"Ô étrange Église Orthodoxe, si pauvre et si faible, qui se maintient comme par miracle à travers tant de vicissitudes et de luttes. Église de contrastes, à la fois si traditionnelle et si libre, si archaïque et si vivante, si ritualiste et si personnellement mystique.
Église où la perle de grand prix de l'Évangile est précieusement conservée, parfois sous une couche de poussière. Église qui souvent n'a pas su agir, mais qui sait chanter comme nulle autre la joie de Pâques."
P. Lev Gillet ("Un moine de l'Eglise d'Orient)

19 avril 2014

Pâques en Rite Orthodoxe Occidental en Suisse (19.4.2014)

http://www.rts.ch/espace-2/programmes/paques-orthodoxes/5781271-paques-orthodoxes-du-19-04-2014.html
" Cette année, les Pâques orthodoxes seront diffusées de 21h30 à minuit depuis la paroisse Saint Maire et Saint Grégoire Palamas à Lausanne.

Cette paroisse présente l’originalité de célébrer en français tout en étant rattaché canoniquement au Patriarcat de Serbie. Sa liturgie suit un schéma qu’on appelle le "rite des Gaules", une liturgie orthodoxe dont le déroulement et l’accompagnement musical intègrent des éléments créés en Occident durant le Ier millénaire après Jésus Christ.


La soirée aura lieu en deux temps.

21h30 à 22h40: table ronde consacrée à l’univers musical et liturgique particulier de la paroisse Saint Maire. Fabien Hünenberger s'entretient avec:

- Père François Méan,  recteur de la paroisse

- Jean-François Mayer, historien des religions et fidèle orthodoxe

- Mathieu Malinine, musicologue et chef de chœur



Dès 22h40: diffusion en direct de la célébration de Pâques, présidée par le Père François Méan. Une retransmission commentée en direct par Fabien Hünenberger et Jean-François Mayer.

Jean-François Mayer a codirigé un livre à paraître en anglais à la fin de l'été 2014 chez un éditeur britannique, "Orthodox Identities in Europe", dans lequel il consacre un chapitre à la question des expériences orthodoxes de rite occidental."


Pâques à Haïti

Kris la leve vivan! 
 Vrèman vre, l' leve vivan! 

Kris la leve vivan pami mò yo. Pa lanmò li, li bat lanmò. Moun ki te nan tonbo yo, li ba yo lavi! 

 (acclamation pascale & tropaire pascal en haïtien)

photo : évêque Michel de Genève, en visite pastorale en 2007. 
Les séminarites Haïtiens sont en cours de formation au séminaire russe de Paris source photo : http://www.orthodoxhaiti.org

Un pays civilisé est-il un pays "parfait", sans faibles, sans "inutiles", sans handicapés, sans vieillards? (Jean Rostand, biologiste & philosophe)

"Je pense qu’il n’est aucune vie, si dégradée, si détériorée, si abaissée, si appauvrie soit-elle, qui ne mérite le respect et ne vaille qu’on la défende avec zèle.

J’ai la faiblesse de penser que c’est l’honneur d’une société que d’assumer, que de vouloir ce luxe pesant que représente pour elle la charge des incurables, des inutiles, des incapables; et je mesurerais presque son degré de civilisation à la quantité de peine et de vigilance qu’elle s’impose par pur respect de la vie… Quand l’habitude sera prise d’éliminer les monstres, de moindres tares feraient figure de monstruosités. De la suppression de l’horrible à celle de l’indésirable, il n’y a qu’un pas… Cette société nettoyée, assainie, cette société où la pitié n’aurait plus d’emploi, cette société sans déchets, sans bavures, où les normaux et les forts bénéficieraient des ressources qu’absorbent jusqu’ici les anormaux et les faibles, cette société renouerait avec Sparte et ravirait les disciples de Nietszche : je ne suis pas sûr qu’elle mériterait encore d’être appelée une société humaine."
Jean ROSTAND "Le courrier d'un biologiste"

http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Rostand
http://www.academie-francaise.fr/les-immortels/jean-rostand



