Que frappe l'épée, ou la maladie, la famine ou la mort, ou quoi que ce soit d'autre considéré comme affligeant, tout cela nous est envoyé sur terre pour notre régénération et pour nous corriger, et pour que nous concentrions nos pensées sur la dévotion envers Dieu. Car chaque génération a besoin d'être éduquée par une visite du Seigneur.
Saint Ephrem le Syrien
Whether the sword is sent, or sickness, famine, death, or something else that’s considered appalling, they’re all sent to earth for our regeneration and correction, and so that we can concentrate our minds on devotion to God.
Because every generation needs to be educated by a visit from the Lord.
Saint Ephraim the Syrian
"Ô étrange Église Orthodoxe, si pauvre et si faible, qui se maintient comme par miracle à travers tant de vicissitudes et de luttes.
Église de contrastes, à la fois si traditionnelle et si libre, si archaïque et si vivante, si ritualiste et si personnellement mystique.
Église où la perle de grand prix de l'Évangile est précieusement conservée, parfois sous une couche de poussière. Église qui souvent n'a pas su agir, mais qui sait chanter comme nulle autre la joie de Pâques."
P. Lev Gillet ("Un moine de l'Eglise d'Orient)
Église où la perle de grand prix de l'Évangile est précieusement conservée, parfois sous une couche de poussière. Église qui souvent n'a pas su agir, mais qui sait chanter comme nulle autre la joie de Pâques."
P. Lev Gillet ("Un moine de l'Eglise d'Orient)
24 octobre 2015
23 octobre 2015
Mendier le Paradis (p. Arsenie)
Le mendiant ne tend pas la main pour quémander, mais afin de vous donner le Royaume des Cieux, et vous ne le remarquez pas!
Ancien Arsenie Papacioc
The beggar stretches out his hand not to ask, but to give you the kingdom of heaven, and you do not notice!
Elder Arsenie Papacioc
Ancien Arsenie Papacioc
The beggar stretches out his hand not to ask, but to give you the kingdom of heaven, and you do not notice!
Elder Arsenie Papacioc
22 octobre 2015
Journée pour le clergé (fun)
Aujourd'hui c'est la journée spéciale "soyez gentil envers votre prêtre"
Parce qu'en fait, demander d'être sympa envers votre prêtre toute l'année durant, ça serait vraiment de trop!
Quand on vous cause du tort (saint Jean Chrysostome)
Même si les autres nous livrent une guerre, il est bon pour nous de rester en paix.
Saint Jean Chrysostome
Saint Jean Chrysostome
21 octobre 2015
Sainte Céline, mère de saint Rémi (+ après 458)
Comme sainte Silvie, mère du pape de Rome saint Grégoire le Grand, et bien d'autres saintes mères, sainte Céline (son homonyme, vierge de Meaux, est honorée également aujourd'hui) est surtout connue grâce à son fils. Elle nous a donné le grand saint Remi, évêque de Reims, fêté le 1er octobre.
Céline et son mari etaient nobles. Un moine, Montanus (voir au 20 septembre, t. 9, p. 414), prédit à Céline, après un triple avertissement reçu en songe, qu'elle enfanterait un garçon d'une rare vertu. Et Remi vint au monde sans retard.
Céline avait eu de son mari Emilius 2 fils, Principius, qui fut un saint évêque de Soissons, et son frère, qui eut un fils, Lupus. Saint Lupus succéda à son oncle Principius et fut évêque jusqu'à la mort de Remi (cf. L. Duchesne, Fastes épisc., t. 3, 1915, p. 89-90). A l'annonce de Montanus, un reclus, Céline s'étonna : elle et Emilius étaient déjà âgés. Montanus, qui était aveugle, insista : "Quand tu sèvreras l'enfant, tu me frotteras les yeux de ton lait, et je recevrai la lumière". Remi, une fois sevré, mit lui-même, guidé par Céline, un peu de lait maternel sur les paupières du reclus et lui rendit ainsi la vue. Rémi était né au pays de Laon. On l'appela Remigius, parce qu'il aurait à régir, à diriger son Église lancée sur des flots tempétueux, ou Remedius, car il serait aux siens un remède contre la juste colère de Dieu ou contre la férocité païenne. Après des études brèves, mais excellentes, Remi voulut imiter la retraite de son héraut Montanus. Il se sépara ainsi de Céline si elle vivait encore. D'après une interpolation au testament de saint Remi, Céline aurait été enterrée à Labrinacum, Lavergny, commune de Parfondru, près de Laon (Aisne). La translation de son corps à Laon aurait eu lieu un 5 avril, d'après Molanus ou Vermeulen, éditeur du martyrologe d'Usuard (dans l'éd. de J.-B. du Sollier, Anvers, 1714, p. 194). On a attribué à Hucbald (+ 930?), moine de Saint-Amand, près de Valenciennes, une Vie de notre sainte.
