Eusèbe, Irlandais d'origine, naquit au commencement du 9ième siècle, passa en Gaule comme beaucoup de pèlerins, ses compatriotes. Il se présenta au monastère de Saint-Gall, et y vécut comme moine pendant plusieurs années. Désireux de mener la vie de reclus, il obtint la permission d'aller s'enfermer dans une cellule située sur le mont Saint-Victor. Il y mena une vie d'ascète extraordinaire et reçu le don de prophétie. Le nécrologue de l'abbaye de Saint-Gall rapporte qu'il fut tué d'un coup de faucille par un des habitants du voisinage auquel il avait fait des remontrances sur sa mauvaise conduite. Aussi est-il considéré comme martyr. Sa mort survint le 31 janvier, jour où l'on célèbre sa fête à Saint-Gall.
"Ô étrange Église Orthodoxe, si pauvre et si faible, qui se maintient comme par miracle à travers tant de vicissitudes et de luttes.
Église de contrastes, à la fois si traditionnelle et si libre, si archaïque et si vivante, si ritualiste et si personnellement mystique.
Église où la perle de grand prix de l'Évangile est précieusement conservée, parfois sous une couche de poussière. Église qui souvent n'a pas su agir, mais qui sait chanter comme nulle autre la joie de Pâques."
P. Lev Gillet ("Un moine de l'Eglise d'Orient)
Église où la perle de grand prix de l'Évangile est précieusement conservée, parfois sous une couche de poussière. Église qui souvent n'a pas su agir, mais qui sait chanter comme nulle autre la joie de Pâques."
P. Lev Gillet ("Un moine de l'Eglise d'Orient)
31 janvier 2015
30 janvier 2015
Sainte Martine, martyre à Rome (+ 226)
"Sainte Martine est née à Rome de nobles parents et Chrétiens. Son père avait été 3 fois consul et s'était distingué par une grande Foi et charité. Après la mort de ses parents, Martine vendit ses biens et distribua l'argent aux pauvres. L'empereur Alexandre régnait et persécutait les Chrétiens. Des soldats occupés à rechercher les serviteurs de Jésus-Christ trouvèrent sainte Martine en prière dans une église et l'arrêtèrent. Comme elle se laissait arrêter sans aucune difficulté et se mit à les suivre, ils crurent l'avoir gagnée. Mais, amenée devant l'empereur, elle refusa de sacrifier aux idoles. Celui-ci la fit malgré tout conduire au temple d'Apollon. En y entrant, Martine, s'armant du Signe de la Croix, pria Jésus-Christ. Aussitôt il se fit un effroyable tremblement de terre qui renversa une partie du temple et brisa l'idole. L'empereur se mit en colère, et ordonna qu'on frappât la vierge à coups de poings et qu'on l'écorchât avec des griffes de fer. Martine souffrit avec une telle patience que les bourreaux, fatigués, furent remplacés par d'autres; une lumière divine bouleversa et convertit ces derniers.
Ramenée devant l'empereur, Martine refusa pour la 2ème fois de sacrifier aux divinités païennes. Alexandre la fit attacher à 4 pieux et fouetter si cruellement et si longtemps que les bourreaux s'arrêtèrent, épuisés. Martine fut reconduite en prison, et on versa sur ses plaies de l'huile bouillante. Mais des Anges vinrent la fortifier et la consoler. Le lendemain, la vierge fut conduite au temple de Diane. Le démon en partit aussitôt avec des hurlements horribles, en même temps la foudre renversait et brûlait une partie du temple avec ses prêtres païens. L'empereur, effrayé, laissa Martine aux mains du président du tribunal Justin. Ce dernier la fit si cruellement déchirer avec des griffes de fer qu'il la crut morte. Mais s'apercevant qu'elle vivait encore, il dit : "Martine, ne veux-tu pas sacrifier aux dieux et te préserver des supplices qui te sont préparés?"
- J'ai mon Seigneur Jésus-Christ qui me fortifie, et je ne sacrifierai pas à vos démons."
Le président, furieux, ordonna de la reconduire en prison.
L'empereur, informé de ce qui s'était produit, ordonna d'amener Martine dans l'amphithéâtre afin d'y être livrée aux fauves. Mais un lion qu'on lâcha pour la dévorer, vint se coucher à ses pieds et lécha ses plaies. Comme on le ramenait à son antre, il se jeta sur un conseiller d'Alexandre et le dévora. Ramenée en sa prison, Martine fut encore une fois conduite au temple de Diane, et comme elle refusait toujours de sacrifier, on déchira de nouveau son pauvre corps dont on voyait tous les os. Un de ses bourreaux lui dit : "Martine, reconnais Diane pour déesse, et tu seras délivrée."