"On reconnaît le degré de la civilisation d’une société à la place qu’elle accorde à ses personnes âgées."
Simone de Beauvoir, "La vieillesse"

18 avril 2014

un Dieu visible de tous! (saint Athanase le Grand / Vendredi Saint)

Même sur la Croix, Il ne S'est pas caché à notre vue. Au contraire, Il a permis à toute la Création d'être témoin de la présence de son Créateur.
Saint Athanase d'Alexandrie, "Traité de l'Incarnation"



Even on the cross He did not hide Himself from sight; rather, He made all creation witness to the presence of its Maker.
St. Athanasius of Alexandria, On the Incarnation

17 avril 2014

Un Jeudi Saint du 21ème siècle... (humour)

"Et alors Il revint auprès de Ses disciples et les trouvra...

"SMS! Vous ne savez même pas veiller une heure sans envoyer des SMS!"




Si Jésus revenait au 21ème siècle, voilà probablement comment Il devrait S'adresser à Ses 3 Apôtres "fidèles d'entre les fidèles"!!

Pourquoi de si rares miracles durant la vie de Jésus? (Jn 4)

Saint Jean 4,46-54
"Il retourna donc à Cana, en Galilée, où il avait changé l'eau en vin. Or, il y avait à Capharnaüm un officier royal dont le fils était malade. Apprenant que Jésus était revenu de Judée en Galilée, cet officier vint le trouver et le pria de descendre guérir son fils qui était mourant. Jésus lui dit: "À moins de voir des miracles et des prodiges, vous ne croirez donc point!"L'officier royal lui répondit: "Seigneur, descends avant que mon petit garçon ne meure!"- "Va, lui dit Jésus, ton fils va bien!" L'homme crut à la parole de Jésus et s'en alla. Sur le chemin du retour, ses serviteurs vinrent à sa rencontre et lui dirent: "Ton fils va bien."Il leur demanda à quelle heure il s'était trouvé mieux. "Hier, répondirent-ils, à la septième heure, la fièvre l'a quitté."Le père reconnut que c'était l'heure même à laquelle Jésus lui avait dit: "Ton fils va bien."Et il crut, lui et toute sa famille. Tel fut le second miracle que Jésus fit, à son retour de Judée en Galilée."


