"Ô étrange Église Orthodoxe, si pauvre et si faible, qui se maintient comme par miracle à travers tant de vicissitudes et de luttes. Église de contrastes, à la fois si traditionnelle et si libre, si archaïque et si vivante, si ritualiste et si personnellement mystique.
Église où la perle de grand prix de l'Évangile est précieusement conservée, parfois sous une couche de poussière. Église qui souvent n'a pas su agir, mais qui sait chanter comme nulle autre la joie de Pâques."
P. Lev Gillet ("Un moine de l'Eglise d'Orient)

26 décembre 2015

Appréciez chaque bouffée d'air frais, c'est don de Dieu (Thomas Merton)

Chaque respiration que nous prenons, c'est un don. Chaque instant de la vie, c'est une grâce.
Thomas Merton

P. John







"Each breath we take is a gift. Each moment of life is a grace." - Thomas Merton

Fr. John

25 décembre 2015

"Puer natus est" - L'Ange du Grand Conseil!


Puer natus est nobis, et filius datus est nobis : cujus imperium super humerum ejus : et vocabitur nomen ejus magni consilii Angelus.

Un Enfant nous est né, un Fils nous est donné : la souveraineté est sur Son épaule. On l'appellera du nom d'Ange du Grand Conseil.



ndt : le Grand Conseil étant une expression de l'harmonie interne à la Sainte Trinité, "ange" signifiant "envoyé" ("machal")

 

24 décembre 2015

Engendré avant l'étoile du Matin! (Liturgie orientale)


Prokimenon de la Nativité, ton 4


de Mon sein Je T'ai engendré avant l'étoile du matin,
le Seigneur l'a juré, Il ne S'en repentira pas


chorale Saint Jean Damascène, Paris

Les cadeaux de Noël (grumpy cat)

Tout ce que je veux pour Noël c'est...
 

DE LA BOUFFE!


Liturgies bilingues slavon-français en nouvelle édition

Liturgie de Saint Jacques, frère du Seigneur, en slavon et en français

"Livre à usage liturgique avec le texte intégral de la Divine Liturgie de Saint Jacques, frère du Seigneur et premier évêque de Jérusalem, en version bilingue: en slavon et en français. L'ouvrage est publiée avec la bénédiction de l'évêque Nestor de Chersonèse.

La liturgie attribuée à saint Jacques, frère du Seigneur et premier évêque de Jérusalem, est une des plus anciennes liturgies eucharistiques conservées par l’Église orthodoxe. Si la liturgie de saint Basile et celle de saint Jean Chrysostome remontent, dans leur forme actuelle, au rite célébré à Byzance, Constantinople, la liturgie de saint Jacques est l’héritage de la communauté chrétienne de Jérusalem. Ce rituel est rarement utilisé par les orthodoxes aujourd’hui. La liturgie proprement byzantine – constantinopolitaine – s’est imposée au deuxième millénaire à l’ensemble des Églises orthodoxes. Cependant, la pratique d’utiliser la liturgie de saint Jacques le jour de sa mémoire le 23 octobre et le dimanche après la Nativité du Seigneur (associé au souvenir du roi David, de Joseph, l’époux de la Vierge, et de saint Jacques) subsiste dans le patriarcat de Jérusalem, en Grèce et dans quelques autres diocèses. Dans certaines Églises, comme sur l’île grecque de Zante (Zakynthos), cette liturgie est célébrée de manière régulière. L’Église orthodoxe russe a découvert cette liturgie au XXe siècle. L’Église russe hors frontières y a joué un rôle de premier plan, en publiant et diffusant le rite de saint Jacques. En Russie même, l’usage de cette liturgie fut introduit à Saint-Pétersbourg par le métropolite Nicodème Rotov. Il y subsiste et se répand actuellement. Il y a d’importantes différences entre la version grecque de la liturgie de saint Jacques, imprimée par les Éditions synodales de l’Église de Grèce en 1952, et celle, en slavon, qui fut publiée en 1970 par le monastère de la Sainte-Trinité de Jordanville avec la bénédiction du Synode de l’Église russe hors frontières. La présente édition suit, pour ce qui concerne l’ordo, la version de l’Église russe hors frontières. En revanche, la traduction des prières est faite, par le P. Alexandre Siniakov, à partir du texte grec publié par l’Église de Grèce. La maquette du livre est l'oeuvre de Victor Smirnov, formateur au Séminaire. "

ISBN : 979-1093217000
15€

source du texte et achat en ligne




Divine Liturgie de saint Jean Chrysostome (bilingue) / Божественная Литургия свт. Иоанна Златоуста

La nouvelle édition de la Divine Liturgie de saint Jean Chrysostome en version bilingue parallèle slavon-français.