- "Je suis Chrétienne et je confesse Jésus-Christ."
Sur ces paroles, on la jeta dans un grand feu préparé à l´avance, mais le vent et la pluie survinrent à l'instant, dispersèrent le bûcher et brûlèrent les spectateurs. On retint la Sainte durant 3 jours dans le temple, après lui avoir toutefois fait couper les cheveux. L'empereur la croyait magicienne et s'imaginait que sa force résidait dans sa chevelure. Elle fut tout ce temps sans rien manger ni boire, chantant continuellement les louanges de Dieu. Ne sachant plus que faire, Alexandre la fit décapiter. Le corps de Martine demeura plusieurs jours exposé sur la place publique, défendu par 2 aigles qui restèrent jusqu'au moment où un nommé Ritorius put lui donner une honorable sépulture Chrétienne."
Acta & Vita de sainte Martine tirée des manuscrits de Saint-Maxime de Trèves
Corbie, ancienne abbaye royale fondée par sainte Bathilde au 7ème siècle, possède le reliquaire de sainte Martine.
au premier plan sur l'ovale rouge, des restes d'une palme fossilisée, symbole du martyre.
Par les saintes prières de Ta servante Martine, Seigneur Jésus-Christ, Fils de Dieu, accorde-nous abondante Miséricorde!
Carte routière depuis la paroisse des saints Anargyres à Péronnes-lez-Binche (B) jusqu'à la collégiale Saint-Etienne à Corbie (F)
Hymne à sainte Martine, martyre à Rome, dont les précieuses reliques sont conservées à Corbie
Chante Martine, Ô mon âme, célèbre cette fille de la Rome Chrétienne, applaudis sa gloire, chante l'illustre Vierge, célèbre la Martyre du Christ.
Née de noble lignée, élevée dans les conforts d'une vie mondaine, son enfant se passa dans les ors d'un riche palais.
Dédaignant les fugaces et terrestres plaisirs, elle se consacra entièrement au Seigneur Dieu. Et de son coeur généreux, elle déversa les richesses héritées de sa famille sur les pauvres du Christ, n'aspirant qu'à la récompense divine.
Griffes de fer, fouets, ou fauves, qui tous déchirent terriblement les corps, jamais ne réussirent à faire vaciller son courage. Les envoyés célestes vinrent la fortifier du pain des Anges.
Oubliant sa naturelle cruauté, le lion se prosterna à tes pieds, ô Martine. Seul l'épée parvint à te faire franchir les portes du Ciel.
Des Autels des saintes églises du Christ, l'encens fait monter vers toi nos pieuses prières. Le souvenir de ton nom rend évanescent le nom de toutes les fausses divinités.
Veille sur tous ceux qui font te commémorent avec ferveur. Toi qui a lutté contre l'impiété païenne et en connais les grands méfaits, fais s'étendre la Foi Chrétienne à toute la terre.
Notre soutien fervent auprès du Christ, sainte Martine, exauce nos humbles prières, que nous t'adressons avec amour et fidélité.
Par les prières de Ta sainte martyre, Ô Seigneur notre Dieu, soutiens les martyrs et confesseurs de notre époque. Dieu Un et Trine, illumine Tes serviteurs pour leu bonheur de nos âmes. Amen
A (re)lire aussi :
Saintes Aldegonde, Bathilde, Martine & les 3 saints Docteurs
http://stmaterne.blogspot.com/2007/01/saintes-aldegonde-bathilde-martine-les.html
Tropaire de sainte Martine, Martyre, ton 2
Fille d'une illustre famille de Chrétiens,*
A la mort de tes parents, tu vendis tes biens*
Afin de soulager la misère des pauvres.*
Et lorsqu'arriva le temps des persécutions,*
Tu fus martyrisée sans renier ta Foi.*
Sainte Martine, prie Dieu pour notre Salut!
source tropaire:
http://acathistes-et-offices-orthodoxes.blogspot.be/2013/02/racines-orthodoxes-30-janvier12-fevrier.html
29 janvier 2015
Le vrai et le faux silence (abba Pimen)
Il y a celui qui semble garder le silence, alors que son coeur est occupé à juger son prochain : une telle personne n'arrête en réalité pas de parler. Et il y a cet autre qui parle lui de l'aube au crépuscule, et pourtant garde le silence : je veux dire par là que tout ce qu'il dit est bénéfique.