"À moins de voir des miracles et des prodiges"– telles sont les paroles qui nous frappent le plus dans l'Évangile de la Liturgie de ce jour. Ce sont aussi des paroles qui ont amené quelques pensées bizarres au fil des siècles Chrétiens. Plus particulièrement, elles ont été comprises par certains comme si Jésus dénigrait l'homme venant Lui demander de l'aide pour guérir son fils. On les prend aussi parfois comme une condamnation par Jésus, non seulement de cet homme, mais de toute la génération des Juifs de cette époque – qui auraient demandé des tours de magie avant de bien vouloir écouter. Tout ceci nous amène bien sûr à la question des miracles – leur place stratégique par leur effet sur l'activité principale du sauvetage de l'humanité par Jésus. S'Il s'en était tenu à des tournées de démonstrations de miracles populaires – un spectacle – Il aurait peut-être gagné une bien plus grande adhésion. Cette pensée pose problème, car une grande adhésion de ce genre aurait bien pu entraver le chemin vers la Crucifixion.
Avec Jésus, on doit toujours garder la Crucifixion bien en ligne de mire – car c'est la seule et unique chose importante. C'est le début et la fin de Son Ministère sur terre – et ce ministère de la Crucifixion continue chaque jour, comme cela a été le cas depuis 2 millénaires. Les miracles ont leur place bien en dessous de la Crucifixion. Alors quel était leur but, et pourquoi est-ce que Jésus a souvent fait preuve de réticence?
Considérons-les d'abord simplement sous le plan tactique ou stratégique. Jésus est ici sur terre pour accomplir un but particulier, et tout au long de Sa vie et de Son Ministère en particulier, Il doit garder l'oeil sur ce but principal. Il doit tout placer dans la perspective de la Crucifixion : la nécessité pour Lui (et uniquement pour Lui dans ce cas précis) de mourir pour toutes les transgressions et offenses de l'humanité. C'était une donnée incontournable, pas moyen de passer à côté. Mais Il avait aussi plusieurs autres affaires impliquées dans le processus, de moindre importance. L'une était d'accomplir les prophéties qui Le concernait. Ah bon, mais lesquelles donc? Est-ce que nous ne tomberions pas ici dans une situation de l'oeuf ou de la poule, à se demander qui vient avant qui? Dieu a inspiré les prophéties. Les prophètes de l'ancien temps ont dit certaines choses qui ont été à juste titre considérées comme étant des affirmations à propos du Messie à venir. Mais ils ont aussi dit des choses qui ne se référaient généralement pas au Messie, avant qu'elles ne soient dévoilées comme l'ayant en réalité aussi été, dévoilées après coup par l'Esprit Saint. Nous devons dès lors prendre ces prophéties comme des "preuves"que Dieu a éparpillées à l'avance afin qu'avec notre manière limitée de voir les choses, nous puissions être plus solidement convaincus et dès lors sauvés – après les événements.
Revenons-en aux miracles. Est-ce qu'ils n'auraient pas pu amener à croire un bien plus grand nombre des Juifs de l'époque? Est-ce qu'ils n'auraient pas permis d'en amener bien plus de la Maison d'Israël? Hé bien, oui, cela aurait pu être le cas. Mais alors il pourrait y avoir eu un problème – plusieurs même. Dans cette action impertinente d'oser juger les actions de Dieu – car c'est ce que nous les humains avons tendance à faire – nous devons prendre en compte le fait qu'Il voit les choses d'un point de vue quelque peu différent du nôtre – et d'une manière radicalement plus large. Quelqu'un qui est convaincu et reposant sa foi entièrement et uniquement sur l'évidence d'un acte surnaturel – prenons par exemple l'épisode du figuier qui aurait été accomplit devant quelques centaines de gens – ne trouvez-vous pas qu'il aurait un fondement de sa foi plutôt fort pauvre? Comment cette sorte de foi aurait pu tenir bon une fois Jésus monté aux Cieux et les persécutions commencées? Cette foi, à présent nous le savons, comme simples humains, mais avec une sagesse rétrospective de 2 millénaires, cette foi, si elle doit nous être de quelqu'utilité, elle doit être faite d'une profonde conviction, et les convictions profondes, qui changent une vie, qui dirigent une vie, on ne les acquiert pas rien qu'en regardant une heure durant quelqu'un faire un spectacle de cirque. Un numéro d'illusionniste, voilà ce qu'aurait fait Jésus s'Il avait utilisé les miracles comme moyen principal pour soutenir son affirmation messianique.
Alors, est-ce que Jésus était en fait occupé à dénigrer l'homme qui demandait une guérison miraculeuse? Pour commencer, si l'homme avait voulu une démonstration miraculeuse publique, il ne l'aurait pas reçue : Jésus a accompli le miracle, mais d'une manière telle que soit exclu tout aspect théâtral pouvant attirer la foule spectatrice. Il l'a fait à longue distance. Il a impliqué un élément qui sera la caractéristique de Ses miracles : la confiance. Le bénéficiaire devait avoir la Foi qui est la même chose que la confiance, et cette confiance avait précisément à être en Dieu et dans la parole de Jésus. Cela devait être spontané – pas le temps de réfléchir. Ne nous trompons pas à cet égard : la confiance n'était pas en quelque sorte définitivement nécessaire. Le bénéficiaire ne se voyait pas demander en effet "d'auto-accomplir le miracle". Ca c'était une condition que Jésus a apparemment imposée à quelques personnes (apparemment pas à toutes) avant d'accomplir ce qu'elles demandaient. Dès lors, est-ce que Jésus n'aurait pas été occupé à récriminer contre la génération qui L'entourait, et aurait été surpris de découvrir que cet homme était différent? A nouveau, non. Nous devons garder à l'esprit la fréquente démonstration du fait que Jésus est Dieu, et qu'Il peut discerner ce qui se passe dans la tête des gens. Il pouvait leur dire leurs pensées et l'a souvent démontré. Il s'ensuit qu'Il savait bien quelle était la valeur de la foi de cet homme. Alors qu'en est-il de ces paroles : "À moins de voir des miracles et des prodiges, vous ne croirez donc point"? La meilleure interprétation qu'on pourrait leur donner, c'est que Jésus était occupé à démontrer publiquement la foi de cet homme. Il la montrait à tous ceux de cette foule inévitable de Disciples et d'auditeurs qui L'entouraient au cours de Son Ministère. Ce fut un miracle des débuts – en fait, il n'est rapporté que par saint Jean – et ce n'est pas le même que celui rapporté chez saint Matthieu 8,5 et saint Luc 7,2. Nous devons garder à l'esprit que saint Jean – appelé "le Théologien"en Orient – ne mentionnait pas les choses dans un but biographique mais dans un but clairement théologique. Il a rapporté des faits passés sous silence par les autres Évangélistes, et il les a tous vus dans une autre lumière. Il y avait plusieurs autres aspects. Jésus était peut-être occupé à démontrer qu'Il pouvait exercer Sa puissance à distance, et, comme déjà mentionné, qu'Il demandait la preuve de la foi du bénéficiaire, et qu'Il n'était pas un simple forain illusionniste, un amuseur ambulant. Il ne voulait pas d'une foule entièrement composée de ceux se tenant là dans l'espoir qu'un chouette tour serait accomplit. Ce miracle était, comme avec les autres, un sermon en lui-même – un sermon sur le besoin pour une foi implicite et complète dans Ses paroles et intentions, si nous voulons faire partie de Son plan.

