirable, il n'y a qu 'un pas... Cette société nettoyée, assainie, cette société où la pitié n'aurait plus d'emploi, cette société sans déchets, sans bavures, où les normaux et les forts bénéficieraient des ressources qu'absorbent jusqu'ici les anormaux et les faibles, cette société renouerait avec Sparte et ravirait les disciples de Nietszche: je ne suis pas sûr qu'elle mériterait encore d'être appelée une société humaine.
Jean ROSTAND, "Le courrier d'un biologiste"
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