"Ô étrange Église Orthodoxe, si pauvre et si faible, qui se maintient comme par miracle à travers tant de vicissitudes et de luttes. Église de contrastes, à la fois si traditionnelle et si libre, si archaïque et si vivante, si ritualiste et si personnellement mystique.
Église où la perle de grand prix de l'Évangile est précieusement conservée, parfois sous une couche de poussière. Église qui souvent n'a pas su agir, mais qui sait chanter comme nulle autre la joie de Pâques."
P. Lev Gillet ("Un moine de l'Eglise d'Orient)

15 novembre 2014

Que j'aime ce chat orthodoxe :-)

"Pauvre petit chat, tu as l'air si triste. Viens ici et le Pape te bénira"

 .......

"PAS QUESTION"
on devrait en offrir un à un "certain évêque" :-)

Les prières à domicile & l'Église (saint Jean de Cronstadt)

Les prières à la maison sont une introduction, une préparation pour les prières à l'église. Ainsi donc, celui qui n'est pas habitué à prier à la maison, pourra rarement prier avec ferveur à l'église. C'est l'expérience qui en témoigne, et n'importe qui pourra le constater par lui-même.
Saint Jean de Cronstadt

14 novembre 2014

Bon début de Carême de la Nativité avec l'apôtre saint Philippe (NC)

Lequel Apôtre nous dit "plus de viande pour toi jusqu'à Noël!"


source

Le Royaume de Dieu, au plus profond de nous (saint Pierre Damascène)

Le Royaume des Cieux nous est offert par la grâce de Celui Qui a dit "Voyez, le Royaume des Cieux est en vous" (Lc 17,21). Car, comme disait saint Jean Damascène, le Royaume des Cieux n'es pas loin, il n'est pas en dehors de nous, mais en nous. Faites simplement le choix de surmonter les passions et vous le possèderez en vous parce que vous vivez en accord avec la volonté de Dieu. Car le Royaume de Dieu, disent les saints Pères, c'est de vivre en conformité avec Dieu. C'est aussi la signification de la première et seconde venue du Christ.
Saint Pierre Damascène, "Trésor de divine connaissance"








"The Kingdom of Heaven is offered to us, by the grace of Him who said 'Behold the Kingdom of Heaven is within you' (Luke 17:21). For, as St. John of Damascus says, the Kingdom of Heaven is not far away, not outside us, but within us. Simply choose to overcome the passions and you will possess it within you because you live in accordance with God's will. For the kingdom of God, say the fathers, is to live in conformity to God; and this is also the meaning of Christ's first and second coming."

St. Peter of Damascus, A Treasury of Divine Knowledge

13 novembre 2014

le sommet de la vertu (saint Jean Chrysostome)

Quand bien même nous serions parvenu au sommet de la vertu,
c'est par miséricorde que nous serons sauvés.
Saint Jean Chrysostome

Si le Christ a pardonné à Judas, alors Martin doit pardonner à Brice! (saint Brice / Brixte, successeur de saint Martin, 13/11)


Saint Brice de Tours, évêque (Brictio, Britius, Brixius)

Mort en 444. Dieu aime la variété. Il ne fait pas de production en chaîne de Ses saints. Chaque saint est unique, comme l'est le résultat de chaque nouvelle idée. Comme le dit la Liturgie : "Non est inventus similis illis"-- il n'en existe pas 2 qui soient exactement semblables. C'est notre manque d'imagination qui peint la même auréole à tous les saints.

Dieu aime la variété. Parfois, Il semble prendre plaisir à faire cohabiter 2 saints dont les caractères sont si dissemblables qu'il nous semblerait impossible de les voir vivre ensemble. Sans aucun doute, Dieu veut leur apprendre l'humilité, en leur montrant que chacun d'entre eux ne représente qu'une infîme partie du mystère de la sainteté; et peut-être que Dieu veut aussi nous rassurer, en nous prouvant qu'il y a vraiment de très nombreuses demeures dans le Ciel, comme il y a aussi nombre de routes qui y mènent.