p. Michaël, higoumène (abbé), Saint-Petroc monastery, anciennement EORHF/Rocor
http://orthodoxresurgence.com/petroc/index.htm

16 avril 2014

Mercredi Saint & Cène Mystique

A Ta Cène Mystique reçois-moi aujourd'hui, ô Fils de Dieu. Je ne révélerai pas Ton Mystère à Tes ennemis; je ne Te donnerai pas le baiser de Judas. Mais comme le Larron, je Te confesse : souviens-Toi de moi, Seigneur, quand Tu viendras dans Ton Royaume.



Photo :
Sculpture achetée à m. Flamand, d'Ypres, en 1915, pour la Talbot House Chapel, Poperinge, Belgique.

15 avril 2014

Lutter pour le Royaume de Dieu (saint Ambroise d'Optina)

Le Royaume de Dieu, ce ne sont pas des paroles mais des actes. On devrait parler moins, garder plus le silence, ne juger personne, et respecter tout le monde.
Saint Ambroise d'Optina



The Kingdom of God is not in words but in deed. One should speak less, keep silence more, not judge anyone, to everyone my respect.
St. Ambrose of Optina

14 avril 2014

La grâce de prier (saint Nikon)

Sans l'aide divine, nous ne sommes pas en mesure de prier par nous-mêmes. Nous ne savons pas prier comme il le faudrait, et nous ne savons pas comment et pour quoi prier.
Saint Nikon d'Optina



"Without Divine help we are not in a condition to pray on our own. We can not pray as we should and we don't know how and for what to pray."
St. Nikon of Optina

Ordination presbytérale à la cathédrale russe Saint-Nicolas, Bruxelles 12.4.2014

Ordination sacerdotale samedi 12 avril 2014 de l'archidiacre Alexandre Kurjatkin





Vidéo de l'ordination
(sera encodée ultérieurement, problème de pc pas encore résolu..)


communiqué officiel :
http://www.archiepiskopia.be/index.php?content=article&category=news%2F2014&id=2014-04-12-1&lang=fr

Avoir peur d'aimer, ou comment passer à côté d'une vie de couple (p. Tryphon, EORHF)


Celui qui n'aime pas est déjà mort.


