"Ô étrange Église Orthodoxe, si pauvre et si faible, qui se maintient comme par miracle à travers tant de vicissitudes et de luttes.
Église de contrastes, à la fois si traditionnelle et si libre, si archaïque et si vivante, si ritualiste et si personnellement mystique.
Église où la perle de grand prix de l'Évangile est précieusement conservée, parfois sous une couche de poussière. Église qui souvent n'a pas su agir, mais qui sait chanter comme nulle autre la joie de Pâques."
P. Lev Gillet ("Un moine de l'Eglise d'Orient)
Église où la perle de grand prix de l'Évangile est précieusement conservée, parfois sous une couche de poussière. Église qui souvent n'a pas su agir, mais qui sait chanter comme nulle autre la joie de Pâques."
P. Lev Gillet ("Un moine de l'Eglise d'Orient)
19 mai 2018
La religion, une méthodologie?
"La religion n'est pas une technique pour atteindre une tranquillité d'esprit statique et béate. C'est une impulsion pour organiser l'âme pour un service dynamique. C'est l'enrôlement de la totalité de l'individu dans le service loyal afin d'aimer Dieu et de servir l'homme."
(citation intéressante même si la source ne l'est pas vraiment - on se rappelera néanmoins que le Christianisme n'est _pas_ une religion)
18 mai 2018
Vous cherchez un refuge face aux attaques? (st Jean)
La prière est un lieu de refuge face à tout souci, un fondement de la gaieté, une source de bonheur constant, protection contre la tristesse.
Saint Jean Chrysostome
17 mai 2018
L'inversion des valeurs (st Antoine)
Viendra le temps où les gens deviendront fous, et lorsqu'ils verront quelqu'un de normal, ils se moqueront de lui en disant "Vous êtes fou, car vous n'êtes pas comme nous."
Saint Antoine le Grand
16 mai 2018
Cloture de la Fête de Pâques - Apodosis
Le mercredi de la sixième semaine de Pâques, nous célébrons "l'apodosis" ou clôture de la Fête des fêtes - la Sainte Pâque. Alors que la plupart des fêtes ont leur clôture le huitième jour, Pâques, la Fête des fêtes, a son congé le trente-neuvième jour. Le quarantième jour est la fête de l'Ascension du Seigneur, qui marque la fin de la présence physique du Seigneur sur Terre. Mais Il ne nous abandonne pas. Il a promis d'être toujours avec nous, même jusqu'à la fin des temps. Comme nous chantons dans le Kondakion pour l'Ascension, "Tu es monté dans la gloire, ô Christ notre Dieu, n'étant pas séparé de ceux qui T'aiment, mais demeurant avec eux et proclamant : Je suis avec vous et personne ne sera contre vous." Il y a une pensée similaire exprimée dans le Tropaire de la Dormition de la Theotokos : "En t'endormant, tu n'as pas abandonné le monde, O Theotokos."
Chaque grande fête a sa célébration de clôture. Pourquoi ?
La raison principale est que l'Église nous donne une fois de plus l'occasion de célébrer la beauté de la fête. Quand nous voyons ou expérimentons quelque chose de beau, il est dans la nature humaine de vouloir revivre cette expérience. Quand on goûte un aliment délicieux, on a envie d'en manger à nouveau. Les fêtes du Christ et de la Théotokos sont une douceur pour l'âme qui suscite le désir de célébrer plus d'une fois.