Et c'est ainsi qu'en Touraine, dans la Gaule française du 4ième siècle, Dieu suscita l'impeccable saint Martin de Tours (11 novembre), et à ses côtés, le difficile saint Brice. Contrairement à son maître, Brice était un clerc fier et ambitieux.

Brice entra étant encore fort jeune au monastère que Martin avait fondé à Marmoutier, à la sortie de Tours. Au départ, il était un moine ordinaire, turbulent, mais il grandit vite. A 18 ans, il devint diacre, et eut ses propres étables et esclaves.

Les ennemis de saint Martin lui reprochaient ce qu'ils considéraient comme une excessive pauvreté, que Gaston Boissier qualifiera d'apparence plutôt démocratique. Martin était inquiet au sujet de la manière dont le jeune diacre se comportait, et il le réprimandait paternellement.

Brice se hérissait, et répliquait à son évêque de manière sarcastique. Comment un barbare venu des sauvages plaines de Hongrie lui apprendrait à lui, qui était né sur les rives de la Loire, la manière de se tenir? Etait-ce à lui, qui avait reçu une bonne éducation, de recevoir des leçons d'un ancien légionnaire mal éduqué? Quiconque a déjà eu affaire à des adolescents peut s'imaginer comment les choses se déroulaient.

Cependant, contrairement à la plupart des adultes, Martin écoutait calmement et répondait avec douceur. Il prédisit même à Brice qu'un jour il deviendrait évêque, mais que son épiscopat ne serait pas pacifique. Les vicaires généraux et les chanoines de Tours, qui ne pouvaient pas supporter l'idée qu'un jour ils auraient à être dirigés par ce "soupe-au-lait", pressaient Martin de l'envoyer promener.

Mais Martin répondit, "Si le Christ a dû supporter Judas, alors moi, pourquoi ne pourrais-je pas supporter Brice?"

Brice continua à mépriser Martin, mais malgré l'attitude de Brice, Martin le supportait avec patience, et pour finir, Brice se repentit avec grands remords, et supplia le pardon de Martin.

A la mort de Martin, en 397, Brice lui succéda comme évêque de Tours - pas par des malices ou des intrigues, mais par une élection du peuple toute régulière. 30 ans durant, Brice enseigna, baptisa, confirma, administra, et remplit toutes ses charges d'évêque. Plusieurs fois, Brice fut accusé de laxisme, mais rien de spécial ne se produisait, ni ces miracles ni ces scandales qui sont si chers aux coeurs des chroniqueurs comme à celui des journalistes actuels.

Mais Brice dormait mal; il ne pouvait pas oublier que Martin lui avait prédit qu'il serait soumis aux épreuves, et avec un homme comme Martin, il n'y avait pas la moindre chance que la prédiction soit fausse. Elle peut mettre du temps à s'accomplir, mais elle se fera. Et chaque jour, 30 ans durant, Brice attendit l'accomplissement de la prophétie. C'était peu confortable, mais Dieu avait choisit cette voie pour affaiblir l'excessive suffisance de la jeunesse.

Puis un matin, tout arriva. Une rumeur courrut à travers les rues de Tours, comme quoi une lingère [ religieuse ] occupée au palais de l'évêque, avait eu un fils de lui. Quelle aubaine pour les commérages de la ville!

L'accusation était fausse, mais comment le prouver? Les tests sanguins de paternité n'avaient pas encore été découverts! Brice eut à trouver une autre manière. Il se fit amener l'enfant, et d'une voix bien épiscopale, il dit, "Je te somme, au Nom de Jésus-Christ, de dire, en présence de tous, si je suis l'homme qui t'a enfanté". Ce à quoi le bébé répondit, "Tu n'es pas mon père".

Une telle précocité sembla suspecte aux gens présents, et ils pensèrent qu'il devait y avoir malice (tout cela est rapporté par saint Grégoire de Tours, fêté le 17 novembre). En tout cas, les fidèles de Brice étaient à ce point convaincus de l'adultère qu'ils expulsèrent leur évêque par la force.