Il y en a qui ont peur de s'engager par crainte de perdre. Ils craignent que l'autre aille soit les abandonner, ou être perdus dans l'amour, alors ils restent éloignés de toute relation possible. Certains arborent la façade de l'indifférence, par peur du rejet, se privant eux-mêmes d'un bonheur possible. De crainte d'une perte possible, ils deviennent d'absolus perdants, car le bonheur qui vient dans une relation engagée, il leur échappe. S'ils ne s'aiment pas mutuellement, ils n'ont pas besoin de craindre de perdre cet amour. Certains, ayant perdu l'être aimé, craignant de revivre pareille perte, s'interdisent de recommencer à s'engager. Trouvant plus sûr de se garder à distance d'autrui, en agissant de la sorte, ils pensent qu'ils ne souffriront pas de nouvelle perte.

Lorsque vous refusez d'être vulnérable en vous donnant dans une relation engagée, vous vous privez d'un des aspects les plus fondamentaux de ce que signifie être humain. Lorsque vous avez peur de perdre, vous êtes sous pression pour mener une vie de courage, car c'est en vivant avec courage que nous sommes capables de pleinement participer à la vie, et de devenir pleinement humains.

S'affliger de la perte d'une relation, que ça soit suite à un décès ou à une rupture, est aussi important que la maturation de notre coeur, ou que d'avoir une relation à long terme, car en nous en affligeant, nous nous rendons capables de rester en relation avec autrui, et de rester le coeur ouvert à ce que Dieu a pour nous. Si la peur de la perte nous paralyse, nous pourrions ne pas être à même de risquer avoir quelque chose qui compte vraiment pour nous, car en évacuant ainsi le courage, nous nous privons de la sensibilité et de l'intimité qui nous aide à ouvrir notre coeur à tout ce que Dieu a prévu pour nous.

S'affliger, c'est la manière dont on peut guérir d'une perte, et suite à cela, être ouvert aux relations qui peuvent rendre votre vie plus complète, et plus accomplie. Nombre de gens ne se permettent pas de s'affliger, dès lors ils se privent de relations qui peuvent mener à la croissance spirituelle qui ne vient que par les pertes subies. Vous devenez plus fort si vous vous permettez de vous affliger lorsque vous avez expérimenté une perte, car s'affliger est une des plus fondamentaux dons de vie. C'est la manière dont le coeur peut se guérir d'une perte, et recommencer à aimer, et grandir en sagesse. Si nous refusons d'aimer quelqu'un d'autre, par peur de perdre cette personne, nous restons fermés non seulement aux autres, mais aussi à Dieu. "Celui qui n’aime pas demeure dans la mort" (1 Jn 3,14).

Dans l'amour du Christ,
Hiéromoine Tryphon



13 avril 2014

Prière du soir de saint Macaire le Grand

O Dieu éternel, Roi de toute la Création, Qui m'a accordé de parvenir à cette heure, pardonne-moi les péchés que j'ai commis ce jour en pensée, parole et acte; et purifie, ô Seigneur, mon humble âme de toute souillure de la chair et de l'esprit.

Accorde-moi, ô Seigneur, de passer le sommeil de cette nuit dans la paix, afin que lorsque je me relèverai de mon lit je puisse être agréable à Ton saint Nom tous les jours de ma vie, et vaincre les ennemis, tant corporels qu'incorporels, qui se dressent contre moi.

Délivre-moi, ô Seigneur, des vaines pensées qui me souillent, et des désirs malsains.

Car à Toi est le règne et la puissance et la gloire du Père et du Fils et du Saint Esprit, maintenant et toujours et pour les siècles des siècles.

Amen.