Une telle douceur, nous l'expérimentons surtout lors de la fête de Pâques, qui est, comme nous l'avons dit, la "Fête des Fêtes". Pendant quarante jours, nous célébrons la victoire de la Résurrection du Christ, et l'Apodosis clos cette célébration au niveau liturgique. La fête de la Résurrection, cependant, continue avec nous tout au long de l'année, en particulier tous les dimanches au cours de la Divine Liturgie qui est connue comme une "Petite Pâque". Mais ce n'est pas seulement la Résurrection que nous célébrons à chaque Divine Liturgie, mais toute la vie du Christ et de la Théotokos et des Saints
Les Offices de ce jour-ci sont célébrés comme le jour de Pâques. Les lectures quotidiennes des Saintes Écritures, bien sûr, seront différentes. Après le congé à la liturgie, les hymnes pascals ne sont plus chantés. La prière "Ô Roi céleste" n'est pas encore dite ou chantée avant la Pentecôte. Le "linceul" (Plaschanitsa ou Epitaphios) est enlevé de l'autel et rangé. Même si l'Apodosis de Pâques se déroule un mercredi, le poisson, le vin et l'huile sont autorisés.
(via. johnsanidopoulos.com)
Tropaire de la clôture de Pâques / Apolytikion Apodosis Pascha, ton plagal 1
Le Christ est ressuscité des morts, par la mort Il a vaincué la mort ; à ceux qui sont dans les tombeaux Il a donné la vie. (x 3)
Kondakion de la clôture de Pâques / Apodosis Pascha, ton plagal 4ème
Tu es descendu, ô Immortel, dans le tombeau,
mais Tu as détruit la puissance des enfers
et Tu es ressuscité en vainqueur, ô Christ Dieu.
Aux femmes myrrhophores Tu as annoncé : réjouissez-vous,
et à Tes apôtres Tu as donné la paix,
Toi qui accordes la résurrection à ceux qui sont tombés.
On Wednesday of the sixth week of Pascha, we celebrate the Apodosis or Leave-taking of the Feast of Feasts – Holy Pascha. While most Feasts have their Leave-taking on the eighth day, Pascha, the Feast of Feasts, has its Leave-taking on the thirty-ninth day. The fortieth day is the Feast of the Lord’s Ascension, which marks the end of the Lord’s physical presence on earth. He does not abandon us, however. He has promised to be with us always, even until the end of the age[1]. As we sing in the Kontakion for Ascension, “Thou didst ascend in glory, O Christ our God, not being parted from those who love Thee, but remaining with them and proclaiming: I am with you and no one will be against you.” There is a similar thought expressed in the Troparion for the Dormition of the Theotokos “In falling asleep, you did not forsake the world, O Theotokos.”
Every major feast has its Apodosis. Why?
The main reason is that the Church once again gives us the opportunity to celebrate the beauty of the feast. When we see or experience something beautiful, it is human nature to desire to have that experience again. When we taste a delicious food, we desire to eat it again. The feasts of Christ and the Theotokos are sweetness to the soul which arouses the desire to celebrate more than just once.
Such sweetness we experience most of all on the feast of Pascha, which is, as we said, the “Feast of Feasts”. For forty days we celebrate the victory of Christ’s Resurrection, and the Apodosis ends this celebration on the liturgical level. The festivity of the Resurrection, however, continues with us throughout the year, especially every Sunday[2] during the Divine Liturgy which is known as a “Small Pascha”. But it is not only the Resurrection we celebrate at every Divine Liturgy, but the entire life of Christ and the Theotokos and the Saints.
The services on this day are celebrated just as on the day of Pascha itself. The daily readings from Holy Scripture, of course, will differ. After the Dismissal at Liturgy, the paschal hymns are no longer sung. The prayer “O Heavenly King” is not said or sung until Pentecost. The Winding Sheet (Plaschanitsa or Epitaphios) is taken from the altar and is put in its proper place. Even though the Apodosis of Pascha is on a Wednesday, fish, wine, and oil are permitted.
(via. johnsanidopoulos.com)
Apolytikion of Apodosis of Pascha
Plagal of the First Tone
Christ is risen from the dead, by death, trampling down upon death, and to those in the tombs He has granted life.
Kontakion of Apodosis of Pascha
Plagal of the Fourth Tone
Though You went down into the tomb, You destroyed Hades' power, and You rose the victor, Christ God, saying to the myrrh-bearing women, "Hail!" and granting peace to Your disciples, You who raise up the fallen.