Extrait de la bibliographie : Mon. Germ. hist., Auct. antiq., t. 4-2, p. 64 (Pseudo-Fortunat); Script. rer. merov., t. 3, p. 259-263 et 344, 25 (Hincmar, et testament) . - Acta sanct., 21 octobre, t. 9, p. 318-322. - chanoine Ulysse Chevalier, Repertorium hymnologicum, t. 6, 1920, p. 19 : hymnes et prose en l'honneur de la sainte, à Laon, vers 1495. - V. Leroquais, Les sacramentaires et missels mss. t. 3, 1924, p. 351; Les bréviaires mss t. 2, p. 143, et t. 5, 1934, p. 61; Les psautiers mss. lat t. 2, 1940-1941, p. 369; Les livres d'heures mss. de la Bibl. nat., t. 2, 1927, p. 390 - Anal. boll., t. 58, 1940, p. 216. - Ch. Cahier, Caract. des saints dans l'art populaire, 1867, p. 811. - G. Hanotaux, L'énergie française, p. 115-152, sur Laon. - Vidal de la Blache, dans Hist. de France, de Lavisse, t. 1-1, 1903, P. 100-107, sur Laon et Soissons.
Citons pour finir ces pensées de Barrés (Mes cahiers, t. 9, 1935, p. 65 : en 1911) : "L'église, c'est le lieu où l'homme prend et reçoit de lui-même une conception qui le force à s'élever au-dessus de lui-même... Dans l'église, certains développent leur valeur, une valeur immense; l'église a servi, sert encore à entraîner l'homme vers une destinée toujours plus haute". C'est le cas du petit Remi.
Source icône : facebook
Céline et son mari etaient nobles. Un moine, Montanus (voir au 20 septembre, t. 9, p. 414), prédit à Céline, après un triple avertissement reçu en songe, qu'elle enfanterait un garçon d'une rare vertu. Et Remi vint au monde sans retard.
Céline avait eu de son mari Emilius 2 fils, Principius, qui fut un saint évêque de Soissons, et son frère, qui eut un fils, Lupus. Saint Lupus succéda à son oncle Principius et fut évêque jusqu'à la mort de Remi (cf. L. Duchesne, Fastes épisc., t. 3, 1915, p. 89-90). A l'annonce de Montanus, un reclus, Céline s'étonna : elle et Emilius étaient déjà âgés. Montanus, qui était aveugle, insista : "Quand tu sèvreras l'enfant, tu me frotteras les yeux de ton lait, et je recevrai la lumière". Remi, une fois sevré, mit lui-même, guidé par Céline, un peu de lait maternel sur les paupières du reclus et lui rendit ainsi la vue. Rémi était né au pays de Laon. On l'appela Remigius, parce qu'il aurait à régir, à diriger son Église lancée sur des flots tempétueux, ou Remedius, car il serait aux siens un remède contre la juste colère de Dieu ou contre la férocité païenne. Après des études brèves, mais excellentes, Remi voulut imiter la retraite de son héraut Montanus. Il se sépara ainsi de Céline si elle vivait encore. D'après une interpolation au testament de saint Remi, Céline aurait été enterrée à Labrinacum, Lavergny, commune de Parfondru, près de Laon (Aisne). La translation de son corps à Laon aurait eu lieu un 5 avril, d'après Molanus ou Vermeulen, éditeur du martyrologe d'Usuard (dans l'éd. de J.-B. du Sollier, Anvers, 1714, p. 194). On a attribué à Hucbald (+ 930?), moine de Saint-Amand, près de Valenciennes, une Vie de notre sainte.
Extrait de la bibliographie : Mon. Germ. hist., Auct. antiq., t. 4-2, p. 64 (Pseudo-Fortunat); Script. rer. merov., t. 3, p. 259-263 et 344, 25 (Hincmar, et testament) . - Acta sanct., 21 octobre, t. 9, p. 318-322. - chanoine Ulysse Chevalier, Repertorium hymnologicum, t. 6, 1920, p. 19 : hymnes et prose en l'honneur de la sainte, à Laon, vers 1495. - V. Leroquais, Les sacramentaires et missels mss. t. 3, 1924, p. 351; Les bréviaires mss t. 2, p. 143, et t. 5, 1934, p. 61; Les psautiers mss. lat t. 2, 1940-1941, p. 369; Les livres d'heures mss. de la Bibl. nat., t. 2, 1927, p. 390 - Anal. boll., t. 58, 1940, p. 216. - Ch. Cahier, Caract. des saints dans l'art populaire, 1867, p. 811. - G. Hanotaux, L'énergie française, p. 115-152, sur Laon. - Vidal de la Blache, dans Hist. de France, de Lavisse, t. 1-1, 1903, P. 100-107, sur Laon et Soissons.