Brice ne résista pas, mais il réalisa que la prophétie de Martin venait de s'accomplir. Vers 430, étant libre, il en profita pour faire un pélerinage à Rome, ce qui dura 7 ans. Durant son "exil", Brice eut l'occasion de se repentir de ses manières, et de changer complètement son style de vie. Sur son chemin de retour, il fonda plusieurs centres Chrétiens.

Les 7 ans étant passés, Brice revint à Tours. A peine était-il en vue de la ville de Tours, une fièvre tua l'évêque qui avait été élu comme son successeur. Ne voulant pas manquer de politesse, Brice hâta son pas, et arriva à temps pour accomplir les rites funéraires pour cet évêque si plein de tact. Puis il reprit son épiscopat pour le restant de sa vie et dirigea dans l'humilité, la sainteté et l'habilité.

A sa mort, il fut tenu pour saint, avec raison, vu son changement si radical de vie. Il fut enterré dans la même église que Saint Martin, car à présent que tous 2 étaient tenus pour saints, il n'y avait pas de raison qu'ils ne reposent point côte à côte. Dieu avait voulu que tous 2 soient ensemble et servent comme fondations de l'Eglise de Tours. En additionnant la sérénité de Martin à la vigueur de Brice, l'harmonie fut assurée à cette ville où la Loire et le Vouvray se rencontrent.



Dans l'art, on représente saint Brice qui porte des charbons ardents dans ses vêtements. Parfois on le dépeint :
(1) portant du feu dans sa main;
(2) avec un enfant dans ses bras ou près de lui; ou
(3) avec Saint Martin de Tours (Roeder).

12 novembre 2014

11 novembre 2014

Saint Théodore Studite, uniformisateur du monachisme hellénique (11 novembre)

Le monachisme est une forme de vie respectée depuis longtemps pour hommes et femmes dans l'Église Orthodoxe. Il y a pléthore d'exemples de ceux qui ont volontairement sacrifié richesse, statut politique ou social, afin de se soumettre entièrement au Christ.
Un de ceux-là était Théodore le Studite. Né à Constantinople en 759, sa famille était de haut rang dans la ville capitale de l'empire romain d'Orient, et il ne faisait aucun doute que Théodore parviendrait à une position importante à la cour impériale. Au lieu de cela, il choisit d'entrer au monastère, où son oncle était abbé. A la mort de son oncle, Théodore fut choisi comme nouvel higoumène par la communauté monastique. Il acquit rapidement la réputation de grand réformateur, restaurant nombre d'anciennes disciplines et pratiques monastiques qui s'étaient perdues au fil du temps.
Théodore acquit aussi la réputation de défense des authentiques enseignements de la Foi Orthodoxe. Lorsque l'empereur Constantin VI choisit de divorcer pour épouser sa maîtresse, Théodore exprima publiquement sa désapprobation. Exilé du monastère pour son audace, Théodore fut forcé de vivre à Thessalonique, jusqu'à ce que Constantin soit renversé. Rentrant à Constantinople, Théodore se vit confier la charge du célèbre monastère du Studium, qui devint un modèle pour le monachisme dans l'empire romain d'Orient. Cependant, il se retrouva bientôt à nouveau exilé - cette fois pour avoir parlé contre l'empereur iconoclaste Léon V. Mais même bânit de l'empire, Théodore continua à écrire des traités à la défense des dogmes de la sainte Église Orthodoxe, en particulier au sujet de la vénération des icônes.
Il mourrut en 826, ayant "combattu le bon combat" pour le Christ et Son Église tout au long de sa vie.
Orthodox Weekly Bulletin

 