Abba Poemen, Apophtegmes des Pères du Désert
There is a person who seems to keep silent, while his heart is passing judgment on other: such a person is speaking all the time. There is another person who is speaking from dawn to dusk yet maintains silence: I mean, he says nothing that is not beneficial.
Abba Poemen, The Sayings of the Desert Fathers
Abba Poemen, Apophtegmes des Pères du Désert
There is a person who seems to keep silent, while his heart is passing judgment on other: such a person is speaking all the time. There is another person who is speaking from dawn to dusk yet maintains silence: I mean, he says nothing that is not beneficial.
Abba Poemen, The Sayings of the Desert Fathers
28 janvier 2015
A quoi correspondent les "8 tons" dans le chant liturgique? (p. John)
Q: le calendrier liturgique de l'Église répertorie une série de "tons" pour chaque semaine de l'année. De quoi s'agit-il?
R: L'Église Orthodoxe utilise 8 harmonies musicales ou "tons" qui sont utilisés à tour de rôle sur 8 semaines, puis répétés sur base régulière. Ces 8 tons, aussi appelés Octoèque en grec, ont existé depuis l'époque de l'Église antique, et provenaient même fort probablement de Jérusalem ou d'Antioche. Leurs racines pourraient prédater le Christianisme, existant à quelque degré comme un témoignage des anciens styles de chant juif.
Au 8ème siècle, saint Jean Damascène a organisé systématiquement ces harmonies en un Livre des Huit Tons (Octoechos). Chaque ton a sa propre série de mélodies, qui offre aux hymnographes une dimension à la fois de structure et de diversité afin de composer et / ou écrire des hymnes.
P. John
ndt : lorsque l'Occident était Orthodoxe, lui aussi disposait d'un système à 8 tons + le ton "peregrinus" pour certaines occasions.
Q: The church's liturgical calendar lists a series of "tones" for each week of the year. What are these?
A: The Orthodox Church uses eight musical scores or "tones" which are sung in graduating order over the course of eight weeks and then
repeated on a regular basis after that. These eight tones, known as the Octoechos in Greek, have existed since the time of the Early Church and most probably originated in Jerusalem or Antioch. Their roots may even predate Christianity, existing to some degree as a testament to ancient Jewish chanting styles.
In the 8th century, Saint John of Damascus systematically organized
these scores into a Book of Eight Tones (Octoechos). Each tone has its own unique set of melodic formulas, which provide hymnographers a dimension of both structure and diversity as they compose and/or write hymns.
Fr. John
R: L'Église Orthodoxe utilise 8 harmonies musicales ou "tons" qui sont utilisés à tour de rôle sur 8 semaines, puis répétés sur base régulière. Ces 8 tons, aussi appelés Octoèque en grec, ont existé depuis l'époque de l'Église antique, et provenaient même fort probablement de Jérusalem ou d'Antioche. Leurs racines pourraient prédater le Christianisme, existant à quelque degré comme un témoignage des anciens styles de chant juif.
Au 8ème siècle, saint Jean Damascène a organisé systématiquement ces harmonies en un Livre des Huit Tons (Octoechos). Chaque ton a sa propre série de mélodies, qui offre aux hymnographes une dimension à la fois de structure et de diversité afin de composer et / ou écrire des hymnes.
P. John
ndt : lorsque l'Occident était Orthodoxe, lui aussi disposait d'un système à 8 tons + le ton "peregrinus" pour certaines occasions.
Q: The church's liturgical calendar lists a series of "tones" for each week of the year. What are these?
A: The Orthodox Church uses eight musical scores or "tones" which are sung in graduating order over the course of eight weeks and then
repeated on a regular basis after that. These eight tones, known as the Octoechos in Greek, have existed since the time of the Early Church and most probably originated in Jerusalem or Antioch. Their roots may even predate Christianity, existing to some degree as a testament to ancient Jewish chanting styles.
In the 8th century, Saint John of Damascus systematically organized
these scores into a Book of Eight Tones (Octoechos). Each tone has its own unique set of melodic formulas, which provide hymnographers a dimension of both structure and diversity as they compose and/or write hymns.