Chaque grande fête a sa célébration de clôture. Pourquoi ?
La raison principale est que l'Église nous donne une fois de plus l'occasion de célébrer la beauté de la fête. Quand nous voyons ou expérimentons quelque chose de beau, il est dans la nature humaine de vouloir revivre cette expérience. Quand on goûte un aliment délicieux, on a envie d'en manger à nouveau. Les fêtes du Christ et de la Théotokos sont une douceur pour l'âme qui suscite le désir de célébrer plus d'une fois.
Une telle douceur, nous l'expérimentons surtout lors de la fête de Pâques, qui est, comme nous l'avons dit, la "Fête des Fêtes". Pendant quarante jours, nous célébrons la victoire de la Résurrection du Christ, et l'Apodosis clos cette célébration au niveau liturgique. La fête de la Résurrection, cependant, continue avec nous tout au long de l'année, en particulier tous les dimanches au cours de la Divine Liturgie qui est connue comme une "Petite Pâque". Mais ce n'est pas seulement la Résurrection que nous célébrons à chaque Divine Liturgie, mais toute la vie du Christ et de la Théotokos et des Saints
Les Offices de ce jour-ci sont célébrés comme le jour de Pâques. Les lectures quotidiennes des Saintes Écritures, bien sûr, seront différentes. Après le congé à la liturgie, les hymnes pascals ne sont plus chantés. La prière "Ô Roi céleste" n'est pas encore dite ou chantée avant la Pentecôte. Le "linceul" (Plaschanitsa ou Epitaphios) est enlevé de l'autel et rangé. Même si l'Apodosis de Pâques se déroule un mercredi, le poisson, le vin et l'huile sont autorisés.
(via. johnsanidopoulos.com)
Tropaire de la clôture de Pâques / Apolytikion Apodosis Pascha, ton plagal 1
Le Christ est ressuscité des morts, par la mort Il a vaincué la mort ; à ceux qui sont dans les tombeaux Il a donné la vie. (x 3)
Kondakion de la clôture de Pâques / Apodosis Pascha, ton plagal 4ème
Tu es descendu, ô Immortel, dans le tombeau,
mais Tu as détruit la puissance des enfers
et Tu es ressuscité en vainqueur, ô Christ Dieu.
Aux femmes myrrhophores Tu as annoncé : réjouissez-vous,
et à Tes apôtres Tu as donné la paix,
Toi qui accordes la résurrection à ceux qui sont tombés.
On Wednesday of the sixth week of Pascha, we celebrate the Apodosis or Leave-taking of the Feast of Feasts – Holy Pascha. While most Feasts have their Leave-taking on the eighth day, Pascha, the Feast of Feasts, has its Leave-taking on the thirty-ninth day. The fortieth day is the Feast of the Lord’s Ascension, which marks the end of the Lord’s physical presence on earth. He does not abandon us, however. He has promised to be with us always, even until the end of the age[1]. As we sing in the Kontakion for Ascension, “Thou didst ascend in glory, O Christ our God, not being parted from those who love Thee, but remaining with them and proclaiming: I am with you and no one will be against you.” There is a similar thought expressed in the Troparion for the Dormition of the Theotokos “In falling asleep, you did not forsake the world, O Theotokos.”
Every major feast has its Apodosis. Why?
The main reason is that the Church once again gives us the opportunity to celebrate the beauty of the feast. When we see or experience something beautiful, it is human nature to desire to have that experience again. When we taste a delicious food, we desire to eat it again. The feasts of Christ and the Theotokos are sweetness to the soul which arouses the desire to celebrate more than just once.
Such sweetness we experience most of all on the feast of Pascha, which is, as we said, the “Feast of Feasts”. For forty days we celebrate the victory of Christ’s Resurrection, and the Apodosis ends this celebration on the liturgical level. The festivity of the Resurrection, however, continues with us throughout the year, especially every Sunday[2] during the Divine Liturgy which is known as a “Small Pascha”. But it is not only the Resurrection we celebrate at every Divine Liturgy, but the entire life of Christ and the Theotokos and the Saints.