Monasticism has long been a respected lifestyle for men and women in the Orthodox Church. Example after example can be given of those who willingly sacrificed wealth, political position and social rank in order to submit themselves totally to Christ.
One such person was THEODORE THE STUDITE. He was born in Constantinople in 759 A.D. His family was a prominent one in the capital city of the Byzantine Empire, and there is little doubt that Theodore could have ascended to a lofty rank in the Imperial Court of the Empire. Instead, he chose to enter a monastery, where his uncle was the Abbot. When his uncle passed away, Theodore was chosen to head the monastic community. He quickly became known as a great reformer, restoring many of the ancient monastic disciplines and practices that had been lost through the years.
Theodore also developed a reputation for defending the true teachings of the Orthodox Faith. When the Emperor Constantine VI chose to divorce his wife and marry his mistress, Theodore loudly expressed his disapproval. Exiled from the monastery for his boldness, Theodore was forced to live in Thessalonica until Constantine was overthrown. Returning to Constantinople, Theodore was placed in charge of the famous Studium Monastery, which became a model for monasticism in the Byzantine world. Soon however, he was exiled again—this time for speaking out against the iconoclastic Emperor Leo V. Even while banished from the Empire, Theodore continued to write treatises in defense of the dogmas of the Holy Orthodox Church, particularly those dealing with the veneration of icons. He died in 826 A.D. having “fought the good fight” for Christ and His Church throughout his life.” From The Orthodox Weekly Bulletin

lire aussi :
http://oca.org/saints/lives/2013/11/11/103281-venerable-theodore-the-confessor-the-abbot-of-the-studion

N'oublions jamais! (11 novembre)



Morts pour notre liberté -
mémoire éternelle!


10 novembre 2014

Vous pouvez devenir saint n'importe où et quand! (saint Porphyrios)

C'est un grand art de réussir à avoir votre âme sanctifiée. L'on peut devenir saint partout. On peut devenir saint en vivant sur la place Omonia, si l'on veut. A votre travail, quel qu'il soit, vous pouvez devenir un saint par la douceur, la patience et l'amour. Faites de chaque jour un nouveau départ, avec une nouvelle résolution, dans l'enthousiasme et l'amour, la prière et le silence - et non pas avec l'anxiété qui vous broie la poitrine.

Saint Porphyrios






It is a great art to succeed in having your soul sanctified. A person can become a saint anywhere. He can become a saint in Omonia Square*, if he wants. At your work, whatever it may be, you can become a saint through meekness, patience, and love. Make a new start every day, with new resolution, with enthusiasm and love, prayer and silence -  not with anxiety so that you get a pain in the chest.

St. Porphyrios

09 novembre 2014

Prêtre et motard - prêtre à moto : père Marc (Irkutsk)


Il y a 4 ans, à Irkutsk (Sibérie, ndt) a eu lieu la première procession de motos. Elle fut initiée par père Marc, recteur de l'église Saint Alexandre Nevsky.

A l'époque, père Marc n'osait pas se tenir en soutane au guidon d'un "cheval d'acier" et préférait être passager. Mais par la suite, il a acheté une moto et est devenu membre à part entière des motards d'Irkutsk.


Le prêtre "de l'intérieur."

Celui qui regarde souvent en passant devant l'église saint Alexandre Nevski sera surpris d'y voir des motos rangées près de l'entrée. Sous une plaque "à la mémoire des défunts motards", des femmes discutent de leurs problèmes quotidiens, ne prêtant pas attention à ces hommes qui passent en tenue de cuir et bandana. Père Marc explique que les amoureux de la moto viennent souvent ici. Parfois pour un conseil, parfois pour se marier ou faire baptiser un enfant.


Il y a quelques années, un paroissien - architecte de glace à la cathédrale de l'Epiphanie en ville, et l'acteur Vadim Semenov se sont achetés une moto. Alors le prêtre Marc compris que rouler dans le vent, c'était pour des gens matures, accomplis. Après tout, c'est un moyen de transport qui n'est pas si bon marché, et plus difficile à mettre en oeuvre qu'une voiture. Il proposa à Semenov de réfléchir à organiser à Irkutsk une procession de motos. Quelques jours plus tard, les présidents des 2 clubs de motards de la ville vinrent à l'église pour proposer leur aide pour cet événement inhabituel.