Le texte slavon est conforme à celui des Éditions du Patriarcat de Moscou. La traduction française est celle de la Fraternité orthodoxe en Europe occidentale, approuvée par l'Assemblée des évêques orthodoxes de France et reproduite avec son aimable autorisation. Le livre est publié avec la bénédiction de l'évêque Nestor de Chersonèse.

Cet ouvrage élégant est relié en cuir, avec trois signets (rubans bicolores). Il est conçu pour servir de missel aux membres du clergé célébrant la liturgie. Mais il sera aussi utile aux laïcs désirant suivre le texte de l'office.

ISBN : 979-1094948002
20€

source du texte et achat en ligne
 


 Vêpres dans le rite byzantin orthodoxe / Последование вечерни



Nouvelle édition augmentée de l'office des vêpres en slavon et français

Après l'épuisement de la première édition de l'office des vêpres en version bilingue — slavon et français — les Éditions Sainte-Geneviève du Séminaire publient une nouvelle édition augmentée des vêpres selon le rite byzantin. Elle est complétée par les prières sacerdotales et les textes propres aux vêpres solennelles. Cette édition, destinée à l’usage liturgique, contient l’intégralité de l’office vespéral : à la fois les parties chantées par l’assemblée ou le chœur et celles qui sont dites par le prêtre, le diacre et le lecteur. Les différences entre vêpres ordinaires et solennelles (du samedi soir et de la veille des grandes fêtes) sont bien indiquées. Les litanies de la litie se trouvent en annexe. Le texte slavon reprend la version publiée par le patriarcat de Moscou. La traduction française des psaumes est celle de l’Association épiscopale liturgique pour les pays francophones (AELF) qui nous a gracieusement autorisés à les reproduire. Les litanies sont données dans la traduction de la Fraternité orthodoxe en Europe occidentale. Ce petit livre de belle qualité sera utile à ceux qui président la célébration des vêpres et à ceux qui souhaitent la suivre et y participer.

ISBN : 979-10-94948-03-3
12€

source du texte et achat en ligne

 

23 décembre 2015

Noël: pour le Christ ou le père noël? (grumpy cat)


Cher Père Noël, ne songe même pas à tenter d'entrer dans notre maison le soir de Noël.
Grand-mère est armée, et elle est irascible.

Saint Dagobert II, roi d'Austrasie et martyr (+ 679)

Synaxe de saints de Belgique orthodoxe, avec saint Dagobert II (2ème en bas à droite)
icône en latin, par Irina Gorbounova-Lomax
Paroisse Saint Seraphim de Sarov, Namur, Belgique

Le roi Dagobert II était le fils du roi d'Austrasie Sigebert III, que son père Dagobert 1er avait installé comme roi à l'âge de 5 ans, en 634. Il était né de Sigebert II et de la reine Himmechilde, alors que Sigebert III avait depuis longtemps adopté le fils de son tout-puissant maire du palais Grimoald, auquel on avait donné le nom de Childebert. A la mort de Sigebert III, le 1er février 656, Dagobert fut écarté du trône par Grimoald qui y plaça son propre fils, le pseudo-Childebert III et chargea l'évêque de Poitiers, Didon, de conduire le jeune Dagobert dans un monastère en Irlande, où il resta une vingtaine d'années. L'Irlande était encore terre de profonde Orthodoxie, qui fut donc la Foi dans laquelle le futur roi Dagobert II fut élevé.

Cependant, il y fut si oublié des siens que lorsque Childebert III disparut en 662, on ne pensa pas à lui. Le trône fut attribué à son cousin, le deuxième fils de Clovis II et de sainte Bathilde, qui devint Childéric II. Mais quand ce dernier eut été assassiné en 675, les grands d'Austrasie qui ne voulaient pas être gouvernés par le maire de Neustrie Ebroïn se souvinrent de leur roi disparu depuis si longtemps et prièrent saint Wilfrid, le métropolitain d'York, de bien vouloir le leur ramener.

Dagobert fut accueilli par tous ses sujets, aussi bien ceux de l'Austrasie proprement dite que ceux des parties austrasiennes de l'Aquitaine et de la Provence, mais il fut bientôt attaqué par Ébroïn qui gouvernait la Neustrie au nom de son cousin Thierry III. Il semble que cette guerre n'eut pas d'autre résultat que de ravager la région de Langres.
Contrairement aux coutumes de cette époque trouble, où les prélatures s'achetaient, saint Dagobert II soutint saint Arbogast, évêque de Strasbourg et il appela l'ermite saint Florent à succéder à ce dernier.