Fr. John
27 janvier 2015
Sainte Dévote (ou Julie) de Monaco
Tropaire, t. 4
La brebis à Dieu vouée s'écrie dévotement: * "Heureux ceux qui ont faim et soif de justice, * car Toi-même Tu les rassasies * chaque jour de Tes biens, * Jésus Qui es au Ciel. * Vers Toi je soupire et Tu exauces ma prière: * reçois comme colombe mon esprit, * car pour Ton Nom je suis immolée." * Par son intercession et par Ta miséricorde, Seigneur, sauve nos âmes.
Kondakion, t. 8
Que retentissent * la louange de nos chants * en ton honneur, sainte protectrice, * toi qui n'as pas voulu * sacrifier aux dieux païens, * mais gardas pure ta Foi en Christ: * pour le Verbe tu souffris * que ta bouche fût meurtrie; * pour le Crucifié, * sur le bois du chevalet * tu acceptas d'être torturée * et sous forme de colombe rendis ton âme au Seigneur, * pour voler vers ton Époux * et du Ciel veiller, * sainte Dévote, sur tes amis.
Ikos
Portant une dépouille vouée aux tisons, * une barque en péril, sur la mer en furie * mène à bon port la gloire de la Ligurie, * Dévote, la sainte à laquelle nous disons:
Réjouis-toi, qui sous le fer Christ ne renies point, * réjouis-toi, qui vas tout droit au calme port, * réjouis-toi, qui organises ce transport, * réjouis-toi, par qui les ondes sont bénies.
Réjouis-toi, vierge au martyre incandescent, * réjouis-toi, blanche colombe au rouge sang, * réjouis-toi, car du fier blason tu es devenue l'armoirie, * réjouis-toi, car neige et pourpre tu maries.
Réjouis-toi, dont la chaloupe ne louvoie, * réjouis-toi, qui du Rocher montras la voie, * réjouis-toi, qui du Dieu Verbe fus l'écho, * réjouis-toi, ferme soutien de Monaco.
Synaxaire
Le 27 janvier, Passion de la sainte martyre Dévote et Translation de son corps de Corse à Monaco.
Elle a trouvé le ciel, Dévote, en endurant * les supplices sans fin d'un barbare tyran. Le vingt-sept, achevant une humble vie sans faute, * meurt sur le chevalet l'innocente Dévote.
Par ses saintes prières, ô notre Dieu...
La brebis à Dieu vouée s'écrie dévotement: * "Heureux ceux qui ont faim et soif de justice, * car Toi-même Tu les rassasies * chaque jour de Tes biens, * Jésus Qui es au Ciel. * Vers Toi je soupire et Tu exauces ma prière: * reçois comme colombe mon esprit, * car pour Ton Nom je suis immolée." * Par son intercession et par Ta miséricorde, Seigneur, sauve nos âmes.
Kondakion, t. 8
Que retentissent * la louange de nos chants * en ton honneur, sainte protectrice, * toi qui n'as pas voulu * sacrifier aux dieux païens, * mais gardas pure ta Foi en Christ: * pour le Verbe tu souffris * que ta bouche fût meurtrie; * pour le Crucifié, * sur le bois du chevalet * tu acceptas d'être torturée * et sous forme de colombe rendis ton âme au Seigneur, * pour voler vers ton Époux * et du Ciel veiller, * sainte Dévote, sur tes amis.
Ikos
Portant une dépouille vouée aux tisons, * une barque en péril, sur la mer en furie * mène à bon port la gloire de la Ligurie, * Dévote, la sainte à laquelle nous disons:
Réjouis-toi, qui sous le fer Christ ne renies point, * réjouis-toi, qui vas tout droit au calme port, * réjouis-toi, qui organises ce transport, * réjouis-toi, par qui les ondes sont bénies.
Réjouis-toi, vierge au martyre incandescent, * réjouis-toi, blanche colombe au rouge sang, * réjouis-toi, car du fier blason tu es devenue l'armoirie, * réjouis-toi, car neige et pourpre tu maries.
Réjouis-toi, dont la chaloupe ne louvoie, * réjouis-toi, qui du Rocher montras la voie, * réjouis-toi, qui du Dieu Verbe fus l'écho, * réjouis-toi, ferme soutien de Monaco.
Synaxaire
Le 27 janvier, Passion de la sainte martyre Dévote et Translation de son corps de Corse à Monaco.