Citons pour finir ces pensées de Barrés (Mes cahiers, t. 9, 1935, p. 65 : en 1911) : "L'église, c'est le lieu où l'homme prend et reçoit de lui-même une conception qui le force à s'élever au-dessus de lui-même... Dans l'église, certains développent leur valeur, une valeur immense; l'église a servi, sert encore à entraîner l'homme vers une destinée toujours plus haute". C'est le cas du petit Remi.
Source icône : facebook
20 octobre 2015
Le choeur des saints a trouvé ce que je cherche en vain
Le choeur des saints a trouvé la source de la Vie et la porte du Paradis.
Puissé-je moi aussi en trouver le chemin par la repentance.
Je suis la brebis perdue. Appelle-moi, ô Sauveur, et sauve-moi.
19 octobre 2015
Face aux calomnies, restez silencieux comme le Christ (saint Ignace)
Le Seigneur est resté silencieux devant Pilate et Hérode. Il n'a pas tenté de Se justifier. Vous devriez imiter Son sage et saint silence lorsque vous voyez que vos ennemis vous accusent, avec ferme intention d'obtenir gain de cause : ils n'accusent que dans le but de cacher leurs propres mauvaises intentions sous le camouflage d'un jugement.
Saint Ignace Brianchaninov, Le Calice du Christ
The Lord remained silent before Pilate and Herod; He made no attempt to justify Himself. You must imitate His holy and wise silence when you see that your enemies accuse you, with every intention of certain conviction; they accuse only with the purpose of hiding their own evil intention under the guise of judgement.
St. Ignatius Brianchaninov, The Cup of Christ
Saint Ignace Brianchaninov, Le Calice du Christ
The Lord remained silent before Pilate and Herod; He made no attempt to justify Himself. You must imitate His holy and wise silence when you see that your enemies accuse you, with every intention of certain conviction; they accuse only with the purpose of hiding their own evil intention under the guise of judgement.
St. Ignatius Brianchaninov, The Cup of Christ
18 octobre 2015
N'ayez pas peur, Dieu livrera le combat pour vous (saint Théophane)
Vous ne devriez jamais être effrayé, si vous êtes troublé par un flot de pensées, si l'ennemi est trop fort contre vous, si ses attaques seraient sans fin, si cette guerre va durer toute votre vie et si vous ne savez pas éviter d'incessantes chutes de divers ordres. Sachez que vos ennemis, avec tous leurs tours vicieux, sont entre les mains de notre divin Commandant, notre Seigneur Jésus-Christ, pour l'honneur et la gloire de Qui nous livrons la guerre. Puisqu'Il nous guide Lui-même dans cette bataille, Il ne laissera assurément pas nos ennemis user d'une force invincible pour vous écraser, si vous ne vous portez pas vous-mêmes dans leur camp volontairement. Il combattra Lui-même pour vous et vous livrera vos ennemis en vos mains, quand Il le voudra et comme Il le voudra, comme il est écrit : Car le Seigneur ton Dieu Lui-même va et vient au milieu de ton camp pour te sauver en te livrant tes ennemis (Deut. 23,14)
La Guerre Invisible, par saint Théophane le Reclus et saint Nicodème de la Sainte Montagne
You must never be afraid, if you are troubled by a flood of thoughts, that the enemy is too strong against you, that his attacks are never ending, that the war will last for your lifetime, and that you cannot avoid incessant downfalls of all kinds. Know that our enemies, with all their wiles, are in the hands of our divine Commander, our Lord Jesus Christ, for Whose honour and glory you are waging war. Since He himself leads you into battle, He will certainly not suffer your enemies to use violence against you and overcome you, if you do not yourself cross over to their side with your will. He will Himself fight for you and will deliver your enemies into your hands, when He wills and as He wills, as it is written: ‘The Lord thy God walketh in the midst of thy camp, to deliver thee, and to give up thine enemies before thee’ (Deut. xxii, 14).
From Unseen Warfare, St. Theophan the Recluse and St. Nicodemus of the Holy Mountain
La Guerre Invisible, par saint Théophane le Reclus et saint Nicodème de la Sainte Montagne
You must never be afraid, if you are troubled by a flood of thoughts, that the enemy is too strong against you, that his attacks are never ending, that the war will last for your lifetime, and that you cannot avoid incessant downfalls of all kinds. Know that our enemies, with all their wiles, are in the hands of our divine Commander, our Lord Jesus Christ, for Whose honour and glory you are waging war. Since He himself leads you into battle, He will certainly not suffer your enemies to use violence against you and overcome you, if you do not yourself cross over to their side with your will. He will Himself fight for you and will deliver your enemies into your hands, when He wills and as He wills, as it is written: ‘The Lord thy God walketh in the midst of thy camp, to deliver thee, and to give up thine enemies before thee’ (Deut. xxii, 14).
From Unseen Warfare, St. Theophan the Recluse and St. Nicodemus of the Holy Mountain
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