Au printemps de 679, Wilfrid se rendant en pélerinage à Rome rencontra le roi Dagobert III qui, sachant les difficultés qu'il connaissait en Angleterre, lui offrit le siège épiscopal de Strasbourg. Wilfrid refusa et continua son voyage. Quand il revint, Dagobert était mort: il avait été assassiné le 23 décembre 679 dans la forêt de Woëvre et son corps avait été enseveli à Stenay. Wilfrid fut arrêté par un évêque qui l'invectiva durement "Comment es-tu assez téméraire pour passer chez les Francs, toi qui es digne de mort pour nous avoir envoyé un tel roi qui ruinait les cités, méprisait les conseils des anciens, humiliait les peuples par le tribut, tel Roboam, fils de Salomon, abaissait les églises de Dieu avec leurs prélats? Il a subi le châtiment de ses crimes, il est tué et enterré." Wilfrid répondit : "Par le Christ Jésus, je dis la vérité et par saint Pierre, je ne mens pas, c'est selon le précepte donné par Dieu à Israël qui avait habité en terre étrangère qne j'ai reçu cet exilé, que je l'ai aidé, nourri, élevé pour votre bien et non pour votre malheur, pour qu'il soit, comme il l'avait promis, bâtisseur de villes, consolateur des citoyens, conseiller des vieillards et défenseur des églises de Dieu, O très juste évêque, qu'aurais-tu fait d'autre si un exilé était venu vers ta Sainteté? " Et l'évèque s'humilia "Je vois que tu es plus juste que moi..."
 

Dans la Vita Wilfridi, Eddi, le biographe de Wilfrid, attribue sa mort "à la ruse des ducs et au consentement des évêques". Le martyrologe de Liège qui raconte qu'il fut assassiné par son filleul Jean : Lors d'une sieste qu'il prenait après une grande chasse aux cerfs, Dagobert dormait au pied d'un arbre, proche d'une fontaine appelée Arphays. Un coup fatal lui fut porté par celui dont il était en droit d'attendre la loyauté.
Ceux qui profitèrent de la mort de Dagobert II furent les maires du palais, celui de Neustrie, Ébroïn, qui lui avait déjà fait la guerre, et celui d'Austrasie, Pépin, qui s'empressa de reprendre le pouvoir. A une époque aussi brutale, de tels ambitieux ne reculaient pas devant un assassinat. Et l'on comprend que le souvenir de ce malheureux roi ait touché le coeur du peuple et qu'il ait fini par le vénérer comme martyr. Vox populi, vox Dei!

A l'élévation des reliques, l’empereur Charles II le Chauve (+877) fera édifier la basilique Saint-Rémy à Stenay pour y déposer le corps du saint. Il ne reste de cette basilique qu’un portail redécouvert en 1965. Avant le Schisme d'Occident et la destruction de la majeure partie de ses saintes reliques & lieux consacrés au cours des guerres de religion en France, il était commémoré dans les diocèses de Nancy, Toul, Strasbourg et Verdun (ce dernier conservait ses reliques et Dagobert II y avait établi sa capitale à Stenay).


Mouzay, vitrail de saint Dagobert II, 1860


Fontaine de saint Dagobert II, à Charmoy, près de Stenay


Crâne-reliquaire de saint Dagobert II. Ce crâne fait actuellement partie du "Trésor des Sœurs Noires", patrimoine mobilier conservé à Mons.


Stèle du martyre de saint Dagobert II, Stenay

Tropaire de saint Dagobert II, ton 4
Exilé dans un saint monastère de la verte Irlande,
formé aux grandes vertus et aux devoirs de monarque,
tu régnas ensuite sur nos terres avec trop de droiture aux yeux de tes pairs,
car trop céleste pour ces puissants aux moeurs corrompues.
Désirant la gloire supranaturelle de Dieu,
tu Lui resta fidèle jusqu'à la fin, ô saint roi Dagobert, second du nom.
Nous qui te commémorons ce jour, nous implorons tes prières,
car elle est puissante, l'intercession d'un martyr, pour obtenir que le Christ sauve nos âmes.



Oratio.
Deus, qui pópulo tuo sanctum dedísti rectórem Dagobértum : concéde, quǽsumus ; ut, tanti intercessóris précibus et tuæ pietátis defensióne, ab ómnibus ubíque libéremur adversis, et tranquílla prosperitáte in tua laude lætémur. Per Dóminum.