Elle a trouvé le ciel, Dévote, en endurant * les supplices sans fin d'un barbare tyran. Le vingt-sept, achevant une humble vie sans faute, * meurt sur le chevalet l'innocente Dévote.
Par ses saintes prières, ô notre Dieu...
26 janvier 2015
Peut-on se marier sur une montagne, dans une piscine, etc, bref hors de l'église? (p. John)
Q: Si quelqu'un le voulait, serait-il permis pour des Chrétiens Orthodoxes de se marier hors de l'église - dans un parc, sur une plage, ou une montagne?
R: Bien qu'il puisse y avoir eu quelques rares exceptions dues à des circonstances de guerre, de persécutions anti-chrétiennes, ou après que l'église aie été détruite, la réponse de base à votre question est NON. Les Chrétiens Orthodoxes doivent être mariés dans une église, et voici pourquoi:
Dans la Foi Orthodoxe, le mariage est un des Sacrements de l'Église, et il doit toujours être traité avec le plus grand respect et la plus haute dignité. C'est l'union solenelle d'une homme et d'une femme en "une seule chair" à travers l'union avec Jésus-Christ, et c'est un moment important dans les vies de deux Chrétiens qui aspirent tous deux au Salut.
Nous semblons vivre en une époque où le mariage est souvent traité et pris à la légère. Au lieu de notions absolues telles que l'amour, la confiance, et la fidélité, nombreux ne le voient que comme un "arrangement temporaire" au lieu de l'engagement sacré qu'il est. L'idée que les mariages ne sont qu'un simple "événément" au lieu d'un Sacrement est soulignée chaque fois que nous entendons parler de couples qui se sont échangés leurs voeux en sautant en parachute d'un avion, ou sont mariés sous l'eau, disent "oui je le veux" en haut de leur attraction foraine préférée, ou lorsque nous regardons une soirée dansante lacive au cours d'un mariage rediffusé sur youtube.
L'Église considère le mariage comme une alliance honorable et solenelle entre un homme et une femme. La présence du Christ à la fête de noce à Cana en Gallilée confirme ce fait et sert de rappel de son importance; en particulier du fait que c'est là aussi que notre Seigneur a accomplit Son tout premier miracle en public!
Le riche symbolisme que l'on voit dans l'Office du mariage met l'accent sur les liens forts et durables qui lient mari et femme. L'échange des alliances, le couronnement, la boisson au même calice, et la procession autour de l'Évangélisaire - littéralement leurs "premiers pas" en tant que mari et femme - ont une bien plus grande signification que d'être de simple aspects sympathiques qui ponctuent une cérémonie élaborée. Chacun de ces éléments est un rappel profond, plein de signification, pivot, que le couple est à présent uni, un seul esprit et une seule chair, avec un seul but d'être en Christ pour toute l'éternité. Le fait que le mariage se déroule au sein du bâtiment de l'église - la propre Maison de Dieu, n'est-ce pas - ne fait qu'accentuer ce fait.
Être marié dans l'église devient aussi un signe de l'humilité du couple, car il permet de mettre un plus grand accent sur Jésus-Christ, puisque théologiquement le Sacrement du mariage est plus à propos du Christ que du couple. Car qui pourrait être plus important que Celui en Qui le couple va bientôt être unit? Dès lors, être marié dans l'église est pour le couple cmme s'il allait au devant de Dieu et disait "Seigneur, ce mariage c'est à propos de Toi, pas de nous; bénis notre union et rend la sainte en Ton Nom!"
P. John
Q: If someone chooses, is it permissible for Orthodox Christians to be married outside of the church – like in a park, on the beach, or on a mountain?
A: Although there may have been rare exceptions due to circumstances of war, Christian persecutions, or the destruction of a temple, the basic answer to your question is NO; Orthodox Christians are to be married in a Church, and here's why:
Marriage in the Orthodox Faith is considered a sacrament of the Church and must always be treated with the greatest respect and highest dignity. It is the solemn joining together of man and woman into "one flesh" through union with Jesus Christ and is an important moment in the lives of two Christians who are both seeking salvation.
We seem to live in an era where marriage is often treated and taken way too lightly. Instead of absolute concepts like love, trust, and
fidelity, many view it merely as a "temporary arrangement" instead of
the sacred commitment that it is. The idea that weddings are simply an "event" as opposed to a sacrament is underscored every time we hear of couples exchanging vows while they parachute from airplanes, get married underwater, say "I Do" atop their favorite roller coaster, or when we watch a wedding party dance outlandishly down the aisle on You Tube.