The services on this day are celebrated just as on the day of Pascha itself. The daily readings from Holy Scripture, of course, will differ. After the Dismissal at Liturgy, the paschal hymns are no longer sung. The prayer “O Heavenly King” is not said or sung until Pentecost. The Winding Sheet (Plaschanitsa or Epitaphios) is taken from the altar and is put in its proper place. Even though the Apodosis of Pascha is on a Wednesday, fish, wine, and oil are permitted.
(via. johnsanidopoulos.com)
Apolytikion of Apodosis of Pascha
Plagal of the First Tone
Christ is risen from the dead, by death, trampling down upon death, and to those in the tombs He has granted life.
Kontakion of Apodosis of Pascha
Plagal of the Fourth Tone
Though You went down into the tomb, You destroyed Hades' power, and You rose the victor, Christ God, saying to the myrrh-bearing women, "Hail!" and granting peace to Your disciples, You who raise up the fallen.
L'Église et le sécularisme (metr. Hilarion)
L'Église est au combat contre le sécularisme. Un combat pour la vie humaine et pour le futur de l'humanité.
Métropolite Hilarion (Alfeyev)
15 mai 2018
Qu'est-ce que le repentir (st Jean)
La repentance, c'est comme le renouvellement du Baptême.. la fille de l'espérance et la renonciation au désespoir.
Saint Jean Climaque
14 mai 2018
Comment se passer de la Bible? (st Jean)
Ce serait une bonne chose si nous n'avions pas besoin de la sainte Parole écrite, mais au contraire avions l'Esprit Saint vivant et actif dans nos cœurs. Mais parce que nous avons perdu la grâce de l'Esprit Saint, Dieu, dans Son amour et Sa miséricorde, nous a donné les Saintes Écritures. Et à quel point êtes-vous mauvais si, après avoir perdu le Saint-Esprit et reçu les Saintes Écritures, vous ne lisez même pas les Saintes Écritures!
Saint Jean Chrysostome, prologue aux homélies sur Matthieu
13 mai 2018
Les désirs insufflés par ce monde, et nos propres passions (p. Ephrem)
Cependant, cela ne dure pas avant que le désir misérable et infect du péché et du monde réapparaisse, nous attirant avec beaucoup de choses attrayantes et nous attirant comme un aimant puissant. Nous avons aussi l'autre monde passionné en nous, le vieil homme qui a ses propres désirs. Ces désirs internes fusionnent avec les désirs externes et, ensemble, ils poussent l'âme à se soumettre. Et chaque soumission produit un péché correspondant, qui est ajouté au "casier judiciaire" de l'homme. Plus tard, quand le moment sera venu pour l'homme de mourir physiquement, il emportera cette "liste" avec lui et passera avec par les péages".
Staretz Ephraim, l'art du Salut
"However, it is not long before the miserable and filthy desire of sin and the world reappear, enticing us with many appealing things, and attracting us like a powerful magnet. We also have the other passionate world within us, the old man[13] who has his own desires. These internal desires merge with the external ones and, together, they pressure the soul into submission. And every submission results in a corresponding sin, which is added to man’s criminal record. Later, when the time comes for man to die physically, he takes this record with him and proceeds with it through the toll-houses."
Elder Ephraim, The Art of Salvation
Staretz Ephraim, l'art du Salut
"However, it is not long before the miserable and filthy desire of sin and the world reappear, enticing us with many appealing things, and attracting us like a powerful magnet. We also have the other passionate world within us, the old man[13] who has his own desires. These internal desires merge with the external ones and, together, they pressure the soul into submission. And every submission results in a corresponding sin, which is added to man’s criminal record. Later, when the time comes for man to die physically, he takes this record with him and proceeds with it through the toll-houses."
Elder Ephraim, The Art of Salvation
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