Concede, quǽsumus, omnípotens Deus : ut quos culpæ miséria fecit hic éxsules ; beáti Dágoberti, Regis et Mártyris tui, intercéssio gloriósa regni cæléstis fáciat esse coherédes. Per Dóminum
.


A ne PAS confondre avec Dagobert I, qui bien que politiquement un monarque acceptable, fut moralement un paillard invétéré faisant la désolation de saint Eloi - en tout cas c'est ce qu'affirme la chansonnette populaire de 1750 encore bien connue des cercles estudiantins de nos régions ;-)



Bibl. - Vie de Dagobert (Biblioth. hag. lat., n. 2081), dans Mon. Germ. Hist., Scriptores rerum merov., t. 2, p. 511-524. Ce texte n'a d'intérêt que pour l'histoire du culte. Les rares indications sur Dagobert II sont très dispersées : Liber Historiae Francorum, c. 43, dans Mon. Germ. Hist., Script. rer. merov., t. 2, p. 316. -Vie de saint Wilfrid par Eddi (Bibtioth. hag. lat., n. 8889), c. 27 et 31, dans Mabillon, Acta sanct. ord. S. Bened., saec. 4, 1a p., p. 691 et 695-696. Vie de sainte Salaberge (Biblioth. hag. lat., n. 7463), c. 13, dans Mabillon, op. cit., saec. 2, p. 427; Acta sanct., 22 sept., t. 6, p. 525; Mon. Germ. Hist., Script. rer. merov., t. 5, p. 57.
Miracles de saint Memmie de Châlons (Biblioth, hag. lat., n. 5910-5911) dans Acta sanct., 5 août, t. 2, p. 7.
E.-J. Tardif, Les chartes mérovingiennes de Noirmoutier, Paris, 1899, a montré que Dagobert II avait été reconnu jusqu'en Poitou.
B. Krusch, Chronologica regum Francorum stirpis Merovingicae, dans Mon. Germ. Hist., Script. rer. merov., t. 7, p. 494-495. - L. Levillain, La succession d'Austrasie au 7ième siècle, dans Revue historique, t. 112, 1913, p. 63-93. - F. Lot, dans Hist. gén. de Glotz, Moyen Age, t. 1, p. 282-287. -    E. Vacandard, Vie de saint Ouen, p. 283-286. - V. Leroquais, Les bréviaires mss., t. 5, p. 76; Les psautiers mss. latins, t. 2, p. 262.


22 décembre 2015

Savoir écouter n'apporte que du bénéfice (p. John)

Entends le conseil, accepte la discipline, pour être sage à la fin (Proverbes 19,20)
P. John





Listen to advice and accept instruction, that you may gain wisdom for the future." (Proverbs 19:20)

Fr. John

21 décembre 2015

Religion et science (p. Tryphon, Eorhf)

Prêtre dans l'église des saints startsis d'Optina et professeur d'astrophysique à l'université de Minsk : ce n'est pas incompatible!

La vision théologique de Dieu et la science naturelle

L'Orthodoxie n'exclut pas de la vision théologique de Dieu les découvertes de la science naturelle. La science et la Foi peuvent être en harmonie l'une avec l'autre, et notre désir de restaurer notre communion avec Dieu peut impliquer à la fois la science naturelle, et la science de l'âme. Un Chrétien Orthodoxe n'a pas à mettre de côté la connaissance scientifique afin d'adhérer à la Foi. "Il n'y a qu'avec la connaissance superficielle que naissent de fausses contradictions entre foi et connaissance, entre religion et science" (I.M. Andreyev)." (*)

Dans l'amour du Christ,
Higoumène Tryphon


(*) I. M. Andreev
Ivan Andreev (1894–1976) était professeur au Holy Trinity Seminary, où il enseignait l'apologétique, l'Histoire ecclésiastique, la littérature, la théologie morale et la psychologie. Né à Saint-Petersbourg, il a étudié la philosophie à la Sorbonne à Paris et à l'université de Saint-Petersbourg. Cependant, pour son développement spirituel, il a été formé par les écrits de saint Théophane le Reclus, saint Ignace Brianchaninov, les staretz d'Optina, et d'autres porteurs de l'Orthodoxie traditionnelle. Opposé à la déclaration de loyauté du métropolite Serge envers le gouvernement soviétique, il fut un ardent membre de l'Église des Catacombes. Après la 2ème Guerre Mondiale, il émigra vers l'Amérique du Nord, où il devint professeur au  Holy Trinity Seminary. Il écrivit nombre d'articles, et en dehors de son engagement dans l'Église, il donna aussi des conférences sur des sujets médicaux et en littérature.