   "Mgr Vadim, évêque d'Irkutsk et Angarsk, examina la proposition, puis il me questionna un peu. J'ai répondu que ces gens étaient depuis toujours à moto, et il nous a bénis. Les 2 premières années de la procession religieuse, il est même venu en personne bénir et servir l'office", dit p. Marc.

Le début en 2009 fut un succès avec une centaine de motards roulant à travers les rues de la ville sous les bannières de l'église. Depuis lors, il n'y a plus d'ouverture de la saison motocycliste sans la bénédiction du prêtre de l'église saint Alexandre Nevski. Et le Jour du Souvenir des motards en octobre, il y a un Office spécial à l'église.




Malgré le fait que les gens sont habitués à voir les prêtres aider les malades et les pauvres, père Marc ne voit rien d'exceptionnel à sa mission.

"Il y en a qui s'occupent de drogués, d'autres d'orphelins. Il y a tant de domaines à couvrir. Dans toutes les occasions de la vie, il devrait y avoir un prêtre dédié", explique notre motard en soutane.

Et à propos de la mauvaise réputation des motards, le prêtre répond simplement
"Pour l'Église, il y a dans tout ça beaucoup de mythes et racontards"



L'oeuvre de Dieu.

Au cours de sa vie, père Marc aura donc eu 2 motos - une "Minsk" dans sa jeunesse, et une Kawasaki à présent.

"Ma moto est de type 'chopper'. Elle est belle et conçue pour rouler tranquilement, dignement. Elle convient très bien en soutane. En général, la plupart des autres ne conviennent pas pour une utilisation comme prêtre."

Il regrette un peu de ne jamais avoir le temps de rouler en ville sans but précis. L'oeuvre du prêtre, c'est comme pour le voyage en bus : il y a toujours nécessité de transporter quelque chose ou quelqu'un.

Père Marc ne se tracasse pas du fait que certains de ses confrères aient une opinion négative envers les motos.

"Oui, certains ont pour opinion que ça ne plairait pas à Dieu. Alors je leur suggère de se justifier en quoi ils pourraient faire décider à Dieu qui serait sauvé et qui ne le serait pas, et en quoi les motards seraient moins bien qu'eux. Dans ce genre de débat, on n'arrive jamais à la fin. En plus, le fait que toutes les catégories de gens viennent ainsi à l'église montre qu'elle est devenue une partie normale de la vie", ajoute le prêtre.


Source : Journey to Orthodoxy
http://journeytoorthodoxy.com/2013/09/26/orthodox-priest-starts-bikers-procession-in-irkutsk/



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p. John & Matushka Lea :





NDT : Sans ma moto, vu sa consommation moindre que la voiture, vu son assurance "ancêtre" à tarif minuscule, vu la distance entre mon domicile et ma paroisse, comme Lecteur, jamais je ne saurais participer et chanter à tous les Offices de la Semaine Sainte, par exemple. Et je me souviens de la joie de notre vieil ami le p. Nikolaos (Agia Barbara, Chatelineau), lorsque je l'avais trimbalé sur ma vieille moto qu'il venait de bénir - ça lui rappelait son enfance en Grèce, où par manque de finances certains prêtres allaient (et vont..) en effet vers les villages perdus sur une petite moto. Ou, comme il aimait à le rappeler, l'ancien métropolite de Belgique mgr Panteleimon, quand il était prêtre, allait vers les ouvriers Grecs de Mons-Borinage-Charleroi sur une petite moto, trimbalant une bassine pour les baptêmes d'enfants.. Si ça sert aussi pour la gloire de Dieu, qui pourrait rouscailler? Parce qu'on porte un cuir? Et alors, ceux qui sont en costard dans une limousine mais s'habillent l'âme du crime d'affamer un pays, c'est mieux?
Live to ride - ride to live! 


 P. Georgi Lapshin, paroisse Saint Jacques, Yarsolavl :