The Church understands marriage to be an honorable and solemn covenant between a man and a woman. Christ's presence at the wedding feast in Cana of Galilee confirms this fact and serves as a reminder as to its importance; especially since this is where our Lord also performed His very first miracle!
The rich symbolism found in the wedding service emphasizes the strong and lasting ties that bind husband and wife together. The exchanging of rings, the crowning, the drinking from a common cup, and the procession around the Gospel Book – literally their "first steps" as husband and wife – have far greater meaning than simply being "nice touches" to punctuate an elaborate ceremony. Each of these is a deep, defining, and pivotal reminder that this couple is now united into one mind and one flesh with a single purpose in Christ for all of eternity. The fact that the wedding takes place within the confines of the Temple's structure – God's Own House, as it were – only helps to accentuate this fact.
Getting married in Church also becomes a sign of couple's humility for it keeps the greater focus upon Jesus Christ, because theologically the Sacrament of marriage indeed is more about Christ than the couple; for who could be more important than the One in whom the couple are both to be joined? Therefore, being married in the Church is like the couple coming before God and saying, "Lord, this wedding is about You, not us; bless our union and make it holy in Your Name!"
Fr. John
25 janvier 2015
marcher pour la vie
Marche pour la vie 2014 : par une météo de -30° celcius, l'hiver ayant frappé jusque -50°!!! Mais rien ne les a découragés!
A (re)lire :
A (re)lire :
Dimanche du respect & sainteté de la vie humaine 2015 (métropolite Tikhon, OCA)
Sainte martyre Félicité de Rome et ses 7 fils
Étant Chrétienne, Félicité fut condamnée à mort avec ses 7 fils, durant le règne d'Antonin, en 164. Elle implora Dieu de ne pas être tuée avant ses fils, afin qu'elle puisse les encourager à supporter la torture et la mort, et ainsi qu'ils ne renient pas le Christ. Grâce à la Providence divine, c'est ce qui se passa. Avec joie, cette magnifique mère accompagna ses fils, un par un, jusqu'à avoir été témoin de la mort de tous les 7. Ensuite elle-même, en rendant grâce à Dieu, reçut la mort en martyre. Elle et ses fils souffrirent à Rome, où leurs reliques reposent.
Prologue d'Ochrid, 25 janvier
Saint Nicolas Velimirovitch
La sainte martyre Félicité et ses 7 fils, Janvier, Félix, Philippe, Silvain, Alexandre, Vitalius et Martial.
Elle était née dans une riche famille romaine. Elle confessa courageusement devant l'empereur et les autorités civiles qu'elle était devenue chrétienne. Les prêtres païens dirent qu'elle insultait de la sorte les dieux en répandant le Christianisme. Sainte Félicité et ses fils furent envoyés au préfet Publius pour être torturés.
Sainte Félicité assista aux souffrances de ses fils, et pria Dieu qu'ils tiennent bon et entre dans le Royaume céleste avant elle. Tous ses fils moururent martyrs sous les yeux de leur mère, qui était elle-même torturée.
Peu après, sainte Félicité suivit ses fils dans le martyre pour le Christ. Ils souffrirent à Rome vers l'an 164. Saint Grégoire le Grand, pape de Rome, la cite dans son Commentaire sur l'Évangile de saint Matthieu (Mt 12,47).
Prologue d'Ochrid, 25 janvier
Saint Nicolas Velimirovitch
La sainte martyre Félicité et ses 7 fils, Janvier, Félix, Philippe, Silvain, Alexandre, Vitalius et Martial.
Elle était née dans une riche famille romaine. Elle confessa courageusement devant l'empereur et les autorités civiles qu'elle était devenue chrétienne. Les prêtres païens dirent qu'elle insultait de la sorte les dieux en répandant le Christianisme. Sainte Félicité et ses fils furent envoyés au préfet Publius pour être torturés.
Sainte Félicité assista aux souffrances de ses fils, et pria Dieu qu'ils tiennent bon et entre dans le Royaume céleste avant elle. Tous ses fils moururent martyrs sous les yeux de leur mère, qui était elle-même torturée.
Peu après, sainte Félicité suivit ses fils dans le martyre pour le Christ. Ils souffrirent à Rome vers l'an 164. Saint Grégoire le Grand, pape de Rome, la cite dans son Commentaire sur l'Évangile de saint Matthieu (Mt 12,47).
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