The theological vision of God and natural science

Orthodoxy does not exclude from the theological vision of God the findings of natural science. Science and faith can be in concert with one another and our desire to reinstate our communion with God can involve both natural science, and the science of the soul. An Orthodox Christian does not have to suspend scientific knowledge in order to adhere to faith. "Only with a superficial knowledge do there arise false contradictions between faith and knowledge, between religion and science (I.M. Andreyev)."

Love in Christ,
Abbot Tryphon



I. M. Andreev
http://www.holytrinitypublications.com/en/Contributor/112/I._M._Andreev.html
Ivan Andreev (1894–1976) was a professor at Holy Trinity Seminary, where he taught apologetics, church history, literature, moral theology, and psychology. He was born in St. Petersburg, and studied philosophy at the Sorbonne in Paris and the University of St. Petersburg. However, in his spiritual development he was formed by the writings of St. Theophan the Recluse, St. Ignatius Brianchaninov, the Optina Elders, and other bearers of traditional Orthodoxy. Opposed to Metropolitan Sergius’ declaration of loyalty to the Soviet government, he was an ardent member of the Catacomb Church. After the Second World War, he emigrated to America, where he became a professor at Holy Trinity Seminary. He wrote many articles and outside his involvement in the Church also gave lectures on medical subjects and literature.



20 décembre 2015

Métropolite Seraphim dit non aux progressistes militant en faveur de l'homosexualité dans l'Église

Athènes, 5 Avril 2015 - Le métropolite Seraphim de Pireaus a sévérement critiqué des tentatives de réviser la tradition de l'Église au sujet des sodomites, rapporte le site AgionOros.ru en faisant référence au site officiel grec Romfea.
http://www.pravoslavie.ru/english/78465.htm
  
"L'ennemi s'efforce de faire de nous, le peuple, des esclaves de la chair et du péché, de transformer des créatures spirituelles en matérielles, comme des bêtes sans raison.."

"L'Église Orthodoxe respecte la vie privée et le libre-arbitre de l'homme. Cependant, il faut remarquer que le processus de légalisation de crime contre la nature humaine et sa physiologie est bien avancé : aujourd'hui, la laide passion de l'homosexualité a été légalement reconnue. Demain, c'est la pédophilie qui sera légalisée (aux Pays-Bas, p.e). Ensuite viendra la bestiale zoophilie (Allemagne). C'et le plus grand crime contre le Dieu éternel et la personne humaine, répétant le blasphème de Sodome et Gomorre."

"La justification, le soutien et la promotion de ces honteuses et impies passions, de même que les tentatives pour les présenter comme des variantes de la norme sont non-naturelles et inadmissibles. Les Saintes Écritures qui expriment la Volonté de Dieu ont bien des fois condamné l'homosexualité comme une passion, un péché et une abomination."

"Pour la totalité des saints Pères, l'homosexualité est un des péchés les plus pervers et impurs, une ingratitude outrageante envers le Créateur, un blasphème et un déni de l'Évangile. La propagande publique de l'homosexualité est comme une peste frappant à la fois la famille et la société. Et enfin, elle causera des désordres psychopathologiques chez les enfants élevés par des couples de même sexe (et nous sommes activement encouragés à accepter cette pratique)."






Athens, April 5, 2015 - Metropolitan Seraphim of Piraeus has severely criticized attempts revise the Church tradition regarding sodomy, reports AgionOros.ru with reference to Romfea.

“The enemy is striving to make us, people, slaves to the flesh and to the sin, to turn spiritual creatures into material ones, like dumb animals…”

“The Orthodox Church respects private life and man’s free will. However, it should be noted that the process of legalization of the crime against the human nature and physiology is going on: today the vile passion of homosexualism has been legally recognized; tomorrow pedophilia will be legalized (take Holland, for example); the next will be bestiality (Germany). This is the gravest crime against Eternal God and the human personality, repeating the blasphemy of Sodom and Gomorrah.”

“Justification, support and promotion of these shameful and ungodly passions as well as attempts to present them as a variation of the norm are unnatural and inadmissible. The Holy Scriptures which express the Will of God more than once condemn homosexuality as a passion, a sin and abomination.”

“For all the Holy Fathers homosexuality is one of the most corrupt and unclean sins, an outrageous ingratitude to the Creator, blasphemy and denial of the Gospel. The public propaganda of homosexuality is like a plague on both the family and the society. Moreover, it will cause psychopathological disorders in children raised by same-sex couples (and we are being actively urged to accept this practice).”