Ce qu'est que depuis une époque relativement récente que nous trouvons des chrétiens qui enseignent que Marie aurait donné naissance à d'autres enfants après la naissance du Sauveur. Tous les Réformateurs des débuts du protestantisme, y compris Luther et Calvin, croyaient que Marie était la Toujours Vierge. A l'époque biblique, on parlait des cousins comme étant des frères, et aucun des premiers Chrétiens ne croyaient que Marie aurait mis au monde d'autre enfant que Jésus.
La vénération de la Vierge n'a pas commencé avec l'Église des temps médiévaux mais avec l'Église antique. La désignation de Marie comme Theotokos (Enfantrice de Dieu) est citée dans un fragment de papyrus égyptien datant vers l'an 250, prouvant que ce n'était pas une invention ultérieure. La prière dit "Sous ta miséricorde, nous cherchons refuge, Sainte Mère de Dieu, Accueille nos prières quand nous crions vers toi. Mais délivre-nous de tout danger, toi Marie, toujours vierge, glorieuse et bénie." [Sub tuum]
Le problème lorsqu'on prend la Bible comme étant la seule autorité pour la vie chrétienne, c'est que tout un chacun qui se lance dans l'interprétation personnelle de l'Écriture devient l'autorité [cfr 2 Pi 1,20], et la mémoire des enseignements et pratiques de l'Église antique est oubliée, remplacée par le désordre qui a suivi la division du christianisme en Occident en confessions.
Lorsque nous n'avons pas la sainte Tradition et la sainte Écriture sur pied d'égalité, nous nous égarons. La clé de l'affirmationde l'Orthodoxie d'être, elle, l'antique Église Apostolique préservée dans toute sa pureté, peut se voir dans son insistance à ce que la sainte Tradition a conservé inchangés sa manière de célébrer et son dogme. Il n'y a pas besoin de changement, car l'Église connaît les vérités des paroles, "la Foi qui a été remise une fois pour toute aux saints" (Jude 1,3).
C'est une vraie libération de découvrir que nous n'avons pas besoin de fouiller la Bible pour comprendre la signification de la Parole de Dieu pour nous-mêmes. Il n'y a pas besoin de réinventer le Christianisme pour cette époque moderne, dans une pâle tentative de rendre le Christianisme acceptable. Nous pouvons même éviter l'arrogance orgueilleuse de penser que nous serions en mesure de décrypter la signification de la Bible, car nous n'avons besoin que de regarder vers l'Église pour y trouver la vérité qui y a été préservée depuis les tous débuts. Nous pouvons dire avec assurance que nous gardons la Foi de nos Pères. La vénération de la sainte Vierge Marie est un des exemples de notre relation ininterrompue avec l'antique Église Apostolique.
Dans l'amour du Christ,
hiéromoine Tryphon
The Veneration of the Holy Virgin
in the Ancient Church
It is only in relatively recent times that we have Christians teaching that Mary had children after the birth of the Saviour. All the early reformers, including Luther and Calvin, believed Mary to be Ever Virgin. The practice in biblical times was to refer to all cousins as siblings, and none of the early Christians believed Mary had born any children other than Jesus.
The veneration of the Virgin did not begin with the Medieval Church, but began in the Early Church. The designation of Mary as Theotokos (Birthgiver of God) is found on an Egyptian papyrus fragment from the year 250 A.D., proving it was not a later invention. The prayer reads, "Under your mercy we take refuge Mother of God; may our petitions not be abandoned into temptation, but from danger deliver us, only pure and blessed."
The problem with viewing the Bible as the only authority for the Christian life, is that everyone who buys into the personal interpretation of Scripture becomes the authority, and the memory of the teachings and practices of the Early Church are forgotten, replaced with the mess that followed the division of the Western Church into denominations.
When we do not have Holy Tradition and Holy Scripture held side by side in importance, we go astray. The key to Orthodoxy's claim to being the Ancient Apostolic Church preserved in all her purity, can be seen in her insistence that Holy Tradition has kept her way of worship, and her dogma, unchanged. No need for change, for the Church knows the truth of the words, "the faith which was once delivered unto the saints (Jude 1:3)".
It is liberating to discover we need not search the Bible to understand the meaning of the Word of God for ourselves. There is no need to reinvent Christianity for this modern age, in a feeble attempt to make Christianity relevant. We can even avoid the prideful arrogance of thinking we can decipher the meaning of the Bible, for we need only look to the Church for the truth that has been preserved from the very beginning. We can say with certainty that we keep to the faith of our fathers. The veneration of the Holy Virgin Mary is but one example of our connection, unbroken, with the Early Apostolic Church.
With love in Christ,
Abbot Tryphon
"Ô étrange Église Orthodoxe, si pauvre et si faible, qui se maintient comme par miracle à travers tant de vicissitudes et de luttes.
Église de contrastes, à la fois si traditionnelle et si libre, si archaïque et si vivante, si ritualiste et si personnellement mystique.
Église où la perle de grand prix de l'Évangile est précieusement conservée, parfois sous une couche de poussière. Église qui souvent n'a pas su agir, mais qui sait chanter comme nulle autre la joie de Pâques."
P. Lev Gillet ("Un moine de l'Eglise d'Orient)
Église où la perle de grand prix de l'Évangile est précieusement conservée, parfois sous une couche de poussière. Église qui souvent n'a pas su agir, mais qui sait chanter comme nulle autre la joie de Pâques."
P. Lev Gillet ("Un moine de l'Eglise d'Orient)
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